Malgré l’élimination de l’Equateur, Félix Torres s’est montré à son avantage lors des matchs de poules. Des prestations qui ne passeront pas inaperçues et qui ne manqueront pas d’attirer des courtisans.
De solides prestations au Mexique
Né à San Lorenzo, Félix Torres débute réellement sa carrière dans le club équatorien de Barcelona. Celui-ci l’enverra en prêt à deux reprises au Galácticos FC, avant que le joueur ne s’envole au Mexique en juillet 2019.
Il choisit le club de Santos Laguna où il rejoindra un ancien Olympien, Matheus Doria. Du haut de ses 22 ans, il effectue de bons débuts au sein du club qui continue à lui donner le rôle de première doublure, afin qu’il continue à progresser avec ses coéquipiers.
C’est la saison suivante où il prend de l’ampleur au côté du Brésilien Doria, qui évolue dans une forme étincelante à ce moment. Une solidité qui a fonctionné durant deux saisons, où même André-Pierre Gignac peut en témoigner. Difficile à bouger et dur sur l’homme, voilà les principales qualités de l’Equatorien.
Une complémentarité évidente
Le style de jeu produit par Félix Torres se rapproche d’un homme que l’OM a connu il y a peu et qui joue actuellement à Al-Nassr. Il s’agit évidemment d’Álvaro González. Avec son caractère de guerrier et sa grinta, son passage fut remarqué.
Une grinta qui peut parfaitement coller aussi bien avec le groupe qu’avec le XI de départ d’Igor Tudor. Assuré d’évoluer avec Chancel Mbemba, le joueur de 25 ans peut en premier lieu apprendre avec un partenaire qui a déjà disputer de grandes compétitions, dont plusieurs participations à la Ligue des Champions.
Si Mbemba semble promis au côté droit de cette défense à 3, l’axe gauche est plus ouvert. Avec les blessures à répétitions d’Eric Bailly, ni Sead Kolašinac, ni Samuel Gigot ne parviennent réellement à s’imposer. Si l’on ajoute le peu de temps de jeu d’Isaak Touré, la place à ce poste reste ouverte.
On note aussi le placement quasi systématique de Leonardo Balerdi dans l’axe de cette défense. Cela voudrait dire que l’OM peut se retrouver avec un trio défensif Torres-Balerdi-Mbemba, où l’un aurait cette grinta, le second une qualité balle au pied non négligeable lorsqu’il est en forme et le dernier l’ensemble de toutes ces caractéristiques défensives.
Certes, les joueurs sud-américains ont tendance à avoir un temps d’adaptation, mais entouré de l’effectif marseillais, Félix Torres peut grandement apporter à cette équipe et pourquoi pas devenir le chouchou du Vélodrome. C’est le rôle des dirigeants de s’y pencher.
A lire aussi : L’intérêt de Pablo Longoria pour un international algérien
