En 2020, Maxime Lopez quittait l’OM après 4 saisons plutôt réussies. Depuis, le Franco-algérien évolue en Italie à Sassuolo. Retour sur le parcours de ce petit milieu de terrain très actif.
Un passage mouvementé à l’OM
Arrivé pour la saison 2016-17 à l’OM, le petit milieu de terrain, anciennement en équipe réserve, se retrouve très vite dans la cour des grands. Il sera dans le groupe pro de l’OM pour la première fois en novembre 2015 mais pas sur la feuille de match. Le 21 août 2016, il remplace Bouna Sarr contre l’EA Guingamp pour ses premières minutes en L1. Il délivrera même une passe décisive malgré la défaite (1-2). Il sera pour la première fois titulaire contre Bordeaux le 30 octobre et s’impose alors définitivement dans le 11 titulaire. Maxime Lopez aura disputé 150 matchs pour l’OM dont 105 en tant que titulaire, pour 5 buts. Parti de l’OM lors du mercato estival de 2020, il déclare trois ans après ne pas avoir été « protégé ».
« Honnêtement, je n’ai aucun regret. J’ai des moments de nostalgie. Je repense à ma première année à l’OM quand j’avais 18 ans. Tout allait bien, à ce moment-là… On me parlait du Barça. Lors de la première année à l’OM, il y a eu des moments de creux. Mais comme j’étais le petit jeune, on y a moins fait attention. C’est la seule année à Marseille où j’ai été protégé. Après on m’a tué. »
L’aventure italienne
Après quatre années sous les couleurs olympiennes, le minot quitte les Phocéens pour Sassuolo. Sous contrat jusqu’en 2025, il ne tarde pas à devenir un joueur essentiel de l’effectif italien. Pour sa première saison en Serie A, il dispute 29 matchs pour 2 buts. Il débute la saison suivante sur les mêmes bases (35 matchs joués – 2 buts) et s’impose définitivement comme titulaire indiscutable dans le groupe de Alissio Dionisi. Le finaliste de la C3 (2018) se plait désormais en Italie et va y rester au moins jusqu’en 2025. Celui qui porte désormais le numéro 27 est entrain de monter en puissance et de faire progresser son club petit à petit et appartient maintenant aux joueurs convoités par des cadors de serie A.
Son club ne peut plus se passer de lui puisque c’est lui le nouveau principal régulateur, maître du jeu et du temps de son équipe. En effet, il analyse maintenant parfaitement la partie, sait quand il faut accélérer, verticaliser ou encore temporiser. Le groupe ne peut plus se passer de lui et il a même été un des grands artificiers de la victoire contre la Roma (4/3) début mars. Celui qui avait la réputation de fragile physiquement, surtout contre les plus gros, a vraiment su hisser son niveau de jeu, au point de tenir tous les matchs pratiquement 90 minutes.