À l’occasion de la quatrième journée de ligue Europa, l’OM se déplace sur la pelouse de l’AEK Athènes. Afin de préparer au mieux la rencontre, nous vous proposons une interview de @AEK_France. Vous saurez tout ce qu’il faut savoir sur l’adversaire de l’OM.
Après avoir fini champion de Grèce la saison dernière, comment se passe votre début de saison ?
Le début de saison est très mouvementé à défaut d’être excellent. On a commencé assez tôt avec les préliminaires face à Zagreb puis Antwerp. Nous avons tous plus été marqués par l’assassinat d’un de nos supporters par les hooligans de Zagreb plutôt que par le sportif. Mais bon, les scénarios ont été assez fous, notamment contre Zagreb. Au final, on se retrouve en Europa League dans un énorme groupe et un peu en retard en championnat sur le Panathinaïkos. Mais la saison est encore longue.
Que représente l’AEK Athènes en Grèce ?
L’AEK est un des clubs les plus populaires de Grèce. De l’étranger, on connaît plus le Panathinaïkos et l’Olympiakos, mais l’AEK a une énorme fanbase à Athènes et partout en Grèce. A part quand on joue contre l’un des gros, on a énormément de supporters dans tous les stades grecs. L’AEK est un club qui bénéficie d’une grande cote de popularité, notamment de par son histoire unique.
Quel est l’objectif pour l’AEK dans cette ligue Europa ?
Avant le tirage, l’objectif en Europa League était sûrement de sortir des poules et de faire bonne figure. Juste après le tirage, c’était de faire du mieux possible dans cette poule relevée et éviter de finir dernier. Au fur et à mesure des matchs, notamment avec la victoire inaugurale à Brighton et les états de formes assez critiques des adversaires, on se dit qu’on a une carte à jouer. Si tu me demandes aujourd’hui, il y a pas un Aektzi qui va te dire qu’on devrait pas viser l’une des deux premières places de cette poule. Mais soyons honnêtes, avec une 3ème place, on sera pas en colère, même si on sent tous qu’il y a la place.
Comment décrirez-vous le jeu de l’AEK ?
J’ai rarement vu un aussi beau jeu de l’AEK que sous Almeyda. Cette saison, ce n’est pas toujours parfait comme vous l’avez vu à l’aller, mais on propose du beau football tout en dégageant une sérénité et une solidité rare pour notre club. On a un réservoir offensif assez fourni, et même si ce n’est pas toujours étincelant devant, n’importe qui est capable de marquer à tout moment.
Pour vous, qu’est ce qui a manqué à l’AEK au match aller ?
À l’aller, le fait du match c’est la boulette du gardien qui le fait basculer définitivement. On ne faisait pas notre meilleure première mi-temps. En seconde, on était plutôt pas mal et on venait d’égaliser. J’avais l’impression que le momentum avait peut-être basculé en notre faveur et qu’on pouvait aller chercher les 3 points. Mais le penalty et le carton rouge du gardien ont mis fin à tout suspense.
On connaît l’ambiance du stade vélodrome, comment décrirez-vous celle du stade Agia Sofia ?
C’est une magnifique ambiance ! On a retrouvé notre stade l’an dernier après plus de 20 ans dans le trop grand stade olympique. Dans les gros matchs, l’ambiance est toujours bouillante. Le club essaie de réduire l’usage des fumigènes donc pas certain qu’il y en ait. En revanche, en termes de bruit là ce sera quelque chose, le stade est une véritable cuvette et tout résonne fort.
Merci à AEK Athènes France d’avoir pris le temps de répondre à nos questions. Bon match et rendez-vous pour notre prochaine interview.