Déjà vainqueur il y a une semaine, l’OM a frappé fort à Lisbonne face au Sporting (0-2), s’offrant une victoire capitale et historique. Avec six points, l’OM est totalement relancé dans la course aux huitièmes de finale.
Auteur d’une excellente première période, l’OM s’est rendu le match facile, profitant également de deux exclusions dans les rangs portugais. À trois jours du Classique face au PSG, la soirée a été parfaite, de bout en bout.
Un onze sans surprise
Pour cette rencontre cruciale, Igor Tudor a décidé de densifier son milieu de terrain comme à Tottenham lors de la 1ère journée. Valentin Rongier et Jordan Veretout forment le double pivot au milieu de terrain, soutenu un cran plus haut par Mattéo Guendouzi. Autre bonne nouvelle, Jonathan Clauss est déjà de retour. Amine Harit et Alexis Sanchez sont associés en attaque.
Un début de match réussi…. et vite récompensé
D’entrée de jeu, les Olympiens montrent un visage conquérant, prenant le contrôle du ballon et s’imposant dans les duels. Très actif, Mattéo Guendouzi écope rapidement d’un carton jaune pour un coup de coude (8′), tout comme le latéral droit du Sporting, Ricardo Esgaio (16′). 18ème minute, le match bascule. Ce même Esgaio est pris de vitesse et percute Amine Harit dans la surface de réparation. Pénalty pour l’OM et deuxième carton jaune pour le Portugais. Guendouzi ne tremble pas pour ouvrir le score (1-0). À onze contre dix, l’OM n’est pas rassasié. Bien lancé par Mbemba, Harit offre le second but à Alexis Sanchez (30′), validé après intervention de la VAR. La première mi-temps des hommes d’Igor Tudor est parfaite de maîtrise et d’efficacité. Le Sporting et ses supporters ont déjà lâché l’affaire.
Tranquille après la pause
Au retour des vestiaires, la physionomie de la rencontre ne change pas. L’ailier du Sporting Pedro Gonçalves a même la bonne idée d’obtenir deux cartons jaunes dans la même action (55′), l’OM n’en demandait pas tant. La dernière demi-heure est logiquement à sens unique avec quelques occasions de 3-0 manquées par Rongier, Ünder ou encore Payet. Dans une fin de match tranquille, Tudor a pu faire souffler ses cadres, à quatre jours du Classico.
Remplacements :
64ème : Issa Kaboré, Cengiz Ünder et Samuel Gigot remplacent Jonathan Clauss, Mattéo Guendouzi et Eric Bailly
72ème : Dimitri Payet remplace Amine Harit
87ème : Pape Gueye remplace Jordan Veretout
Amine Harit, le facteur X
Si tous les phocéens ont été à la hauteur de l’évènement, un homme est sorti du lot. En effet, Amine Harit a délivré une prestation référence. À l’origine ou à la conclusion des actions, le Marocain a mis au supplice la défense portugaise, obtenant un grand nombre de fautes. Techniquement, le numéro 77 a fait un match quasiment parfait guidant ses partenaires vers la victoire. Cerise sur le gâteau, une complicité avec le patron Alexis Sanchez semble se créer.
Objectif huitièmes de finale
Cette victoire nette et sans bavure relance totalement l’OM dans la course aux huitièmes de finale. Dans le même temps, Tottenham s’est imposé à domicile face à Francfort (3-2). Justement, les Olympiens se rendront en Allemagne dans deux semaines pour un match décisif. Dans ce groupe B, tout reste à faire. L’OM peut finir en tête ou dégringoler à la 4ème place. Les deux dernières journées s’annoncent passionnantes.
L’OM s’est offert ce mercredi soir une victoire historique à l’extérieur, la première depuis celle à Dortmund (3-2) en décembre 2011. C’est d’ailleurs la première fois de l’histoire qu’un club français s’impose en terre portugaise en Ligue des Champions. L’équipe peut savourer avant se plonger sur un nouveau grand rendez-vous, le choc face au PSG dimanche.
