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PROCHAINS MATCHS

L’OM made in Spain

Face à l’Allemagne, l’Espagne a bien plus d’Histoire au sein du club marseillais. De quoi se replonger dans le passé et de revenir sur les outre Pyrénéens qui sont passés par l’OM depuis sa création.

Jusqu’aux années 60

Juan Vila (1916 – 2006)

Il faut remonter aux années 40 pour pouvoir rendre hommage à ce gardien de but. Juan Vila a la double nationalité, française et espagnole. Il n’est pas étonnant d’apprendre cela quand on observe sa carrière, qui ne s’est déroulée qu’en France (ou presque) et en majorité du côté de Marseille. C’est entre les saisons 1942-1943 et 1950-1951 qu’il a porté le maillot olympien. Avec tout de même une coupure lors de la saison 1946-1947, où il a joué pour Montpellier.
Avec ses 40 matchs, il a assisté à la victoire en Coupe de France (1943) et en championnat (1948).

Certes, ces saisons-là remontent un peu trop loin pour nos mémoires mais il était important de relever ce joueur avec ses 8 saisons dans l’effectif de l’OM.

Jusqu’aux années 2000

Années 2000

Sergio Contreras Pardo, dit « Koke » (1983)

L’ancien avant-centre de l’OM a été ballotté de prêt en prêt. Et ceux-ci ont commencé en arrivant à Marseille. Prêté par Malaga en janvier 2004, il est définitivement vendu 6 mois plus tard, pour 700 000 euros. Un an et demi plus tard, il est prêté au Sporting, à nouveau pour 6 mois. Au final, il est transféré en Grèce pour 1 million d’euros, à l’été 2006.

Il aura alors passé 2 ans et demi au sein de l’OM pour 54 matchs et 6 buts.

« À Marseille c’était compliqué. J’étais trop jeune et j’ai fait beaucoup de conneries. J’avais la chance de ma vie et je n’en ai pas profité. Je sortais, bref des choses qu’un jeune de 19 ans faisait à cette époque-là. J’ai bien joué, mais je n’ai jamais été un titulaire. Je regrette un peu, mais j’ai appris des choses. Ça reste quand même une très belle expérience. »

– Koke (à Foot Mercato, en 2011)

Son aventure post-football ne se passe pas comme prévu puisqu’il est aujourd’hui condamné à six ans de prison pour avoir mené un vaste trafic de drogue.

Fernando Morientes (1976)

Fraîchement arrivé de Valence, Morientes ne passe qu’une saison à l’OM, avant de faire une pause dans sa carrière. Il débarque librement, sous les ordres de Deschamps qu’il retrouve après son passage à Monaco. Avec un sacré palmarès en poche, grâce à ses saisons au Real Madrid, il n’arrive pas en tant que débutant. Il a tout pour amener des qualités dans la défense. Mais finalement, il ne jouera que 19 matchs pour 1 malheureux but. Assez décevant pour tous. Il assiste tout de même au doublé championnat/coupe de la Ligue.

« J’avais d’abord signé à l’OM pour me prouver à moi-même que je pouvais encore jouer au haut niveau et pour le moment, c’est un échec. […] C’est dur d’être sur le banc, mais il faut savoir être humble et constater qu’il y a, au sein du groupe, des joueurs beaucoup plus forts que moi. »

– Fernando Morientes après avoir joué six mois à l’OM (RMC Sport).
César Azpilicueta (1989)

Retrouvez tout d’abord notre dossier consacré à lui, lors de notre XI de la décennie.

Mais pour résumer, il n’a joué que deux saisons à l’OM, avant de s’envoler à Chelsea, pour s’y imposer. Malgré ces deux seules saisons, il a su conquérir le cœur des supporters par son acharnement, après une première saison très compliquée due à une blessure. Il revient tout de même pour se donner les moyens de jouer en tant que titulaire. Il aura joué 68 matchs à Marseille pour 2 buts, en tant que latéral.

Par la suite, il explose à Chelsea et y joue plus de dix ans, avant de s’essayer, dès juillet 2023, à l’Atlético de Madrid. Là-bas, il alterne entre titularisations et remplacements.

Marta Garcia Reyes (1987)

Seule représente espagnole chez les féminines depuis la création de la section, elle aura occupé le poste de gardienne. Sur les saisons 2011-2012 et 2012-2013, elle joue 42 matchs et se permet même de marquer 2 buts.

Elle connait une période moins faste de la section féminine de l’OM, du moins en termes de championnat. Puisque les scores, eux, sont fleuves. Mais l’équipe évolue en district Provence après sa recréation en 2011. Depuis 1986, elle n’existait plus, Marta fut donc partie de ce nouvel effectif, qui redonna vie à la section féminine. Les victoires sont là et s’enchaînent mais on repart de zéro.

Elle quitte Marseille après deux saisons, signant à Rousset (13), qui vient à peine d’ouvrir sa section féminine également.

Javier Manquillo (1994)

À 21 ans, il est prêté par l’Atletico de Madrid, pour une petite saison. Prometteur après des parcours en junior dans les deux clubs madrilènes, il profite de la blessure de Dja Djédjé pour s’offrir une place de titulaire. Il joue 43 matchs dans la défense olympienne, mais il connaît, comme toute l’équipe, une saison difficile (13e place) et repart en Espagne pour finalement être de nouveau prêté à Sunderland.

Depuis 2017, il œuvre pour Newcastle et connait la progression du club sur les dernières années, avec notamment son rachat par les Saoudiens. Malgré ses 110 matchs avec les Magpies, il n’est plus utilisé cette saison et n’est même pas dans le groupe pour la ligue des Champions.

Álvaro (1990)

Le défenseur central est arrivé de Villarreal à l’été 2019, en prêt. Il donne espoir aux Marseillais et ne déçoit pas sur ses débuts de par son caractère. Acharné, guerrier et solide, il construit une assez bonne défense avec le Croate Ćaleta-Car.

« Est-ce que c’est le meilleur moment de ma carrière ? Oui, je crois. Je viens d’avoir 30 ans, je suis plus mature, je connais mes forces et mes faiblesses. Je sais vraiment à quoi je joue, ce qui me permet de mieux performer sur le terrain. Et en plus de ça, je me sens très bien physiquement. »

– Álvaro pour un média espagnol, lors de son aventure olympienne

Il joue 24 matchs pour 1 but et espère certainement, comme les supporters, signer définitivement à l’OM lors du mercato. C’est chose faite, pour 4 millions d’euros. Sur la saison suivante, qui se veut complète cette fois-ci, Alvaro apparaît 40 fois avant de connaître sa dernière et difficile saison en Phocée.

Déjà peu utilisé en première partie de saison, il est totalement écarté de l’effectif à l’arrivée de Sampaoli, en mars 2022. C’est une résiliation de contrat qui est appliquée durant l’été. De là, il part pour l’Arabie Saoudite, à Al-Nassr, tant médiatisé aujourd’hui par l’arrivée de CR7.

Il retrouve là-bas un certain Luiz Gustavo, jusqu’à l’été dernier, où les deux anciens Marseillais quittent le club. L’Espagnol ne va pas bien loin et signe à Al-Qadsiah.

Pol Lirola (1997)

Si convaincant sur sa première demi-saison, il frustre tout un peuple en montrant un tout autre visage sur la suite de son aventure. À un poste difficile à combler par de la véritable qualité, il satisfait sur les 22 matchs joués. Il est certes plus offensif que défensif mais montre un niveau qui donne de l’espoir à tous.

Alors prêté par la Fiorentina, il signe définitivement à Marseille, mais dans une carrière, un footballeur marche sur un fil. Et sur la saison 2021-2022, il déçoit et n’est plus le Lirola sur lequel l’OM et ses supporters ont pu fonder quelques espérances. Son hygiène de vie apparemment douteuse ne joue pas en sa faveur. Cela dit, faute de mieux, il joue 51 matchs toutes compétitions confondues, mais pour seulement 1 but et 2 passes décisives.

Les 13 millions d’euros dépensés ne sont que gâchis. Il est prêté à Elche, en Espagne et ne décolle pas plus, il régresse même, ne jouant que 13 matchs.

Un deuxième prêt (avec option d’achat) lui est proposé, cette fois-ci en Italie, pays qu’il connaît bien. Frosinone l’accueille et espère pourvoir le relancer. Il commence en tout cas à enchaîner.

Pau López (1994) & Rubén Blanco (1995)

On parle ici de la doublette espagnole qui officie actuellement dans le groupe olympien. Les deux gardiens ont connu des moments satisfaisants, mais traverse actuellement – comme tout le groupe – un coup de moins bien.

Déjà sur sa troisième saison, Pau López a pris rapidement la place de Mandanda, le forçant à s’exiler ailleurs. Depuis, il n’a plus quitté le poste de numéro 1, manquant d’une vraie concurrence.

Pau López contraint de laisser sa place à son numéro 2, Rubén Blanco.

Le staff

L’histoire entre l’OM et ses coachs espagnols n’est pas agréable à raconter. Avant Marcelino, trois entraineurs sont passés par là. Et on peut dire que leurs résultats ne font pas partis des meilleurs. Même le dernier en date n’a eu le temps de relever le bilan, parti subitement après de grosses tensions avec les supporters.

Andoni Zubizarreta (1961)

Enfin, on peut relever tout de même la présence d’Andoni Zubizarreta, gardien espagnol dans sa jeunesse et ancien directeur sportif de l’OM. Il quitte le club en laissant un bilan mitigé. Retrouvez-le dans notre article sorti à son départ : Zubizarreta : un bilan qui fait grincer des dents .

Pablo Longoria (1986)

On aurait pu parler de lui au passé s’il n’avait pas décidé de rester. Après les secousses d’il y a quelques semaines, Marcelino s’en est allé et Longoria a douté. Finalement, le président marseillais garde son envie de faire progresser le club, financièrement comme sportivement.

Nommé en février 2021, il succède à Jacques-Henri Eyraud, le renié de tous. L’Espagnol fait bien mieux jusqu’ici que ce que n’a fait l’ancien président français. Certains critiquent, d’autres admirent mais on peut tous être d’accord pour dire qu’il a su amener une nouvelle fraîcheur dans les mercatos.

Avec un Français quasi parfait, il a fait sa place, d’abord en directeur sportif puis en président. Il garde la main sur beaucoup de choses et montre une certaine passion dans les gradins. C’est qu’il y a de l’enjeu, forcément.

Aujourd’hui, des supporters ne l’apprécient plus tant et il a bien failli suivre son ami Marcelino, mais il semble heureux de continuer l’aventure et ne veut pas s’arrêter là, malgré les temps compliqués que l’OM connaît (et a l’habitude de connaître).

Marcelino (à gauche) pose à sa signature, avec son ami et président Longoria (à droite).

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