L’Olympique de Marseille s’incline encore en Ligue des Champions. Une défaite au Stade Vélodrome, 1-0 face à l’Eintracht Francfort. Les Olympiens sont derniers de leur poule avec zéro point. Prochaine journée de LDC, réception du Sporting Portugal, leader du groupe avec six points.
Encore une désillusion européenne pour l’Olympique de Marseille. Battu à domicile 1-0, hier soir, par l’Eintracht Francfort. C’est l’international danois, Jesper Lindstrom, qui marque le seul but du match. L’OM est donc dernier du groupe avec 0 point. Prochaine échéance européenne, la double confrontation face au leader de la poule avec deux victoires, le Sporting Portugal.
La composition
Une première mi-temps en demie teinte
En début de match, l’OM a la possession du ballon et se crée quelques opportunités, notamment par l’intermédiaire d’Alexis Sánchez. A la 12ème minute, Nuno Tavares déborde sur son côté et centre sur Dimitri Payet. Le contrôle raté du Français revient dans les pieds de Sánchez, qui frappe au premier poteau, mais le ballon atterrit dans le petit filet extérieur. 10 minutes plus tard, Tavares est lancé dans la profondeur, son centre parfait arrive sur Alexis en position idéale. Mais lancé, l’attaquant ne peut pas redresser l’offrande et le ballon part au-dessus. Deux énormes occasions gâchées pour les Olympiens.
Alors les Allemands reprennent confiance, avec des contre-attaques dévastatrices. Le sauveur s’appelle Eric Bailly. L’Ivoirien, solide défensivement, stoppe plusieurs fois les courses de l’ancien Nantais, Randal Kolo Muani notamment. Et sur une énième contre-attaque, Francfort ouvre le score. Le centre dévié par Rongier, revient dans les pieds de Lindstrom, seul au point de penalty, il crucifie Pau López. 1-0 à la pause pour l’Eintracht.
Manque d’efficacité offensive
Au retour des vestiaires, la physionomie du match est la même qu’en première période. Francfort procède par attaques rapides. Et sur l’une d’elles, à la 54ème minute, Jesper Lindstrom, encore lui, se retrouve dans la surface et arme une belle reprise de volée, López envoie, d’une belle claquette, le ballon sur la barre transversale. Sursis pour les Marseillais.
Tudor réagit et change tout son trio offensif. Sorties d’Alexis Sánchez, Payet et Gerson, entrées de Luis Suarez, Amine Harit et Cengiz Ünder. Et on retrouve les trois joueurs à l’heure de jeu. Harit élimine son vis-à-vis et lance Suarez dans la profondeur. L’attaquant résiste à Evann Ndicka et centre fort devant le but sur Ünder, mais le Turc est trop court. Le ballon arrive sur Rongier seul au deuxième poteau, il frappe fort au milieu du but, mais Kevin Trapp s’interpose devant lui. Les Phocéens continuent de pousser. Le nouveau trio offensif fait des différences. Et à la 70ème minute, sur une belle combinaison, Ünder trouve Suarez au point de penalty dans une bonne position, mais le Colombien rate son plat du pied. Encore une énorme occasion gâchée pour les Marseillais. Sur la fin de match, Pau López fera encore deux magnifiques parades, en vain. L’OM s’incline.
Tudor s’est trompé
Après avoir fait taire les sifflets du Vélodrome avec les résultats positifs en attaque rapide de son équipe en Ligue 1, hier soir, le coach croate a misé sur la créativité de Dimitri Payet, Gerson et Alexis Sánchez et un jeu de possession du ballon. Les premières minutes de jeu lui donnent raison. Les Marseillais se créent des occasions franches, avec du jeu construit et de la profondeur trouvée sur les côtés. Mais rapidement le bloc défensif solide des Allemands et le manque d’idée des milieux créateurs ont donné tord au technicien marseillais. Le but de Lindstrom est d’ailleurs marqué sur une récupération de balle et un coup-franc joué rapidement par la défense de l’Eintracht.
Igor Tudor a tout de même bien réagit sur la deuxième période. Dès la 60ème minute, il a tout changé et le jeu de l’OM était de meilleur qualité. Plus de profondeur, plus de verticalité et plus de différences individuelles, notamment avec Amine Harit, dans le dernier tiers allemand. Un jeu plus décousu qui a valu deux occasions franches côté Olympiens, mais aussi des contres attaques dangereuses pour Francfort.
