Le barème des notes de la rédaction
Pour commencer, chaque membre donne une note à un joueur ayant disputé une partie significative de la rencontre. Chaque joueur obtiendra donc une moyenne en fonction de sa performance.
Si un joueur est amené à sortir sur blessure, il sera alors jugé sur son temps de jeu si celui-ci est suffisamment conséquent pour donner lieu à une note.
Enfin, si un joueur vient à être expulsé, il sera jugé sur son temps de jeu à condition qu’il ait joué un certain temps.
Tout joueur ayant joué trop peu de temps pour avoir un impact sur la rencontre ne sera donc pas noté.
- 0 : Faute professionnelle
- 1 : Ridicule
- 2 : Affligeant
- 3 : En difficulté
- 4 : Insuffisant
- 5 : Moyen
- 6 : Convaincant
- 7 : Honorable
- 8 : Grand match
- 9 : Exceptionnel
- 10 : Masterclass
Steve MANDANDA (8,08)
Lorsque le portier est désigné homme du match, c’est rarement bon signe pour son équipe. L’exemple de Mandanda ce soir ne déroge pas à la règle. Si l’OM finit par égaliser, c’est avant tout parce que son dernier rempart lui tient la tête hors de l’eau sans sourciller. Inoxydable Steve.
Hiroki SAKAI (5)
Une rencontre dans un relatif anonymat pour le droitier japonais. Il n’a certes pas pris l’eau comme son compatriote du couloir gauche, mais on est loin d’un bilan satisfaisant. Peu enclin à soutenir un Thauvin en manque d’inspiration, son apport offensif a frôlé le néant. Un centre derrière le but, et puis c’est tout.
Álvaro GONZÁLEZ (4,75)
Sanctionné peu après l’heure de jeu pour une poussette sur Burak Yılmaz. L’Espagnol a rendu une meilleure copie que face aux Verts jeudi, mais l’OM souffre toujours de ses limites dans la relance. Dans un tel match, un second central adroit balle au pied aurait fait un bien fou. À la 25ème minute, il remise le corner de Payet au point de pénalty, de la tête, ce qui aurait pu être une bonne inspiration si ses coéquipiers avaient montré un peu d’intérêt pour le ballon.
Duje ĆALETA-CAR (5,58)
L’alignement parfait avec Álvaro aura longtemps retardé l’ouverture du score. Manque de chance, mettre Yılmaz régulièrement hors de position n’aura pas suffi, le but lillois venant de Luiz Araujo. Le Croate aura fait une prestation défensive sérieuse, mais comme pour son binôme ibérique, un peu plus d’audace dans les relances aurait rafraîchi un jeu olympien bien tiède. Si Duje part cet été, il faudra très vite s’inquiéter.
Yūto NAGATOMO (3,58)
Une première pour le moins délicate pour l’ancien intériste. Les accélérations de Luiz Araujo nous ont rappelé que le Nippon venait de fêter ses 34 ans. Peu aidé par l’absence d’idées de Payet sur son côté, l’apport offensif de Nagatomo a oscillé entre le faible et le néant. Défensivement, son adversaire direct lui a mené la vie dure. Coupable sur le but lillois d’un manque de tranchant dans son intervention. Une heure de jeu décevante ponctuée d’un carton jaune.
Boubacar KAMARA (4,83)
Dans la lignée de son match à Saint-Étienne, « Bouba » a semblé accuser le coup hier soir aussi. Le maillon faible d’un trio au milieu asphyxié par l’entrejeu lillois pendant plus d’une heure. Invisible offensivement, dans le dur défensivement. Un autre match à oublier pour le minot.
Valentin RONGIER (5,25)
À défaut d’être juste techniquement, Rongier compte parmi les rares à avoir été présents au combat pendant la première mi-temps. Plusieurs récupérations de balle qui ont permis à l’OM de parfois respirer, même pour quelques secondes. Trop imprécis dans la construction en revanche.
Morgan SANSON (4,92)
Est-ce la Covid ou le manque d’implication de ses partenaires qui a eu raison de l’influence de Sanson dans l’entrejeu ? L’ancien montpelliérain nous avait habitués à un gros abattage, jamais aperçu hier soir. Un apport trop faible au cœur du jeu qui a clairement porté préjudice au collectif olympien. Son corner victorieux pour Germain est une lueur au milieu des ténèbres.
Dimitri PAYET (2,92)
Quelqu’un a-t-il la preuve que Dimitri Payet a joué hier soir ? Si l’on reproche souvent au Réunionnais de choisir ses matchs, celui-ci aurait dû être coché sur sa liste. Il n’en a rien été, puisque son vis-à-vis Zeki Çelik a passé une soirée très tranquille.
Florian THAUVIN (3,75)
Un match trop ressemblant à celui de jeudi pour Flo. Pas vraiment remuant, il n’a que peu souvent été trouvé sur son côté droit. Lui aussi en panne d’inspiration, il n’a pas su créer ce déséquilibre dans une défense lilloise bien en place et presque jamais prise à défaut.
Darío BENEDETTO (3,5)
Consigne ou symptôme des difficultés olympiennes, on a plus souvent touché Pipa sur les ailes que dans l’axe du terrain. Logique donc de ne pas le retrouver à la réception des rares centres marseillais (ratés). Petit conseil à son attention : courir, ça aide à mettre sous pression les relanceurs adverses.
Bouna SARR (4,58)
Physiquement, on a vu du mieux entre le Bouna de jeudi et celui de ce dimanche soir. Pas grand chose à signaler dans le jeu, hormis quelques tentatives pour combiner sur son côté. Infructueuses, mais au moins l’intention y était.
Valère GERMAIN (7)
Valère Germain, le sauveur du soir ! Pas mis au placard mais presque, l’attaquant a inscrit le but du nul dans son style caractéristique. Reprenant au premier poteau le corner de Sanson à la 85ème, il fusille un Maignan parti à la pêche sur le coup. Il n’aura eu besoin que d’un quart d’heure et d’une seule occasion franche pour se montrer plus dangereux que tout le trio offensif titulaire.
Pape GUEYE (4,45)
Une vingtaine de minutes compliquée. Il faudra attendre encore un peu pour voir l’ancien havrais confirmer les belles promesses aperçues au Parc.
Nemanja RADONJIĆ (2,83)
Des dribbles inutiles, pas assez de passes et de jeu simple. La routine, quoi.
Marley AKÉ (4,83)
Le jeune Marley est encore en quête d’un match référence en Ligue 1. Son premier but en pro devra attendre. En fin de match, son centre raté laisse filer l’espoir d’une victoire miraculeuse dans les dernières minutes. Comment lui reprocher de rater ce que d’autres n’ont même pas tenté ?
André VILLAS-BOAS (3,92)
Nouveau coup d’épée dans l’eau pour la composition d’équipe du Portugais. Si le technicien pâtit peut-être de la fatigue de ses joueurs, l’absence d’idées dans le jeu reste en partie de son ressort. Un match ennuyeux où l’OM a alterné entre souffrance et possession stérile. Il y a du boulot.
L’arbitrage (7,5)
Un match plutôt simple à arbitrer, mais la tâche a eu le mérite d’être remplie avec brio. Burak Yılmaz, né hors-jeu, a été signalé hors de position à chaque fois que nécessaire, et notamment lors du premier but justement refusé, dès la 3ème minute de jeu. Comme quoi, on peut aussi prendre des bonnes décisions sans la VAR. Il devient trop rare de voir un corps arbitral irréprochable pour ne pas le signaler. Bravo à Hakim Ben El Hadj et ses assistants.