Vingt-septième journée de Ligue 1 et l’OM reçoit Strasbourg au Vélodrome. Une rencontre aux allures de revanche pour nos Olympiens, qui ont vu leur adversaire du jour revenir dans les dernières minutes au match aller.
Un effectif à gérer
On a senti un vrai soulagement du côté du banc phocéen après le coup de sifflet final face à Rennes. Les esprits étaient lourds, les corps également. On y retrouvait notamment les soldats préférés de Tudor : Mbemba, Rongier et Balerdi. Les trois joueurs sont les plus utilisés par le coach croate cette saison, avec chacun plus de 1000 minutes de jeu en poche. On pourrait alors légitimement évoquer le besoin d’une rotation à ce niveau. Surtout pour l’Argentin qui, malgré sa bonne partition en terre bretonne, reste sous la menace d’une suspension en cas de carton jaune. Une peine qu’il purgerait alors face à Montpellier, où l’OM ne sait pas s’il pourra compter sur ses internationaux Mbemba et Kolasinac.
De l’autre côté, on prône l’intégration douce et continue des recrues hivernales, Ounahi et Vitinha. Outre faire souffler les actuels titulaires, il semble opportun de leur offrir du temps de jeu sur cette rencontre, face à un adversaire en deçà de sa forme des dernières années. On pourrait avoir l’occasion de voir évoluer Guendouzi un cran plus bas, lui qui semble un peu moins bien ces derniers temps derrière l’attaquant.
Un collectif ancré
Il ne reste plus que le championnat à jouer cette saison, avec comme objectif primordial d’aller chercher et sécuriser cette deuxième place si importante pour la pérennité du club. Il faudra pour cela concéder le moins de points possibles face à des adversaires inférieurs sur le papier, comme c’est le cas ce soir.
Plus important encore, chaque joueur a conscience de son statut dans le groupe et du rôle qu’il occupe dans le projet sportif du club. On pense notamment à Payet qui a pu voir drastiquement chuter son temps de jeu au profit d’une activité plus importante dans le pressing. Des égos mis au placard afin de poursuivre des objectifs collectifs. Là aussi Tudor joue un rôle primordial, effectuant un coaching tôt en match qui s’avère payant. Il n’hésite pas à sortir les joueurs s’il voit que sa formation est en déséquilibre, et cela lui sourit puisque l’OM marque plus de la moitié de ses buts durant ce temps, en entame de seconde période.
Le point stat’
Lors des 5 derniers matchs à domicile, l’OM a encaissé en moyenne deux buts par rencontre. Comme souvent, les bleu et blanc sont plus à l’aise à l’extérieur sur cet exercice. Un trait de caractère qui commence à perdurer au fil des saisons, pour le plus grand désarroi des supporters.
Pour autant, les visiteurs ne se montrent pas plus rassurant au contraire. Vous vous souvenez de ce match épique pour clôturer magnifiquement la saison dernière ? Depuis, Strasbourg a toujours encaissé un but en déplacement. Ce qui le place parmi les pires dans le domaine au sein de la ligue.
Autre point intéressant, la formation du Grand Est est celle qui concède le plus de hors-jeu cette saison. Un élément à prendre en compte puisque, avec un système défensif bien rôdé depuis le début de la saison, cette défense à trois devra faire preuve d’exemplarité dans son alignement. L’OM utilise peu la profondeur, mais lorsque c’est le cas les attaquants le font bien puisque l’écurie concède, a contrario, le moins de hors-jeu.
Pour conclure, l’arbitre de ce match, Jérémie Pignard, a tendance à bien sanctionner l’OM, avec un ratio de 2,5 cartons par match en moyenne. Prudence sera donc de mise afin de ne pas subir le contrecoup de la semaine dernière.
Les groupes
Une seule et unique compétition reste à jouer, et pourtant l’OM y jette toutes ses forces. Forte de caractère et généreuse dans l’effort, cette formation tend à doubler la mise ce soir après une belle victoire contre Rennes précédemment.