Le premier rendez-vous des Olympiens pour cette saison 2023-2024 est un déplacement en Grèce, pour y affronter le Panathinaïkós, en 3ème tour de qualification de la Ligue des Champions. Afin de préparer au mieux cette double confrontation, nous vous proposons une interview d’un supporter du club grec. Ce dernier relaye l’actualité du club en français, via son compte Twitter @paofcfrance.
Qui es-tu ? Depuis quand supportes-tu le Panathinaïkós et d’où te vient cette passion ?
Je m’appelle Mathieu, je vis vers Marseille et je supporte le Panathinaïkós depuis tout petit. Je suis d’origine grecque, je passais toutes mes vacances d’été là-bas. J’ai commencé une collection de maillot et ensuite à suivre le Panathinaïkós. Ma passion est venue comme ça.
Que représente le Panathinaïkós en Grèce ?
Le Panathinaïkos est un club très populaire en Grèce. (20 fois champion de Grèce et 19 fois vainqueur de la coupe nationale)
Comment décrirais-tu le jeu du Panathinaïkós ?
Le jeu du Panathinaïkós se base sur une défense solide. Avec le ballon, l’équipe cherche des ouvertures et la rapidité sur les ailes. La vista de Bernard compte dans le jeu de l’équipe.
Un point fort et un point faible ?
Nos points forts sont nos éléments offensifs qui sont très techniques et rapides.
Notre point faible est principalement défensif car en l’absence de Schenkeveld (le capitaine), la défense est perdue.
L’année dernière, le Panathinaïkós s’est fait éliminer en barrage de Conference League face au Slavia Prague. Cette année, ils jouent le 3ème tour de qualification de Ligue des Champions. Qu’est-ce qui a changé depuis l’année dernière ?
Déjà, l’effectif s’est amélioré avec des joueurs d’expérience. Ensuite, l’équipe se connaît mieux cette année que l’année dernière, car les recrues avaient mis du temps à arriver avant les matchs contre le Slavia Prague. Il y avait également eu des soucis d’arbitrage.
J’ai appris en préparant l’interview que le Panathinaïkós avait fait une finale de C1 en 71, perdue contre l’Ajax de Cruyff. Quelle est l’histoire du Panathinaïkós au niveau européen ?
L’histoire récente du Panathinaïkós est faite de beaux parcours dans les années 2000, avec notamment un quart de finale de Ligue des Champions en 2001-2002 face au FC Barcelone. Sinon, c’est le néant depuis plusieurs années.
Comment l’effectif s’est-il amélioré durant ce mercato ?
L’effectif s’est renforcé au milieu avec l’arrivée de Vilhena (en provenance de l’Espanyol Barcelone) et le retour de Zeca (ancien joueur de 2011 à 2018). Au niveau offensif, on a recruté Djuricic (en provenance de la Sampdoria de Gènes). Nous enregistrons également le retour de blessure de Aitor.
Qu’est-ce qui te fait le plus peur dans cette confrontation avec l’OM ?
Le manque d’expérience de l’équipe me fait peur face aux joueurs olympiens. Il ne faudra pas se manquer car en face, ils ont beaucoup d’expérience et de qualités individuelles.
On connaît l’ambiance du stade Vélodrome, comment décrirais-tu celle du stade Apóstolos Nikolaïdis ?
L’ambiance du stade est fabuleuse, c’est un petit stade d’environ 15 000 places mais il donne l’impression d’en avoir le triple. Je n’y suis jamais allé mais ça se ressent à travers les images et le son.
Merci à @paofcfrance de nous avoir accordé cette interview. Bon match et rendez-vous pour notre prochaine interview à l’occasion de la première journée de Ligue 1 (OM – Stade de Reims).
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