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PROCHAINS MATCHS

L’OM made in Germany

La situation est inédite et très spéciale pour tout le monde. La Ligue 1 s’est stoppée officiellement la semaine dernière mais les autres championnats ne semblent pas vouloir en faire de même. C’est le cas de la Bundesliga, qui vient d’annoncer une date de reprise : le 16 mai. Touchés également par la crise sanitaire, ils ne souhaitent cependant pas stopper leur saison. C’est alors l’occasion pour Peuple Olympien de revenir sur la petite touche germanique que l’OM a pu connaître dans son histoire.

Les Allemands passés par l’OM

Ils ne sont pas aussi nombreux que les Hispaniques ou les Français. À croire que Marseille ne mise pas ou peu sur les Allemands. Mais il y a eu tout de même quelques noms qui sont passés par la Phocée. Beaucoup ne sont connus que par nos grands-parents, d’autres ont un nom qui ne reste pas éternellement dans nos mémoires et un ou deux ont l’honneur d’y briller.

De 1900 à 1950

De 1950 à 2000

Karl-Heinz Förster (1958 – X)

Défenseur central, il est transféré de Stuttgart à Marseille pour 1 700 000 euros. Il a effectué 135 matches sous le maillot olympien. Petit pour son poste (1m78), il a tout de même su offrir un jeu de tête imparable et forger sa place au sein de la défense marseillaise et allemande. Il marque 8 buts avec l’OM et a l’honneur d’être présent pour le doublé championnat/coupe de France en 1989.

J’ai passé quatre années fantastiques à Marseille. C’était une grande époque pour le club. Ma famille a adoré vivre ici. L’une de nos filles est née à Marseille. L’année du doublé reste forcément mon meilleur souvenir.

– Karl-Heinz Förster dans un entretien effectué juste avant le match retour contre Leipzig en 2018.
Klaus Allofs (1956 – X)

Il fut avant-centre de l’OM durant les saisons 1987-1988 et 1988-1989. En provenance de Cologne, il a pu par la suite jouer 72 matches pour 34 buts. Comme son compatriote Förster, il était présent lors du doublé championnat/coupe en 89. Il formait entre autres un duo d’attaquants avec Papin, à la volonté de Tapie. Il devient par la suite directeur sportif au Werder Brême et à Wolfsburg, dans son pays natal.

Rudi Völler (1960 – X)

Certainement le plus marquant et le plus connu des Allemands devenus Olympiens. Rudi est très associé à la Ligue des Champions remportée en 1993, avec sa moustache et sa coupe très années 90. Avant-centre également, il a planté 28 pions en 73 matches, lors des saisons 1992-1993 et 1993-1994.

L’homme qui est surnommé « le renard des surfaces » n’a passé que deux saisons à l’OM mais a pu exceller lors de la première, ce qui lui a valu de marquer de son empreinte le club.

Je ne peux pas oublier mon passage à l’OM. Et surtout pas la victoire en Ligue des Champions. Je ne regrette pas d’y avoir joué, surtout la première saison, qui s’est révélée être une sorte de rêve. Nous ne savions pas ce que signifiait la défaite.

– Rudi Völler à France Football

Il est aujourd’hui directeur sportif du Bayer Leverkusen après avoir été entraîneur de la Mannschaft (équipe d’Allemagne) de 2000 à 2004.
Au final, il n’aura pas eu un palmarès des plus étoffés en tant que joueur, mais les trophées les plus prestigieux en ont fait partie : Coupe du Monde 1990 et Ligue des Champions 1993 entre autres.

Andreas Köpke (1962 – X)

Gardien de but pour poste, « Robocop » pour surnom. Il débarque à Marseille après certainement la meilleure saison de sa carrière. Francfort le laisse pour seulement 300 000 euros. Vainqueur de l’Euro 96 en tant que titulaire et dans la foulée, élu meilleur gardien du monde, Andreas est convoité par le Barça mais préfère se tourner vers l’OM. Il y joue 76 matches durant les saisons 1996-1997, 1997-1998 puis la première moitié de la saison 1998-1999. Il garde les cages sans contestation possible durant les deux premiers exercices. Mais à l’aube du troisième, Courbis, entraîneur à l’époque, décide de lui amener de la concurrence suite à un mauvais mondial 98. Köpke n’est pas du même avis et quitte l’OM au mercato hivernal pour finir sa carrière de joueur à Nuremberg.

Il entraîne aujourd’hui les pointures que sont Ter Stegen et Neuer au sein de l’équipe d’Allemagne de Joachim Löw.

Pour revivre les performances de ces allemands.

L’OM pêche aussi outre-Rhin

En effet, peu d’Allemands sont finalement passés par les Bouches-du-Rhône mais cela n’a pas empêché l’OM d’aller chercher lui-même quelques joueurs en Bundesliga. Dans cette liste, il n’y a pas que les quelques joueurs présentés précédemment (Ugi de Leipzig ; Förster de Stuttgart ; Allofs de Cologne et Köpke de Francfort).

Josip Skoblar (1941 – X)

Une des légendes de ce club, n’ayons pas peur des mots. Skoblar, avant-centre Yougoslave, est tout d’abord prêté par Hanovre pour la saison 1966-1967 puis revient définitivement en 1969 jusqu’en 1975. Au total 7 saisons, qui l’ont vu jouer 210 matches et marquer 176 buts, rien que ça !
Celui qu’on surnomme « l’aigle des Dalmates » a su alors être trois fois de suite meilleur buteur du championnat ainsi que soulier d’or européen en 1971 avec 44 buts (record toujours d’actualité).

Ma relation à l’OM a toujours été très forte, tellement que j’ai sacrifié pas mal de choses pour ce club […] Marseille, c’est ma ville ! J’y suis resté près de dix ans comme joueur, puis quinze ans comme conseiller technique… et j’y suis toujours.

– Josip Skoblar en novembre 2016 (côté foot)

En avant-centre, il a su briller sous le maillot bleu et blanc, bien plus qu’il ne le fallait… Pourtant il n’était pas forcément destiné à aller à l’OM. Prêté de force pour 6 mois, il a conquis les cœurs marseillais mais n’a pu revenir que plus tard où il a éblouit de son talent. Grâce notamment à la paire qu’il formait avec le suédois Magnusson.
Il revient même après sa carrière de joueur pour s’essayer au poste de directeur technique. Puis il voyage, entraînant plusieurs autres clubs et revient de nouveau en Phocée en tant que conseiller.

Josip Skoblar à gauche, accompagné par son coéquipier Magnusson.
Luiz Gustavo (1987 – X)

Le visage du Brésilien est encore bien frais dans nos têtes. Tout juste parti pour le Fenerbahçe cet été, Gustavo a vécu deux bonnes saisons au sein de l’effectif marseillais. Au mercato 2017, il arrive de Wolfsburg pour 10 millions d’euros et vient alors de passer près de 10 ans en Allemagne (Hoffenheim, Bayern et Wolfsburg). Il a d’ailleurs obtenu la double nationalité.

Il a donc, au cours de son passage à l’OM, conquis un public, pour preuve, le chant à son effigie. L’aventure ne s’est sûrement pas terminée comme il l’aurait voulu mais elle fut belle tout de même, avec notamment la finale en Europa League de 2018. Mais les changements de postes et les mauvais résultats de la deuxième saison ont fait partie des raisons de son départ pour la Turquie.

Hiroki Sakai (1990 – X)

Pour conclure cette liste, quoi de mieux que d’évoquer le samouraï de l’OM. Il ne montre pas le meilleur des visages actuellement mais il garde le sourire et bataille comme il peut. La fin de saison prématurée est peut-être la bienvenue pour lui, alors qu’il enchaînait les mauvaises prestations, avec à la fin, une blessure à la cheville.

Le numéro 2 marseillais jouait à Hanovre avant d’arriver à l’OM, libre de tout contrat. En Allemagne il y passa 4 saisons. Même nombre qu’avec Marseille actuellement. C’est en tout cas une place de titulaire qu’il s’est construit avec le temps, par manque de concurrence certes, mais aussi par son envie sur le terrain et son attitude irréprochable.
Il est en tout cas sous contrat jusqu’en 2022 et ne semble pas être sur les tablettes du mercato pour un éventuel départ.

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