Capable du meilleur comme du pire, Leonardo Balerdi a évolué à un bon niveau en cette première partie de saison, mais trop d’erreurs flagrantes l’empêchent de passer un cap.
Nice et Lens, des matchs représentatifs
Après un début de saison plutôt bon mais où il n’a pas démarré tous les matchs (4 titularisations en 8 matchs), à l’Allianz Riviera, l’Argentin est aligné au côté de Chancel Mbemba. Pendant 70 minutes, l’ex de Dortmund est infranchissable, que ce soit dans le duel aérien ou au sol, il permet au bloc marseillais des récupérations très hautes.
Seulement, à la 75ème minute, il écope d’un jaune pour contestation. Le jeu reprend, une minute plus tard, dans un contact avec Guessand, Ruddy Buquet sanctionne l’attaquant niçois mais Leo semble en retard. Un duel plus tard, le Phocéen commet une faute aux abords de la surface de réparation et est sanctionné d’un deuxième jaune, synonyme d’expulsion. Le coup-franc permet à Nice de marquer l’unique but du match. Malgré 70 minutes de haute volée où il musèle Terem Moffi, Leo Balerdi sort de son match en 5 minutes et coûte la défaite à son équipe.
Bis repetita deux semaines après, à Lens. Dans un match terne et très pauvre techniquement, l’ancien défenseur de Boca Juniors fait un match plutôt bon où il tient bien Wahi. Seulement, en toute fin de match, sur corner, il lâche le marquage de son adversaire Gradit qui offre la victoire aux sang et or. En l’espace de 2 rencontres, où il est à chaque fois dans les Marseillais les plus performants, Balerdi coûte deux défaites par ses erreurs défensives.
En progression malgré tout
Depuis le match contre Lyon, l’OM est repassé dans une formation à 3 centraux. Un dispositif plus adapté aux qualités de Balerdi. En effet, son positionnement axe gauche permet de limiter la dangerosité de ses erreurs tout en lui laissant plus de temps à la relance. Que ce soit avec une transversale vers Clauss à l’opposé, du jeu au sol vers le couloir gauche ou par la conduite, l’Argentin est souvent le défenseur le plus protagoniste de l’OM.
Sans ballon, une progression est aussi visible. Souvent critiqué à cause de ses reculs freins à rallonge, il jaillit bien plus souvent dans les pieds de son adversaire. Il s’est aussi amélioré sur son jeu de tête, bien qu’il ne soit pas encore assez dangereux sur corner offensif.
Un des rares qui arrive à hisser son niveau
L’Argentin est un des rares Olympiens qui arrive à se mettre au niveau quand l’adversité est plus élevée. Une de ses qualités principales est qu’il ne se renie jamais. Par exemple, au match retour face à Brighton, lorsque l’OM est mis dans les cordes par le pressing des hommes de De Zerbi, les rares bouffées d’oxygènes viennent de lui. Balerdi est un des seuls Olympiens à essayer de construire sous pression. Sa capacité à gagner du terrain balle au pied et son jeu long ont été une des rares satisfactions du match.
Annoncé comme transférable, Leo Balerdi finit cette première partie de championnat avec les mêmes interrogations qu’en début de saison. Le talent est indéniable mais quand va-t-il parvenir à être constant et devenir un défenseur enfin fiable ?