L’OM recevait le PSG avec une qualification en quart de finale de Coupe de France à la clé. Le club phocéen s’est imposé au Vélodrome pour la première fois depuis 2011 face au PSG et s’envole vers le tour suivant.
Les compositions
Avec l’absence de Tavares, Bailly et Balerdi, Tudor a fait un choix fort en plaçant Rongier en libéro. Ce qui a permis à Kolašinac de prendre le poste de piston gauche et à Ünder de se placer derrière Sánchez.
Du côté du PSG, Christophe Galtier a dû faire sans Mbappé, Sanches et Mukiele. Le coach natif de Marseille a donc aligné Messi et Neymar en attaque, supportés par Vitinha.
Un premier acte de folie
Les Olympiens ont fait honneur aux supporters présents dans un Vélodrome en feu, en mettant en place un pressing incroyable dès le début du match. Si l’OM a largement dominé les débats, le PSG a attendu de jouer en contre-attaque. L’OM aurait pu ouvrir le score dès le début du match si l’arbitre avait sifflé la main indiscutable d’Hakimi sur un centre de Kolašinac à la 3e minute. Néanmoins, en l’absence de VAR à ce stade de la compétition, François Letexier n’est pas revenu sur sa décision. Une minute plus tard, le PSG part en contre par l’intermédiaire de Mendes, mais Pau López repousse le ballon du visage.
Par la suite, l’OM a enchaîné les offensives sans laisser de répit aux Parisiens durant plus de 30 minutes. Heureusement pour eux, Donnarumma a sauvé à de nombreuses reprises les siens. Finalement, les Marseillais vont se voir accorder un penalty suite à une faute de Ramos sur Ünder. Sánchez ne s’est pas fait prier pour mettre le ballon au fond des filets en prenant le gardien à contre-pied (30′). Le PSG a tenté de réagir sur des contres, mais a fait face aux replis défensifs des Marseillais. Toutefois, le club de la capitale parvient à égaliser grâce à un corner qui fait polémique. Les deux équipes rentrent donc aux vestiaires sur un score égal.
Malinovskyi, le sauveur
Après avoir acculé le PSG avec 12 tirs en première période, l’OM a baissé le rythme qui était effréné. Toutefois, l’arbitre a commencé à distribuer des cartons et Guendouzi et Mbemba ont été sanctionnés au début de ce second acte. Néanmoins, cette baisse de rythme ne veut pas dire que les Olympiens ne peuvent plus l’augmenter. En effet, suite à une récupération haute, Mbemba s’infiltre dans la surface pour servir Sánchez qui a vu son tir contré. Heureusement, Malinovskyi reprend le ballon d’une sublime reprise de volée et offre le break. L’Ukrainien, qui inscrit son second but sous les couleurs olympiennes, fait exploser le Vélodrome d’un magnifique geste.
Même après avoir repris l’avantage, l’OM ne recule pas comme en première mi-temps. Dans un match à haute intensité, les deux équipes ont décidé de faire des changements. À la 64e minute, Kaboré prend la place Kolašinac et Zaïre-Emery ainsi qu’Ekitike remplacent Danilo et Vitinha. Le jeu se fait de plus en plus haché et les coups de sifflets se multiplient. Le PSG pousse et petit à petit, les Olympiens reculent, faisant preuve de solidarité pour maintenir leur avantage.
Un OM solidaire
Symboles de cette solidarité et de l’intensité du match, Ünder et Sánchez sortent sous les applaudissements du stade à la 85 et 90e minute. Les deux attaquants sont remplacés par les nouvelles recrues Ounahi et Vitinha. Le Vélodrome a presque été climatisé une nouvelle fois par Ramos qui conclut sur une tête à bout portant en fin de match. Heureusement, l’arbitre de touche lève son drapeau et signal un hors-jeu. L’Espagnol a livré une dernière frayeur aux Olympiens à la 90e+3 sur un centre de Messi, Pau López capte la tête et tombe au sol.
Finalement, l’OM l’emporte face au PSG, 2 buts à 1, et se qualifie en quarts de finale de Coupe de France. Une victoire historique pour le club phocéen qui élimine son rival pour la première fois depuis 1991.
