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PROCHAINS MATCHS

L’OM made in Senegal

L’OM est bien connu pour sa proximité avec l’Afrique et de nombreux joueurs sont passés au club. Il y a entre autres le Sénégal, avec qui Marseille a un lien particulier et qui nous a gracieusement offert des portraits qu’on n’oubliera pas de si tôt. Rétrospective pour vous…

XXe siècle

Boubacar Sarr (1951)

L’avant-centre aurait pu connaître le sud de la France durant toute sa carrière s’il n’était pas parti quatre ans au PSG entre ses deux passages à l’OM. En effet, il débarque à Marseille en juillet 1975, après être arrivé en France par le biais du SC Toulon. Il joue une saison, pour être prêté par la suite à l’AS Cannes. Après une pige, il vient à Marseille pour deux saisons, avant de s’envoler pour la capitale.

« A Marseille, j’ai gardé aussi des contacts, mes potes de l’époque comme Trésor, Migeon, Charrier. L’OM n’oublie pas ses anciens, on est invité une ou deux fois par an au Vélodrome pour un match, une soirée. Après Paris, je suis revenu à Marseille, j’ai vécu là-bas. A cette époque, la rivalité OM-PSG n’existait pas. Elle a été fabriquée avec Tapie et Canal +. »

– Boubacar Sarr pour But!FootballClub.fr

Sarr, pour ses trois premières saisons à l’OM, joue 126 matchs. Côté but, il démarre en douceur avec 12 pions, puis connait sa deuxième meilleure saison avec 22 buts. Enfin, durant la saison précédant son départ pour Paris, il ne voit plus beaucoup les cages adverses et en 40 matchs, il marque neuf petits buts.

À son retour en Phocée, à l’été 83, il goûte à la D2 mais effectue une saison très prolifique (25 buts), aidant grandement son équipe à finir deuxième et à remonter en D1.

Il quitte finalement le club dans la foulée, mais ne part pas très loin, puisqu’il rejoint le FC Martigues.

Abdoulaye Diallo (1963)

Principalement ailier droit, il n’a connu que trois clubs dans sa carrière qui aura duré une dizaine d’année. C’est tout d’abord au Sénégal, naturellement, qu’il commence. Mais c’est bien à l’OM qu’il reste le plus longtemps : de 1983 à 1990. Sept saisons à fouler les pelouses avec le maillot bleu et blanc sur le dos. Arrivé libre en France, il pose ses valises au Vieux-Port à l’été 83.

Et sept ans plus tard, il repart avec une coupe de France (1989) et deux championnats (1989 et 1990) dans ses affaires. Direction la Corse et Bastia, libre également.

« L’arrivée à l’OM et la montée en D1 avec l’équipe des Minots, les Gransart, Anigo, Levy, Pascal, l’époque Tapie et ses stars, Papin, Waddle, Francescoli, le doublé coupe-championnat en 89; on formait une vraie bande de copains, on se sentait si fort qu’à l’échauffement, tu étais déjà sûr à 50 % de gagner… »

– Abdoulaye Diallo

Finalement, ses statistiques se résument à 183 matchs et 22 buts. Pour ses premières saisons, la titularisation n’était pas vraiment pour lui, puis le nombre de matchs a augmenté au fur et à mesure que le temps passait. Malgré peu de buts en autant de matchs, il a su garder une belle place au sein d’un effectif fourni. En somme, un joueur plus fidèle que décisif.

Les années 2000

Lamine Sakho (1977)

Natif de Louga, il a exploré un peu les quatre coins de la France. Il débute à Nîmes, puis remonte à Lens, pour redescendre à Marseille en janvier 2002. En tant que grand espoir, il ne brille pas tant que ça dans les corons mais l’OM s’attache tout de même ses services. Impressionné notamment par son doublé lors d’un Lens-OM. Il est jeune et a déjà fait ses preuves chez les Artésiens, c’est ainsi que Marseille est séduit.

Sous les ordres d’Alain Perrin, il joue deux ans et demi pour l’OM avant de partir en prêt à Leeds pour une saison. Ses performances sont en effet peu convaincantes, avant l’Angleterre c’est 46 matchs et 11 buts. Il revient ensuite six mois mais ne fait plus partie de l’effectif, ne jouant alors aucun match. Saint-Étienne s’y intéresse et vient se l’octroyer à l’hiver 2005.

Sylvain N’Diaye (1976)

Franco-Sénégalais, milieu défensif et Olympien pendant deux saisons : 2003-2004 et 2004-2005. C’est le LOSC qui le lâche librement à l’été 2003.
Pour cause de concurrence, sa place de titulaire n’est pas indiscutable mais il joue tout de même 36 matchs toutes compétitions confondues, dont 28 titularisations. La présence de coupe d’Europe l’aide bien évidemment à engranger du temps de jeu et à se montrer aux yeux des autres clubs. Surtout avec ce parcours magnifique en Ligue Europa, qui emmène toute l’équipe phocéenne en finale, avec un Drogba de feu (défaite 2-0 face à Valence).

Mais en parallèle, l’OM termine septième du championnat et doit se contenter d’une saison sans Europe l’année suivante. N’Diaye ne joue que 24 matchs dont 16 titularisations. Ce qui reste peu si l’on veut espérer une place de luxe dans le XI de José Anigo ou de Philippe Troussier, qui se succèdent en peu de temps.

L’Espagne finit par lorgner sur son profil. Arrivé en fin de contrat et sans avenir dans la tête du coach, il s’envole pour Levante.
Juste avant de prendre la route, il remporte tout de même la coupe Intertoto 2005.

Habib Beye (1977)

Les jeunes d’aujourd’hui le connaissent en tant que consultant pour Canal+ mais Habib Beye est bel et bien passé par l’OM dans sa carrière footballistique. Et pas un passage express. Il est formé en tant que défenseur central au PSG mais c’est à Strasbourg qu’il fait ses premiers pas professionnels. Il engrange de l’expérience et l’OM vient le chercher au mercato estival de 2003 pour un peu plus d’un million d’euros.

Le voilà marseillais et pour sa première saison, il se voit assez souvent titularisé mais pas encore de façon indiscutable. Il alterne également entre défense centrale et côté droit. Des choix spéciaux, orchestrés par Alain Perrin, qui a pourtant bien besoin d’un latéral à ce moment-là et qui ne voit pas Habib comme un choix évident. Le Sénégalais doit attendre l’arrivée d’Anigo pour se voir attribuer enfin une place dans le XI.

En effet, pour la saison 2004-2005, il joue quasi la totalité des matchs de l’OM : 38 matchs, un but et trois passes décisives. Et le poste d’arrière droit lui colle de plus en plus à la peau. Une place qui n’est pas injustifiée puisque Beye est élu meilleur olympien de la saison et meilleur arrière droit de Ligue 1.

Les trois saisons suivantes se ressemblent. Il passe même un cap en enfilant le brassard de capitaine lors de la saison 2006-2007.
Malheureusement pour l’OM, difficile de garder son joueur et Newcastle le chope dans les derniers instants du mercato, pour 2,8 millions d’euros. Laissant derrière lui 174 matchs et de bons et loyaux services à la planète Marseille.

Aujourd’hui, l’envie de devenir un entraîneur le pousse à passer ses diplômes. Et un jour, qui sait, il passera par l’OM. C’est en tout cas son plus grand souhait.

*Peuple Olympien a accordé une interview à Leyti N’Diaye en juin dernier. Retrouvez-là ici : Leyti N’Diaye : “fier de ma carrière malgré mes blessures”.

Mamadou Niang (1979)

Autre figure marquante du club : Mamadou Niang. De par ses 227 matchs (rien que ça) et ses 100 buts, il s’est permis de rester gravé dans les mémoires des supporters marseillais.

Une légende marseillaise qui a débuté à Troyes au tout début du siècle. Après des passages à Metz et à Strasbourg, c’est à Marseille qu’il s’arrête pour écrire les plus belles pages de sa carrière.
Il connait plusieurs entraîneurs en cinq ans, de Jean Fernandez à Didier Deschamps, mais a toujours su justifier sa présence dans le XI.
Dès sa première saison, Niang joue titulaire et alterne entre avant-centre et ailier. Il marque 17 buts et délivre huit passes décisives. Un ratio plus que satisfaisant pour une recrue déjà adoptée.

« L’ambiance du stade Vélodrome, la ferveur des supporters, tout cela m’a mis en confiance rapidement. »

– Mamadou Niang

Il lui faut un temps d’adaptation, c’est bien normal. Mais c’est rapidement qu’il prend ses marques et devient un leader de l’équipe, après le départ entre autres de Djibril Cissé. La saison suivante, Niang ne reste sur le banc qu’une seule fois. À nouveau, il explose les compteurs et marque 18 buts pour 10 passes décisives. Marseille commence à être habitué.

Même refrain l’année suivante, avec la Ligue des Champions, il bat son record de buts marqués.
2008-2009 est marquée par un premier bémol et une fracture du pied. Il rate quelques matchs logiquement mais cela ne l’empêche pas de claquer à nouveau une vingtaine de buts. Inarrêtable Mamad’ !
Puis des rumeurs de départ inquiètent le club, avec le départ de Gerets, mais le Sénégalais décide de rester et même de prolonger son contrat jusqu’en 2016.

Toujours dans sa moyenne en 2009-2010, avec l’arrivée de Deschamps : 22 buts et 10 passes décisives. Une régularité hors-pair pour un buteur monstrueux. Et un brassard de capitaine avec le départ de Cana.
Mais au sommet de son art, il quitte la Canebière pour la Turquie. Jean-Claude Dassier ne veut pas entendre parler d’un départ mais finalement laisse Fenerbahce le convaincre avec neuf millions d’euros.

Par la suite, Mamadou Niang ne retrouvera plus vraiment son niveau et sa stabilité, enchaînant les clubs. Mais aujourd’hui il reste tout autant attaché au club et à la région, puisqu’il est devenu directeur sportif de l’Athlético Marseille.
Il pointe à la neuvième place du classement des meilleurs buteurs de l’OM.

Les années 2010

Souleymane Diawara (1978)

Souley’ est tout simplement un joueur marquant de l’histoire de l’OM de par ses 164 matchs et 11 buts. Le défenseur sénégalais a parcouru la France mais c’est bien à Marseille qu’il effectue le plus de matchs, en cinq saisons (de 2009-2010 à 2013-2014).

Retrouvez le dossier que la rédaction lui a consacré pour le XI de la décennie : [XI de la décennie] Souleymane Diawara, un roc loco.

Ainsi que la superbe interview que Peuple Olympien lui a accordé en juin dernier : Souleymane Diawara : “À Marseille, le foot c’est une religion”.

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