Prêté avec option d’achat cette saison à la Juventus, Arkadiusz Milik s’y plaît et compte bien rester à Turin encore longtemps. Un transfert qui pourrait cependant être compliqué à réaliser.
Heureux chez les Bianconeri
Alors qu’il a commencé la saison sous les couleurs olympiennes, Arek Milik se voit finalement prêté en Italie dans les derniers jours du mercato estival, avec une option d’achat de 10,7M€. C’est à Turin qu’il décide de poser ses valises pour la saison 2022/2023.
Le choix de rejoindre les coéquipiers d’Adrien Rabiot est un choix sportif. Assuré d’être, à l’OM, en concurrence avec Alexis Sánchez, le Polonais décide de changer d’air afin de maximiser ses chances de disputer le Mondial qatarien. A la Juventus, il évolue à la pointe de l’attaque avec Dusan Vlahovic souvent esseulé la saison dernière chez la Vieille Dame.
Depuis le début de saison, le joueur de 28 ans a disputé 17 rencontres durant lesquelles il a inscrit 6 buts. Au-delà de ses statistiques, Arkadiusz Milik est influent dans le jeu des Bianconeri même si ces derniers sont loin d’être époustouflants sur le terrain. Sa complémentarité avec son compère serbe en attaque lui redonne le sourire comme lorsqu’il évoluait à Naples.
L’actualité Juventini peut contrarier les plans
Vouloir rester est une chose mais la situation actuelle du club de Turin pourrait le faire déchanter. Actuellement dans de sales draps suite à une histoire de falsifications, le club risque très gros financièrement comme sportivement.
Pour revenir dans le contexte, depuis plusieurs saisons, le club aurait minimiser les pertes. Par exemple, en 2018, une perte de 39 596 000€ a été annoncée par les dirigeants alors qu’en réalité, cette dernière s’élevait à 84 506 000€. De mars à juin 2021, pas de réduction du salaire des joueurs comme annoncé auprès de la Ligue. Une affaire qui a vu Andrea Agnelli et Pavel Nedved démissionner de leurs fonctions respectives.
Des pertes plus grandes que ce que les dirigeants avaient annoncées qui pourraient découler sur d’énormes conséquences. Allant d’un grand ménage salarial à une relégation administrative, en passant par une interdiction de recrutement, la situation de la Vieille Dame est encore floue.
Le sort d’Arek Milik à Turin va dépendre de plusieurs facteurs. Même s’il a adoré ses deux saisons à l’OM, il est certain qu’il préférerait rester en Italie. Si les dirigeants olympiens veulent le vendre, des clubs devraient s’intéresser au Polonais.