Au terme d’un match bien terne et d’une bouillie collective et individuelle, l’OM s’est incliné lourdement (4-2) sur la pelouse de Galatasaray. Retrouvez les notes bien salées des joueurs.
Le barème des notes de la rédaction
Pour commencer, chaque membre donne une note à un joueur ayant disputé une partie significative de la rencontre. Chaque joueur obtiendra donc une moyenne en fonction de sa performance.
Si un joueur est amené à sortir sur blessure, il sera alors jugé sur son temps de jeu. Si celui-ci est suffisamment conséquent pour donner lieu à une note.
Enfin, si un joueur vient à être expulsé, il sera également jugé sur son temps de jeu à condition qu’il ait joué assez longtemps.
Tout joueur ayant joué trop peu de temps pour avoir un impact sur la rencontre ne sera donc pas noté.
- 0 : Faute professionnelle
- 1 : Ridicule
- 2 : Affligeant
- 3 : En difficulté
- 4 : Insuffisant
- 5 : Moyen
- 6 : Match correct
- 7 : Bon match
- 8 : Grand match
- 9 : Exceptionnel
- 10 : Masterclass
Pau López (4,2)
Le portier espagnol a été complètement abandonné par sa défense, cependant, il n’a pas été décisif. Sur trois tirs cadrés, il a encaissé quatre buts. Il est difficile de lui mettre une note inférieure puisqu’il ne peut quasiment rien faire sur chacun des buts.
Wiliam Saliba (4,1)
Bien qu’il ait été le plus solide de l’axe de la défense, il n’a pas été impérial comme à son habitude. Il a bien contrôlé la profondeur en début de match, mais n’a pas réussi à compenser les largesses de ses compères.
Duje Ćaleta-Car (3,3)
Un match très compliqué pour le Croate qui revenait pourtant bien ces dernières semaines. Abandonné dans l’axe gauche par Luan Peres qui ne savait pas où se placer, il était submergé par les appels des attaquants et milieux du club turc.
Luan Peres (2,9)
Placé sur le côté gauche de la défense, le défenseur central de formation était complètement dépassé. Il a apporté offensivement, notamment sur sa frappe sur le poteau en première période, mais ses largesses défensives ont coûté au moins la moitié des buts.
Pol Lirola (4,2)
Le latéral espagnol était bien dans son match, et d’ailleurs l’un des acteurs offensifs de la première période, mais il s’est éteint au fur et à mesure que le match avançait. Il est toujours à la recherche de son match référence depuis son retour au club.
Gerson (2,5)
C’est de mal en pis pour Gerson. Le Brésilien ne sait toujours pas se retourner lorsqu’il a le ballon dans les pieds, et ça va être compliqué de jouer comme ça en Europe, comme l’a très bien dit Stéphane Guy sur RMC. Il va falloir songer à se faire violence.
Mattéo Guendouzi (4,4)
Comme d’habitude, il est l’un des moins pire. Cependant, son influence sur le match n’a pas été des plus importantes. Il est capable de mieux, mais lorsque l’équipe propose une bouillie collective pareille…c’est compliqué.
Pape Gueye (2,3)
Qu’est-ce que c’était difficile pour le milieu de terrain néo international sénégalais. Lui qui est meilleur en sentinelle a été titulaire au poste…d’ailier gauche. Evidemment, ça ne pouvait pas matcher, et ça s’est vu.
Bamba Dieng (5,7)
Heureusement que le minot Bamba Dieng était là pour nous éveiller aujourd’hui. Une barre transversale, des occasions à foison, des accélérations… Il ne lui a manqué que la finition. Comme d’habitude.
Boubacar Kamara (2,8)
Lui aussi était dans un mauvais soir. Il a perdu le ballon qui a amené à l’ouverture du score, et ce n’était pas le premier, et surtout pas le dernier. Pourtant, il était capitaine.
Arkadiusz Milik (5,3)
Avant son doublé, quasiment inutile, le Polonais était invisible. Heureusement qu’il a réussi à marquer après son penalty raté, car il nous aurait fait passer une soirée encore pire qu’elle ne l’était déjà (si c’était possible).
Konrad De la Fuente (4,7)
Rentré à l’heure de jeu, et seul remplaçant à avoir pris part à la débâcle, il fut intéressant et s’est montré décisif. Il est bien le seul bon choix du coach argentin ce jeudi soir. Passeur décisif sur le but de Milik.
Jorge Sampaoli (1,8)
Il est bien le responsable de cette défaite. Une composition impensable (4-4-2 avec Gueye et Guendouzi en ailier ???), aucun changement lorsque son équipe prenait l’eau, Sampaoli a perdu la tête. Si les Olympiens avaient converti plus d’occasions, le bilan serait peut-être différent, mais ce fut une vraie catastrophe.
L’arbitrage (4,2)
Parfois intéressant parfois catastrophique, l’arbitrage aurait mérité un peu plus de sévérité face aux fautes des joueurs du Galatasaray, ainsi qu’à l’égard du public qui balançait (encore) des projectiles. Pas de fautes grossières à noter tout de même.