Jean Zaganiaris est un Français expatrié au Maroc. Il enseigne la philosophie, écrit des romans et supporte l’OM depuis les années 80. Il nous livre son regard sur la place occupée par l’équipe olympienne dans le Royaume chérifien.
Ce que supporter l’OM au Maroc veut dire
Un vendredi soir, fin mai. Je dîne avec le coach Marc, un collègue de travail du lycée Descartes, dans un restaurant du quartier Agdal. Tout comme moi, il vient parfois aux entraînements de foot avec un survêtement aux couleurs olympiennes. Par contre, aucun des trente cadets que nous coachons ensemble n’a jamais porté le maillot de Marseille cette année. On voit celui du Real, du Barça, du FUS de Rabat, des FAR (l’autre club de Rabat), de Manchester City, du PSG, du Milan AC, de Arsenal ou bien du KAC (le mythique club de Kénitra, ville à trente minutes en voiture de Rabat, qui remonte en deuxième division cette année).
Il y a des supporters de l’OM au Maroc mais ce serait discutable de dire qu’ils constituent une communauté importante. C’est plutôt du côté des clubs du championnat marocain, notamment chez les supporters des FAR (Forces Auxiliaires Royales), des clubs casablancais du RAJA ou du WAC, de Safi, du MAS ou de Berkane qu’il faudrait aller voir pour cela. Ou bien dans les cafés, lors de la diffusion des matchs du championnat espagnol.
Même s’il y a un compte Facebook « Supporters de l’OM au Maroc » qui met de temps en temps quelques posts, on ne peut parler d’une effervescence de masse pour le club olympien dans le Royaume chérifien (à moins de la construire artificiellement, ce qui ne sera pas le cas dans cet article). Les championnats marocains, espagnol et anglais sont beaucoup plus suivis que la Ligue 1.
Dans mon lycée, il y a davantage de supporters de l’OM parmi le personnel pédagogique – qui compte également de nombreux fans du PSG -, que chez nos apprenants, majoritairement de nationalité marocaine ou binationaux. Cette année, parmi les 150 élèves de toutes mes classes, seulement quatre supportaient avec passion l’équipe olympienne, dont Gaëtan qui a passé quelques années au Gabon et connait très bien Aubameyang. Il en était à peu près de même l’année dernière.
Cela ne veut pas dire non plus que l’OM ferait l’objet d’indifférence au Maroc. Le club a ses partisans, qui n’hésitent pas à apparaître avec le maillot olympien dans la rue, notamment lors des jours de match. Durant l’après-midi précédant la demi-finale retour à l’Atalanta Bergame, je m’étais promené dans Rabat, entre la tour Hassan (lieu touristique très fréquenté) et le Arribat Center (un grand mall où circule beaucoup de monde), et j’avais compté cinq ou six personnes avec le maillot de l’OM. Aucun avec celui de l’Atalanta.
Lors du match de football féminin Maroc-Zambie pour la qualification des JO 2024, dans un stade Moulay Hassan de Rabat quasiment plein, il y avait deux ou trois personnes qui portaient le maillot de l’OM. Etait-ce en raison de la présence de la joueuse olympienne Inès Kbida dans la sélection marocaine ? J’aurais aimé poser la question à ces supporters mais ils étaient beaucoup trop éloignés de ma tribune !
Au niveau des joueuses de l’OM, aucune des personnes contactées n’a pu nous citer de nom, y compris au sein des équipes féminines de football marocaine que j’ai pu contacter. C’est uniquement à Tanger, lors du dîner après la présentation de mon roman Le sourire d’Antigone à l’Institut français, qu’une des personnes de notre table, Kenza, grande amatrice de football féminin, nous a dit avoir déjà entendu parler de Inès Kbida en sélection marocaine. Par contre, elle a reconnu ne pas la suivre au niveau des matchs en France.
Rachida Mourachah, entraineuse de l’équipe féminine du FUS de Rabat qui évolue en D1, n’est pas à proprement parler une supportrice de l’OM. Néanmoins, c’est une équipe qu’elle apprécie en raison de son passé prestigieux.
« J’aime beaucoup l’OM. Chaque fois qu’on me parle de l’OM, je repense à la finale gagnée en 1993 face au Milan AC, aux titres de Champion de France durant les années 90. L’OM est la seule équipe française à avoir remporté une Ligue des Champions. Il y a un côté « légende » que j’aime beaucoup chez eux. »
A Educafoot, l’autre club de football du lycée Descartes, rattaché à la MDL, qui compte une soixantaine de licenciés filles et garçons, on compte uniquement deux supporters masculins de l’OM. L’un d’eux est Neyl, le fondateur de ce projet avec qui j’ai eu le plaisir de co-entrainer l’équipe féminine. Celle-ci ne compte aucune supportrice de Marseille ! Mieux ! Parmi nos joueuses figure une fervente admiratrice du PSG, fan de Hakimi et qui déteste l’OM ! Par contre, dans l’équipe pédagogique féminine du lycée, constituée d’enseignantes et de cadres administratifs, deux joueuses, Samia et Emily, portaient le maillot de l’OM lors de l’encadrement que leur ont dispensé les coachs d’Educafoot, Neyl et Jean, eux aussi vêtus des couleurs olympiennes ce jour-là. Une autre supportrice de l’OM, Meriem, expatriée au Maroc et habitant Marseille, fait également partie de cette équipe féminine.
Même si mes investigations sont loin d’être exhaustives, on pourrait quand même dire qu’il y a bel et bien une présence effective de l’OM au Maroc mais qui n’est pas omniprésente.
Paroles de supporters olympiens du Maroc
Mehdi est professeur d’économie à Rabat. Il supporte l’OM depuis une trentaine d’années, est déjà allé à Marseille mais jamais au Vélodrome : « Par contre, j’étais à Tanger en 2011 pour voir le match du Trophée des Champions, quand Marseille a battu Lille 5 buts à 4. Ce jour-là, l’ambiance était exceptionnelle ». Chaque fois que je croise Mehdi, nous parlons du dernier match de l’OM, parfois avec amertume, comme cela a été le cas cette année après le désastreux Brest-OM.
Ziad, un de nos joueurs de Educafoot, fervent supporter de l’OM, a partagé sa passion du club avec moi durant cette année. Même s’il comptait parmi ses coéquipiers quatre ou cinq supporters parisiens qui l’ont parfois chambré, sa ferveur est toujours restée intacte : « L’OM selon moi est le plus grand club de France, étant donné que c’est le seul ayant remporté la fameuse Ligue des Champions ». En effet, l’OM est un club de légende. Là dessus, on est d’accord.
Ziad nous a dit regarder chaque match de l’OM et espérer de tout son cœur la victoire, même quand l’équipe va mal. Ce n’est pas la quantité mais la qualité des supporters qui comptent : « Personnellement je suis un grand amoureux de ce club qui me passionne et me fait vibrer chaque week-end. J’aime l’OM de par sa grande histoire, des grands joueurs qui y sont passés, et de l’authenticité de ce club ».
C’est grâce à son père que Ziad s’est tourné vers l’OM et a commencé à suivre régulièrement les Olympiens. Nous lui avons demandé quel était son joueur préféré : « Ravanelli est celui qui m’a le plus marqué honnêtement, mon père m’a montré de nombreuses vidéos de lui. C’est mon père qui m’a transmis cette passion ». La présence du père est importante. C’est ce que l’on voit chez Selim, étudiant en classe préparatoire : « L’OM est mon club de cœur depuis toujours grâce à mon père. J’ai assisté une fois à un match de l’OM au Vélodrome, c’était en 2016, entre Marseille et l’OGC Nice. Ce fut un match très important pour la qualification en Europa League. L’année d’après, l’OM ira d’ailleurs en finale. L’ambiance était extraordinaire, c’était un rêve qui devenait réalité ».
L’OM peut aussi être apprécié conjointement à d’autres clubs de foot. Mahmoud, fervent supporter des FAR et coach de l’équipe masculine d’Educafoot, va dans ce sens. Il n’est pas à proprement parlé un supporter de l’OM mais il apprécie ce club : « Personnellement en Ligue 1 je suis supporter du Racing club de Strasbourg vu que plus jeune j’y ai joué. Par contre mon deuxième club préféré a toujours été l’OM, de par sa ville et ses habitants qui vivent football, respirent et mangent football, mais aussi de par son histoire et son côté vilain petit canard qui ne plaît pas à tout le monde mais reste brave et toujours parmi les premiers (d’ailleurs on dit « à jamais les premiers », n’est-ce pas ?) ».
Des supporters d’autres clubs ne sont en effet pas indifférents vis-à-vis de l’OM. C’est le cas de Thomas Brun, consultant en communication et enseignant à COM’SUP, qui habite Casablanca et supporte Saint-Etienne : « Je suis content du retour de l’ASSE en Ligue 1 pour tout cela : retrouver les grands matchs et leurs émotions partagées… Et on a hâte de rencontrer de nouveau l’OM ! ». Thomas me rappelle le match de 2020 que nous avions vu chez lui à Casablanca, lorsque les Stéphanois avaient battu les Olympiens 2 buts à 0 au Vélodrome. Nous regarderons très probablement ensemble depuis le Maroc les confrontations entre nos deux équipes de cœur.
Harit, Ounahi et les autres
Lors des échanges avec les interviewés, je leur ai demandé quels étaient leurs joueurs préférés de l’OM. Pour le coach Mahmoud, la réponse ne peut être dissociée du poste qui était le sien en tant que joueur : « Mamadou Niang, Franck Ribéry, Djibril Cissé, Samir Nasri, et surtout Taiwo qui était un exemple pour moi vu qu’à cette époque là j’évoluais au même poste que lui. J’apprécie aussi Mandanda qui est un exemple humain sur un terrain de foot ». D’autres noms ont été cités par les personnes interviewées : Payet et Thauvin mais aussi Papin ou Waddle.
Les différents coachs connus par l’OM cette saison n’ont pas non plus laissé indifférents nos interlocuteurs. Pour Mehdi, professeur d’économie, chacun des deux successeurs du technicien espagnol possèdent ses qualités : « Gattuso fut une solution de repli après le très mauvais choix Marcelino. Tout le monde sentait que ça n’allait pas le faire. Je respecte l’homme et le guerrier qu’il fut mais on connaissait tous ses limites en tant qu’entraîneur. Jean-Louis Gasset a été l’homme de la situation car il a permis de stabiliser les choses et les joueurs. Son expérience et son grand âge ont tempéré un peu les ardeurs des uns et des autres ». En effet, même si Gasset n’est pas arrivé à mener l’OM à une qualification européenne, il était difficile d’espérer mieux en changeant d’entraineur à ce moment de la saison.
Youssef, lycéen, est plus nuancé quant au choix de Gasset : « Il est légitime de remettre en question la confiance en Gasset, notamment en raison de son parcours à la CAN et de ses choix tactiques lors de certains matchs. Son expérience à la Coupe d’Afrique des Nations peut susciter des doutes quant à sa capacité à gérer des situations de haute pression. De plus, ses choix tactiques lors du match opposant l’OM à Benfica au Vélodrome ont pu soulever des interrogations. Il est préoccupant de constater que Gasset a utilisé tous ses changements durant le match opposant l’OM et le Benfica de Lisbonne alors que Veretout était blessé, le laissant ainsi contraint de rester sur le terrain et de continuer le match malgré sa blessure ».
Ensuite, nous avons demandé à nos interviewés ce qu’ils pensaient des deux joueurs marocains de l’OM. Pour Mehdi, ils ne sont pas à mettre sur le même registre : « Ounahi, je pense qu’il n’est vraiment pas bon depuis qu’il a rejoint Marseille et qu’il n’a toujours pas compris qu’il fallait mouiller le maillot et se donner à 1000% dans ce club. Harit a été très bon avant la CAN mais le fait qu’il n’y ait que très peu joué a été un choc pour moi et sûrement pour lui aussi. Et depuis, il n’est plus le même ! Il manque encore un peu de maturité mais son talent est indéniable. Je souhaite qu’il prolonge l’aventure avec nous ! ».
Comme nous allons le voir par la suite, Harit et Ounahi ne sont ni mis au même niveau, ni perçus de manière équivalente au Maroc. Pour Aïda, lycéenne et fervente supportrice de l’OM, à l’instar de toute sa famille, Harit ne se situe pas non plus sur le même plan que Ounahi : « Harit, est incontournable, élément clé de l’OM. Ounahi est très bon mais des fois maladroits ».
Sur la toile, nous avons vu des avis contrastés concernant les deux joueurs marocains. D’une part, lors de leur sélection en équipe nationale, des sites d’informations du Maroc n’ont pas hésité à les présenter en tant qu’Olympiens. Le club de l’OM est en effet bien mis en avant quand on parle de Harit et Ounahi dans la presse marocaine.
Il en est de même lorsqu’il est fait référence au Maroc du beau parcours de Marseille en Europa League. Sur Twitter, le compte Maroc Presses et Actualités a posté le message suivant : « Amine Harrit et Azzedine Ounahi éliminent Benfica avec l’OM et se qualifient en demi-finale ». En commentaire de l’un de ces posts en faveur des joueurs marocains, on peut lire cette phrase : « Les frérots, je sais pas vous mais cette coupe d’Europe de l’OM me rappelle la demi-finale du Maroc en Coupe du monde. C’est comme si c’était le Maroc à la place de l’OM ». Heureux qui comme Ulysse, a fait un beau voyage, que cela soit à la Coupe du Monde au Qatar ou en Europa League saison 2023/2024.
Mais d’autre part, notamment lors de l’élimination du Maroc par l’Afrique du Sud lors de la dernière Coupe d’Afrique des Nations, on a reproché sur les réseaux sociaux à Harit et Ounahi de privilégier l’OM au détriment de l’équipe nationale. Certains internautes marocains ont dissocié d’ailleurs Harit et Ounahi, en mettant l’un en valeur et en critiquant l’autre. Harit serait plus attaché à l’OM et Ounahi plus à l’équipe nationale. Il ne s’agit bien entendu pas pour nous de cautionner ces tweets ou pas mais juste de montrer aux lecteurs comment est-ce que pensent les gens, quels avis ils expriment depuis le Maroc, en restituant une diversité de points de vue.
« L’OM bat en rythme avec tous les cœurs des Marseillais. Son écharpe bleue et blanche qui se remarque de loin n’est pas seulement un accessoire de supporter, c’est toute la fierté d’une ville portée autour d’un cou. De ses joueurs, je n’en connais qu’un seul : Ounahi, nom que j’ai crié avec tout le stade au Qatar pendant la Coupe du Monde. Et même si je ne maîtrise pas les règles du foot, même si je ne sais que sauter de joie lorsqu’il y a un but, j’ai découvert un joueur doué d’une intelligence au service du jeu et d’une générosité tactique. »
– Noor Ikken, autrice du roman Le premier été, Editions Maha, 2024.
Le positionnement à l’égard des deux joueurs marocains de l’OM ne peut être dissocié du rapport affectif vis-à-vis de l’équipe nationale du Maroc. Ziad supporte autant Marseille que les Lions de l’Atlas : « Je suis ravi de voir deux joueurs marocains à l’OM, d’autant plus que je suis supporter de Marseille et de l’équipe nationale du Maroc. Ounahi est selon moi un très grand joueur, même si il n’a pas encore prouvé à 100% son réel niveau, mais je suis sûr qu’il le prouvera lors de la saison prochaine. Concernant Amine Harit, ce joueur est spécial de par sa technicité sur le terrain et son amour pour le maillot marseillais ». Pour Rayan, lycéen, Harit et Ounahi auraient mérité mieux qu’une saison blanche avec l’OM : « C’est dommage que ces deux talents marocains ne puissent pas disputer la Ligue des Champions mais bon qui sait dans quelques années, ils en auront peut être l’occasion ». Pour Rayan, cela sous-entend « peut-être avec un autre club » que l’Olympique de Marseille.
L’OM du futur vu depuis le Maroc
Nous avons terminé les interviews avec celles et ceux qui ont eu la gentillesse de nous répondre en leur demandant comment est-ce qu’ils voyaient l’avenir de l’OM. Pour Youssef, lycéen, il est difficile de faire des pronostics en ce moment : « En ce qui concerne l’avenir de l’OM, c’est difficile à dire. Beaucoup de facteurs entrent en jeu dans le succès d’une équipe, mais avec le bon leadership et une équipe solide, tout est possible ».
Pour Julien Poujol, la cinquantaine, agent de joueur installé au Maroc, que nous remercions de nous avoir mis en contact avec l’ancien joueur de l’OM Erbate, il ne faut pas désespérer, car Marseille reste un club mythique : « A quand les premiers ? … En début de saison on espère toujours cela mais hélas les saisons se suivent et se ressemblent… L’OM du siècle dernier qui nous faisait rêver n’est plus là… Il y a eu un changement de direction, de politique etc. Le public, heureusement, lui, ne change pas. Croisons les doigts en espérant voir des recrutements à la hauteur des attentes et surtout des décideurs qui vont enfin aller droit au but ….. Inchallah ».
« Après un mauvais début de saison, la période retour a été meilleure avec notamment le changement d’entraîneur [l’arrivée de Gasset]. Il y a eu un beau parcours européen mais hélas l’OM ne jouera rien de plus que les compétitions nationales la saison prochaine.
– Elamin Erbate (joueur passé par l’OM en 2008)
Allez l’OM. »
Pour Mehdi, il est difficile d’être serein pour l’avenir de l’OM après les récentes déconvenues : « Chaque saison c’est pareil, on se dit que ça va être la bonne. Avec une construction d’équipe efficace et un beau trajet, on va pouvoir construire à long terme. Mais cette saison a été en ce sens très décourageante. On avait plutôt bien construit les années précédentes et là tout s’effondre. Alors que l’on peut penser légitimement que Marseille devrait jouer la Ligue des Champions tous les ans, aujourd’hui on se bat pour l’Europa League Conference ! ».
Au moment où Mehdi nous avait dit cela, Marseille n’avait pas encore perdu contre Reims, cette saison ! Aujourd’hui, c’est un fait : Marseille ne jouera aucune compétition européenne la saison prochaine. Pour nombre de personnes interrogées, c’est une énorme déception ! « Cela n’empêche pas pour autant mon gamin de venir à l’école avec son maillot de l’OM. », me glisse Samia, fervente supportrice de Marseille et excellente milieu de terrain offensive de l’équipe de football féminine du lycée.
Abdelkader supporte l’OM depuis plus de quarante ans et fait partie des acteurs de la vie culturelle au Maroc. Pour lui, la question de l’avenir de l’OM rappelle surtout un âge d’or révolu : « Je suis plus nostalgique de la période Bernard Tapie. Pour l’Europa League, il faut prier et brûler beaucoup de cierges à la bonne mère ». Ces paroles m’avaient été adressées avant le match Reims-OM, qui verra la défaite des Olympiens 1 but à 0. Néanmoins, son jeune fils garde espoir : « Si l’OM parvient à attirer des talents prometteurs et de construire une équipe compétitive, le club a le potentiel de rivaliser au plus haut niveau du football français et européen ». Espérons que cela sera le cas la saison prochaine.
L’OM vu du Maroc implique avant tout de prendre en considération la diversité des points de vue. C’est ce que nous avons essayé de restituer dans cet article, sans prétendre à une quelconque exhaustivité. Merci à toutes celles et ceux qui nous ont répondu sur les réseaux sociaux, par téléphone ou de vive voix.