L’OM affrontait le Panathinaïkós dans un Vélodrome en feu. Toutefois, la ferveur des supporters et la bonne prestation marseillaise n’auront pas suffi à l’OM pour se qualifier.
Un démarrage parfait
L’Olympique de Marseille vivait un moment clé de sa saison. Marcelino l’a annoncé en conférence, l’équipe va avoir besoin de ses supporters pour mettre le feu au stade. Et le 12ème homme a rempli son rôle à merveille. Dans une ambiance magnifique, Pierre-Emerick Aubameyang a dégoupillé la grenade qu’est le stade Vélodrome qui a explosé après le premier but. Sur un service en profondeur de Sarr, le Gabonais a inscrit le premier but olympien dès la première minute en se débarrassant du gardien dans la profondeur. Par la suite, il n’a pas relâché la pression avec un tir de loin stoppé par le gardien quelques minutes plus tard.
L’équipe marseillaise a été impressionnante avec et sans ballon, à l’image d’Iliman Ndiaye. Le Sénégalais a enflammé le Vélodrome par ses prises de balle et ses dribbles. Il aura malheureusement manqué d’efficacité devant le but à plusieurs reprises (11′, 21′, 34′) , mais laisse entrevoir un potentiel formidable. Jonathan Clauss, auteur d’un excellent match, aurait pu inscrire le second but sur une reprise de volée hors de la surface. Toutefois, celle-ci est légèrement déviée et n’atteint pas le cadre. L’OM pousse, mais n’arrive pas à inscrire ce but synonyme de potentielle qualification. C’est finalement quelques secondes avant la fin de la première mi-temps qu’Aubameyang inscrit un doublé sur un caviar de Clauss.
Un scénario digne de l’OM…
De retour des vestiaires, le rythme baisse et le Panathinaïkós se procure plus d’occasions. Les Marseillais créent peu de situations dangereuses. Le tir de Sarr au ras du sol sera stoppé par le gardien (61′), tandis que Vitinha, rentré à la 80ème minute, manquera le cadre sur sa première occasion. Dans les dernières minutes, les Olympiens reculent de plus en plus et concèdent beaucoup de frappes. Heureusement, Pau López est solide sur sa ligne et stoppe les tirs venant à lui.
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L’OM aurait même pu penser inscrire un troisième but. Guendouzi, entré en jeu plus tôt dans le match, est bousculé dans le dos dans la surface à la 90+3′. L’arbitre et la VAR ne bronchent pas. Le penalty n’est pas accordé. Il reste seulement un dernier corner auquel résister pour se qualifier. Malheureusement, le destin en a décidé autrement puisque Guendouzi va toucher le ballon de la main sur ce corner. Après vérification, l’arbitre accorde un penalty aux Grecs. Ionnadis prend ses responsabilités et inscrit le but de l’espoir pour le Panathinaïkós.
Des prolongations à rebondissements
Le match se poursuit donc aux prolongations, alors que les Marseillais n’ont plus de solutions offensives et que les latéraux sont criblés de crampes. L’équipe marseillaise puise dans ses ressources et assaille les cages grecques, les adversaires défendent comme des lions. Le club de la Canebière pense inscrire à deux reprises le but de la délivrance. Premièrement, Veretout, trouve Vitinha en retrait dans la surface. La frappe est bien exécutée, mais un défenseur sauve sur sa ligne (105′). En seconde période, le Portugais inscrit enfin son but sur un centre de Guendouzi. Encore une fois, le destin est contre l’OM et le but est refusé pour un hors-jeu. Toutefois, ce n’est pas Vitinha qui est signalé, mais Ismaïla Sarr, au premier poteau, qui est en position de hors-jeu de quelques millimètres.
L’arbitre jugeant que celui-ci fait action de jeu, le but est donc refusé. Un coup de massue de plus pour les Olympiens qui n’arriveront pas à éviter la séance de tir au but. Guendouzi, premier tireur côté olympien, loupe son penalty. Par la suite, Rubén Blanco, qui a remplacé Pau López, avant le coup de sifflet final, n’a pas réussi à stopper un penalty.
L’OM remporte donc ce match, mais ne se qualifie pas pour les barrages de LDC au terme d’une séance de tir au but.