Après une trêve internationale et une défaite face au Paris FC (1-3), les Olympiennes retrouvent le rectangle vert de l’OM Campus. Elles y affrontent le FC Metz, samedi 12 octobre, à 14h30.
Le début de saison très peu convaincant ne présage rien de bon, mais pourquoi ne pas se relancer face à moins bien classé que soi ?
Pauvre en attaque, riche en défaite
Réelle ou non, cette expression décrit bien le début de saison des joueuses de l’OM. Avec seulement 3 buts marqués contre 13 encaissés, le calcul ne nous rend pas optimistes.
L’efficacité offensive n’est pas de mise, malgré la présence de Cindy Caputo ou encore Mickaella Cardia, toutes deux à l’OM depuis 2014. Ou encore, celle de Sarah Palacin, 31 ans et donc expérimentée.
Cela dit, même en étant première de leur groupe, en D2, la saison dernière, la meilleure buteuse de l’équipe n’était qu’à 6 malheureuses réalisations (Cindy Caputo).
En effet, la défense fut bien plus solide, ce qui les amena au championnat supérieur. Chose, donc, qu’il va falloir réitérer cette saison.
Jeunesse, à toi de jouer !
Cet été, le mercato fut rempli, notamment par l’arrivée de plusieurs jeunes. Ainsi, l’équipe peut compter, et cela malgré leur jeune âge, sur le talent de chacune : Blandine Joly (Gardienne, 19 ans) ; Agathe Maetz (Défenseur, 21 ans) ; Maeva Salomon (Attaquante, 22 ans).
On ne doute pas de leurs atouts, c’est en partie sur elles que reposent la responsabilité de briller légèrement dans cette première division.
FC Metz, même pas peur
Leur prochain adverse ne pointe qu’à la 11ème place. L’occasion rêvée pour ne pas trembler et assurer une victoire concrète.
En effet, Metz, vaincu sur ses terres, 2-0, la journée précédente, est en très mauvaise passe. Un match nul et 3 défaites les amènent au fond du classement.
Certes, les Phocéennes ne sont pas d’un niveau éblouissant, mais face à une équipe encore plus dans le doute, tous les feux sont au vert.
C’est donc ce samedi, que nous attendons un effort de la part des marseillaises. Aussi bien offensif que défensif. Moralement, la victoire ferait un bien fou, mathématiquement, elle nous repousserait des profondeurs de la zone rouge.