Arrivé il y a maintenant an à Marseille après une coupe du Monde de haut niveau au Qatar, l’international marocain ne s’est pas encore imposé.
Une nonchalance agaçante
Très décrié pour son manque d’implication par certains supporters, le Marocain est loin de faire l’unanimité. Souvent trop neutre avec le ballon, il n’a pour l’instant pas donné pleinement satisfaction. Jugé trop frêle par certains pour jouer dans l’entrejeu, Ounahi divise. S’il est sûr qu’il ne sera jamais un énorme ratisseur de ballon, il a cependant un très gros volume de jeu qui peut lui permettre de donner le tempo comme sur le but de Veretout face à Montpellier, où Ounahi va hériter du cuir trois fois dans l’action et où à chaque fois, en deux touches de balle, il orientera le jeu proprement. Souvent juste avec le ballon, le Marocain ne s’est cependant pas montré assez protagoniste en ce début de saison. Capable de geste de classe comme ses buts face à Reims et Rennes, l’ancien Angevin donne l’impression d’en avoir encore beaucoup sous le pied.
Baladé de poste en poste
Depuis le début de saison, Azzedine Ounahi a évolué à 3 postes différents. Milieu offensif gauche, sous Marcelino, en sentinelle pour pallier les absences de Rongier et Kondogbia dans le 5-3-2 de Gattuso, et en 8, que ce soit dans un 4-3-3 ou plus récemment en 5-3-2. S’il n’a donné pleinement satisfaction dans aucun de ces postes, c’est sûrement l’animation qui est vraiment embêtante. Révélé à la coupe du Monde dans une sélection du Maroc extrêmement bien huilée, Ounahi semble dépendant d’un collectif cohérent pour montrer l’étendue de son talent.
Appelé par son sélectionneur, Walid Regragui, pour représenter sa nation, on espère que la CAN va lui permettre de retrouver son meilleur niveau dans une équipe qui l’a révélé aux yeux du grand public.
