Prêté avec option d’achat à l’OM, Éric Bailly quittera la Canebière à l’issue de la saison. Entre blessures et mauvaises performances, l’Ivoirien n’a pas réussi à se montrer sous son meilleur jour.
Des débuts mitigés
Lorsque le défenseur ivoirien arrive aux abords de la Méditerranée, de nombreux supporters voyaient en lui une véritable plus-value. Même si les blessures ne l’avaient pas épargné, il n’en demeurait pas loin, aux premiers abords, LA bonne pioche défensive du mercato estival 2022 devant Chancel Mbemba.
Pourtant, son début de saison est loin d’être mauvais. Titulaire pour la première fois face à Clermont (5ème journée), il assiste en première loge aux deux défaites de l’OM lors de ses deux premiers matchs de Ligue des champions. Ressentant de temps à autres une gêne à la cuisse, il parvient à jouer les deux matchs face au Sporting Portugal où il montrera un meilleur visage.
OM-PSG/Tottenham-OM : les débuts du cauchemar
Le soir du 16 octobre, alors que jusque là, l’OM faisait jeu égal avec Paris, le défenseur central ivoirien est contraint de laisser sa place à Samuel Gigot suite à une blessure ressentie à la cuisse. Moins de deux minutes après, le PSG en profite pour ouvrir le score.
Absent durant une semaine, il effectue son retour lors de la dernière journée de Ligue des Champions, dans un match où l’OM peut tout gagner ou tout perdre. Auteur d’un début de match sérieux, il finira (encore une fois) par céder sa place au défenseur français comme face à Paris.
Mal remis de sa blessure à la cuisse, c’est à la 9ème minute qu’il quitte l’Orange Vélodrome où cette fois-ci, il espère revenir à 100% pour la période post Coupe du Monde.
Un carton rouge et tout s’écroule
Alors que certains médias affirment qu’Éric Bailly doit jouer au minima la moitié des matchs de l’OM pour espérer être conservé à l’issue de la saison, le défenseur de 29 ans peut encore franchir ce cap en ce 7 janvier 2023.
C’est lors du 1/32e de finale face à Hyères, au stade Francis Turcan, que le défenseur commet l’irréparable. Auteur d’une grossière faute sur Almike Moussa N’Diaye, il se voit logiquement expulsé après seulement 14 minutes de jeu. Tandis que le joueur de Hyères est contraint de sortir et d’être emmené à l’hôpital le plus proche.
Ce cas a logiquement été analysé par la FFF pour rendre son verdict quant à la suspension du défenseur marseillais. Ce n’est pas trois ni quatre mais sept matchs de suspension qui a été confirmé. Une sanction dure mais logique, dix jours après son retour à la compétition.
Durant ces sept rencontres, Igor Tudor a dû composer un trio défensif sans l’international ivoirien. Une série durant laquelle l’OM s’est imposé à cinq reprises pour un nul et une défaite, toutes compétitions confondues.
Un deuxième Classique pour une énième désillusion
Revenu de suspension, depuis trois semaines, c’est face au PSG qu’Éric Bailly retrouve une place de titulaire. Une place qu’il doit à la blessure de Samuel Gigot et la suspension de Chancel Mbemba.
Encore peut-être un peu juste pour une telle rencontre, l’expérimenté défenseur se fait littéralement mangé par la vitesse de Kylian Mbappé. Un constat logique quand on affronte le PSG et qu’une prise à deux n’est pas effectué sur le Français.
Sorti peu après l’heure de jeu, la place de l’Ivoirien dans le XI de départ est très compromise. À ce moment, il était presque certain que les conditions de son option d’achat ne seraient pas toutes atteintes. Depuis cette rencontre, Éric Bailly est constamment sur le banc et se contente de quelques minutes par match. Sur ses quatre dernières entrées en jeu, il aura disputé un peu plus d’une demi-heure.
Certain de quitter l’OM à la fin de saison, Éric Bailly ne devrait pas être gardé par Manchester United qui ne compte pas sur lui. Son aventure olympienne n’aura pas été une grande réussite pour le défenseur ivoirien qui espérait donner un nouveau souffle à sa carrière.