Après un match nul samedi dernier contre Monaco, l’OM se déplaçait à Nantes dans le cadre de la 20e journée de Ligue 1 Uber Eats.
La composition olympienne
Malgré les retours de Clauss et Kaboré, Igor Tudor a décidé de placer Tavares en tant que piston droit et Kolašinac à son opposé. Du côté de l’attaque, Alexis Sánchez est accompagné par Malinovskyi et Ünder. Ce qui relègue donc Mattéo Guendouzi, qui était sorti à la mi-temps face à Monaco, sur le banc de touche.
Un premier acte fermé
Le match débutait donc suite au coup de sifflet de Willy Delajod. Le ballon passait d’un but à l’autre sans qu’il n’y ait vraiment d’occasions. Avec deux équipes effectuant le pressing , la technique n’était pas vraiment au rendez-vous chez la plupart des joueurs. Dans un match assez physique, l’arbitre du match n’a pas hésité à siffler au moindre contact. De plus, M. Delajod a souvent dégainé son carton jaune, avec pas moins de 4 cartons jaunes distribués en première mi-temps.
Dans ce match haché, les Olympiens n’ont pas vraiment réussi à se procurer de nettes occasions. Les rares actions dangereuses se sont faites par l’intermédiaire d’Alexis Sánchez, très en vue et juste techniquement.
Les hommes en jaune ont néanmoins su se créer de belles phases de jeu, notamment grâce à Simon et Mollet. Toutefois, les Canaris, à l’instar des Phocéens, n’ont pas vraiment été dangereux et se sont notamment fait stopper par le trio défensif marseillais. Le seul tir cadré des Nantais durant cette période est une frappe de Ganago hors de la surface, captée par Pau López. Les deux équipes sont donc rentrées aux vestiaires sur un score vierge.
Un coaching gagnant
De retour sur le terrain, l’OM se fait peur avec une tête ratée de Ganago, qui saute trop tôt, à la 47e minute. Mais les hommes de Tudor se reprennent en main. À la 54e minute, Veretout réussit à gratter un ballon dans la surface, mais le finaliste de la dernière CDM rate son tir. Voyant que son équipe n’arrive pas à trouver le cadre, Tudor procède rapidement à des changements avec la sortie de Mbemba, apparemment touché, et de Malinovskyi. Les deux joueurs laissent leur place à Guendouzi et Clauss, cela permet donc à Kolašinac de redescendre et surtout à Tavares de retrouver son côté gauche.
Le Portugais va vite se mettre en avant avec un magnifique rush à la 57e. Ean fin de course, il passe en profondeur pour Ünder dans la surface. C’est sans compter sur le retour de Joao Victor qui va tromper son gardien et marquer contre son camp. Suite à ce but, les Marseillais continuent à pousser et Sánchez subit une semelle de Girotto qui ne sera pas sanctionnée par l’arbitre. Le Chilien sortira 10 minutes plus tard avec Ünder, Payet et Ounahi les remplaçant.
L’OM a de plus en plus d’occasions en fin de match, notamment en utilisant Clauss. Lancé en profondeur par une magnifique passe de Guendouzi à la 83e, l’international français se retrouve en face à face avec Lafont mais son lob passe tout proche du poteau. Trois minutes plus tard, il sera de nouveau servi en profondeur, cette fois-ci par Payet, mais son centre est bloqué par un défenseur.
L’OM se fait peur mais fait le break
Les Nantais se réveillent en fin de match et mettent à mal la défense marseillaise. Tout d’abord sur un centre de Guessand, à la 89e, intercepté par Balerdi, auteur d’un excellent match, mais qui sera malheureusement suspendu face au PSG en raison d’une accumulation de cartons jaunes sur les 10 derniers matchs. Pau López maintient l’OM en vie sur le corner qui suit, avec une parade sur une tête à bout portant de Guessand.
À la toute fin du match, Clauss sert magnifiquement Ounahi. Le Marocain va se jouer du défenseur nantais à deux reprises avant d’envoyer le ballon au fond des filets. La nouvelle recrue inscrit donc un magnifique but pour sa première apparition et permet de faire le break.
Au terme d’un match compliqué, l’OM s’impose à la Beaujoire par 2 buts à 0. Le club phocéen se place en seconde position du classement, suite à la défaite de Lens.