Il ne sera resté que trois mois. Un passage express digne d’un intérim’. Un bilan sur l’Espagnol est difficile à détailler, mais revenons tout de même sur la préparation et les quelques matchs officiels qu’il a pu effectuer sur le banc olympien.
Peu de satisfaction en termes de résultats
Tudor partant, Longoria devait trouver un coach assez rapidement pour passer la préparation plus sereinement. Mais c’est seulement à deux semaines de la reprise que Marcelino signe son contrat. Au final, les supporters ont eu chaud mais le nouvel entraîneur est bien là pour activer le mercato et mettre en place son jeu au sein du groupe.
Cela dit, Marcelino n’était pas le nom le plus savoureux parmi les rumeurs qui circulaient. Gallardo et Fonseca étaient cités par exemple mais c’est finalement l’Espagnol, ami de Longoria, qui débarque en Phocée. Il était alors sans club après son passage à l’Athletic Bilbao.
Il démarre officiellement le 9 août en qualifications pour la Ligue des Champions, face au Panathinaïkos. Défaite 1-0 et déjà des frayeurs pour le retour. Le match face à Reims qui démarre la saison en championnat se termine mieux. Mais l’enchainement des matchs alors que la saison commence à peine n’est pas tâche aisée pour Marcelino. Qui doit aussi gérer une pression face à la qualification en Ligue des Champions.
L’élimination désolante a finalement lieu mais ne l’empêche pas d’enchaîner avec quatre matchs sans défaites (1 victoire et 3 nuls). Mais les points se perdent en route. Ne pas perdre ne signifie pas toujours briller.
Fuyant un contexte tendu
En coulisse, des « supporters » se révoltent et souhaitent du changement au sein du club. La tension monte entre les deux camps. Marcelino, entre autres, est pris pour cible et ne supporte pas cette pression soudaine, caractérisée aussi par une réunion houleuse organisée par la suite. Des rumeurs de menace de mort sont mêmes évoquées. L’ancien entraîneur de Villarreal ne veut plus de cette situation et décide de faire ses bagages.
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Après seulement sept matchs, il rend le travail de Longoria plus complexe encore. Le président doit de nouveau trouver un coach tout en doutant réellement de sa présence à l’OM. Les deux étant amis et les limites étant franchies par quelques individus sauvages, Longoria n’est pas serein.
Finalement, Marcelino n’aura eu le temps de s’exprimer pleinement au sein du club et nul ne sait ce qui se serait passé par la suite, sportivement. En attendant, il est difficile de critiquer ou d’encenser le passage de l’Espagnol.
