Ismaïla Sarr réalise une première moitié de saison très mitigée. Le Sénégalais s’est montré décisif en tout début de saison mais enchaîne les mauvaises performances depuis plusieurs semaines.
Des débuts prometteurs
Ismaïla Sarr arrive à Marseille en provenance de Watford contre 13 millions d’euros. Il s’illustre lors de ses premiers matchs avec une passe décisive pendant la première journée de Ligue 1 face à Reims et une autre, trois jours plus tard, contre le Panathinaïkos, en match de qualification pour la Ligue des Champions.
Suite à cela, Il marque deux buts en deux matchs en championnat et devient même le meilleur buteur de l’OM. Il se blesse à l’ischio en septembre et manque deux rencontres de Ligue 1 dont celle face à Paris. Il reprend part à la compétition en rentrant à 15 minutes de la fin, face à Monaco, puis dispute la quasi entièreté du match suivant contre le Havre où il inscrit un but.
L’ancien Rennais semblait repartir sur les mêmes bases qu’au début de saison mais les nombreux déchets qui pullulent son jeu sont la principale cause de ses mauvaises performances. Trop maladroit dans ses gestes, son temps de jeu se restreint au point de passer d’un statut de titulaire à celui de remplaçant.
Victime d’un changement de système
Hormis un but sans importance à la 93e lors du match retour face à l’AEK Athènes début novembre, Ismaïla Sarr ne s’est plus jamais montré décisif avec l’Olympique de Marseille.
Dans un premier temps, son jeu trop brouillon l’éloigne petit à petit des rectangles verts. Des profils comme celui d’Iliman Ndiaye ou de Joaquin Correa lui sont préférés. Dans un second temps, Gennaro Gattuso a changé son système de jeu, passant d’un 4-2-3-1 à un 3-5-2 (ou 5-3-2). Avec la première formation, le natif de Saint-Louis évoluait à son poste de prédilection, ailier.
Désormais, il n’a plus sa place dans la nouvelle tactique du coach italien. Ce sont Jonathan Clauss, Amir Murillo ou Renan Lodi qui jouent sur les ailes en tant que piston. De ce fait, l’ancien joueur de Championship ne connaît désormais que des bouts de match, lui qui disputait la plupart de ces derniers, quelques mois auparavant.
Les rares fois où il entre en jeu, c’est pour jouer attaquant de pointe dans les dernières minutes, afin de prendre la défense adverse de vitesse. Mais l’ex grenat s’emmêle souvent les pinceaux et n’arrive plus à faire mouche devant la cage adverse.
Ismaïla Sarr doit remettre les pendules à l’heure pour la deuxième partie de saison. Il a des qualités mais montre trop de maladresse dans ses mouvements. S’il arrive à régler la mire pour l’année 2024, il pourrait se montrer très dangereux.