L’affaire Neymar/Álvaro n’est pas encore terminée. L’impact de ce duel a eu un effet négatif sur le joueur… Affecté et touché depuis le Classico bouillant du 13 septembre, l’Espagnol se défend encore aujourd’hui et clame que les supposés propos racistes n’ont jamais existé.
Une affaire qui dure…
Déjà 10 jours que les péripéties du Classico font le tour des réseaux et que des débats permanents éclatent à tout va. Neymar est une victime, Álvaro un raciste… Puis Neymar est un menteur et Álvaro est soutenu par tout le peuple marseillais. De nombreuses analyses ont d’ailleurs été effectuées, afin de déceler le vrai du faux.
Bien évidemment, nous, Marseillais, souhaitons que ces accusations soient oubliées et que tout s’éclaire sur l’innocence du défenseur espagnol. Pour, non seulement, plus de sérénité dans la Team OM, mais surtout pour la forme morale voire physique d’Álvaro.
En effet, le défenseur marseillais est affecté par toutes ces accusations, bien qu’elles soient infondées et hâtives pour lui. Mais la divulgation, par exemple, de son numéro de téléphone est l’une des gouttes d’eau qui a fait déborder le vase. Cet incident a d’ailleurs fait l’objet d’une plainte, déposée par l’OM.
Une accalmie semblait apparaître en début de semaine, entre les deux camps. Mais chez les supporters, impossible de stopper tout débat et toute critique. Le racisme est un sujet délicat dans le monde du sport et du football particulièrement. Peu importe les victimes et les coupables, l’affaire peut durer encore et encore…
Mais ce lundi, lendemain du nul face au LOSC (1-1), l’OM, préférant laisser couler la semaine, a rencontré l’Espagnol au centre RLD afin de discuter et d’entendre le fond de sa pensée.
Un défenseur affaibli
Une émotion vive
Selon RMC, Álvaro s’est montré très ému. Il a « juré » devant tous qu’aucun propos raciste n’était sorti de sa bouche lors de cette fameuse altercation. Ce qu’il souhaite plus que tout, c’est mettre les choses au clair avec le Parisien et en terminer avec ces accusations.
C’est en tout cas un soulagement pour lui d’avoir pu s’exprimer devant les représentants des supporters, qui sont l’identité du club avant tout.
Mais dans la foulée, il n’a pas eu peur non plus d’affirmer qu’un départ n’était pas à exclure en cas de débordement :
« Si vous ne me croyez pas, si je suis un problème, alors j’accepte de partir et de quitter l’OM sans la moindre indemnité. »
– Álvaro
Malgré ces mots, l’Espagnol réitère son amour pour Marseille et pour l’équipe. Ainsi, cette controverse l’a tant affecté qu’il est prêt à quitter le club qu’il aime tant. C’est dire la vive émotion que cela a pu lui provoquer.
Un affect qui se propage
Et physiquement, il ne le cache pas, sur le terrain il a été moins bon depuis, comme toute l’équipe certes, mais le Classico a laissé des traces et sa tête est ailleurs quand le match commence.
Concernant ses proches, l’affaire reste virulente également. Ses proches le vivent plutôt mal et peuvent en faire les frais. Par le biais de la colère et d’un sentiment d’incompréhension, puisqu’eux, le connaissent particulièrement bien.
Les supporters, marseillais comme parisiens, se sentent aussi touchés par la polémique. Il est difficile de juger sans preuves mais beaucoup le font tout de même. Et cela entraîne une déferlante de la Twittosphère notamment, ou encore sur les plateaux télés. De ce côté-ci, cela ne risque pas de s’apaiser de si tôt…
Enfin, pour la LFP, un climat apaisant se doit d’être instauré. Après avoir écouté Neymar, ils attendent notre défenseur central ce jeudi soir. Par la suite, le dossier sera approfondi le 30 septembre.
Dans ce même article, on apprend que Di Maria écope de 4 matchs de suspension pour son crachat envers l’Espagnol.
Ce Classico aura définitivement laissé des traces…
Espérons qu’Alvaro reprenne le dessus, mais ces histoires en veux tu en voilà commencent à me courir sur le haricot. Laissons jouer ces mecs au foot en paix.
Les accusations et lynchages sans preuve, c’est vraiment le pire truc qu’ait porté cette culture de l’instant dans laquelle on baigne.
Les gens préfèrent insulter que vérifier. Ce monde est bien, bien moche.