Ce vendredi après-midi, le buteur Argentin Darío Benedetto et le coach André Villas-Boas était présents devant les journalistes.
Darío Benedetto « C’est compliqué mais j’avance petit à petit. A mes début je ne parlais pas du tout le Français, aujourd’hui j’arrive à comprendre. »
« Quand je suis arrivé, j’étais blessé, je n’étais pas bien physiquement, mais maintenant je vous confirme que je suis à 100% tant physiquement que mentalement. Le groupe va bien, la trêve nous a permis de modifier certaines choses pour gagner des matchs. On a quelques joueurs qui ne sont pas disponibles comme Alvaro ou Kamara. Maintenant il y a des jeunes qui sont là. Je pense que nous avons des grands joueurs et nous pouvons atteindre de grandes choses. Quand j’étais au Gimnasia, l’entraîneur me demandait de sortir de la surface et de participer. J’ai appris. Après, ça dépend des entraîneurs, certains m’ont demandé de rester dans la surface. Ici, André m’a demandé de participer, j’en suis heureux. Il y a de grands supporters. Ce club me fait penser au foot Argentin. Je remercie tous nos supporters et les gens qui m’ont accueilli. Je me sens très bien ici. »
« En ce qui concerne la langue Française, j’assiste deux fois par semaine à des cours de Français. C’est compliqué mais j’avance petit à petit. A mes début je ne parlais pas du tout le Français, aujourd’hui j’arrive à comprendre. Les cartons font partie du jeu. On ne veut pas en avoir, mais vous savez lors d’une dispute dans le jeu, on peut arriver en retard sur un tacle et prendre un carton. »
« Il faut faire attention. Je veux être présent lors des gros matchs comme par exemple le PSG. Vous pouvez être sûr que je ne prendrais pas de carton lors du prochain match. La pression, je l’ai envers moi-même. Lors de chaque match, je veux toujours essayer de marquer. Mais non, je n’ai pas de pression extérieure. Oui, je regarderai le match de Boca la semaine prochaine. Je suis confiant pour eux. On peut rentrer dans les objectifs, mais pour cela il faut qu’on soit tous très engagés, on a les joueurs nécessaires, il va falloir travailler. On doit tous prendre le même chemin. »
André Villas-Boas : « Lihadji et son agent ont rencontré Andoni. On aurait aimé qu’il ait déjà signé pour que je lui donne du temps de jeu. »
« Durant la trêve, on a travaillé normalement, on a travaillé sur différents aspects On en a profité pour faire un match. L’objectif reste établit sur la saison, si à la fin de la saison je le rate c’est moi le responsable. Ensuite ce sera à la direction de décider pour savoir si je reste ou non. Sakai est un peu fatigué du voyage qu’il a fait avec le Japon. Il est arrivé tard mercredi, on a fait une récup hier et aujourd’hui il s’est entrainé avec le groupe. Radonjic a bien jouer avec la Serbie Steve se sent bien. »
« Pour Kamara c’est un peu plus difficile pour lui car il a joué le premier match et pas le 2eme. Mais physiquement il se sent bien. Dimitri Payet a joué contre le Cap-Vert et il a très bien joué. Alvaro fait une belle récupération. Il ne devrait pas jouer contre Strasbourg mais très probablement contre le PSG, je l’espère. Nos derniers matchs nous ont mit de grosses difficultés, c’est insuffisant. On est incapable de gagner au Vélodrome et d’offrir une victoire aux supporters. Radonjic était titulaire contre Amiens, il a aussi jouer avec la Serbie. C’est bien pour lui, ça lui donne de la confiance. On attends encore un peu plus de lui. Quand il est au maximum de son niveau il peut être extra. »
« J’ai fais 10 ans de carrière dans le foot, j’ai toujours assumé ma responsabilité lors d’une défaite. Quand tu gagnes tu es responsable de la victoire, avec les joueurs. Quand tu perds c’est l’entraineur le responsable. Rudi Garcia, je l’ai croisé à un meeting d’entraîneur. Il reste un grand entraîneur et un adversaire principal. Je pense que le peuple Olympien va accueillir Rudi comme un rival. On a essayé de jouer à 3 aux Etats-Unis. Strasbourg est une équipe qui joue à 3 ou à 5, ça dépends comment tu le regarde. Ca reste une possibilité. »
« On ne peut pas déconnecter le match de Montpellier des quatre matchs suivants. Nous sommes capables de faire mieux. On cherche à résoudre le problème. La solution pourrait être de mettre le premier but et nous pas de le prendre. Lihadji et son agent ont rencontré Andoni. On aurait aimé qu’il ait déjà signé pour que je lui donne du temps de jeu. On n’a rien à gagner à mettre un jeune qui va te quitter après. Une réunion a été faite et on est près d’un accord. »
« Le plus important dans un club, c’est la communication. Je préfère quand les dirigeants sont présents. Je rappelle que Jacques-Henri est suspendu pour son intervention contre Montpellier. Le plus important c’est la communication de tout le monde. En Angleterre, les présidents sont inexistant, voir presque inutile. Je préfère le fonctionnement d’ici. »