Quatre jours seulement après une victoire historique au Parc des Princes, AVB et ses joueurs ont tenté de confirmer face à Saint-Etienne. Match ô combien important afin de prendre la tête du championnat, Marseille n’a pas su jouer son jeu et prendre les rênes du match. Saint-Etienne, emmené par une équipe solide et en place sur le plan tactique, a malmené les Marseillais hier soir. Retour sur une désillusion totale.
Les compositions des deux équipes
AVB a choisi de reconduire quasiment le même onze de départ que lors du match face au PSG. Hormis la titularisation de Léonardo Balerdi et de Sanson, AVB a décidé de faire confiance à la même formation que dimanche. Nous remarquerons que Lopez a été confirmé ce soir à la pointe de l’attaque, choix tactique du Special Two.
Une composition stéphanoise en phase avec ce qui a déjà été vu les deux premières journées. Toujours la présence des trois minots originaires de Marseille en la personne de Fofana, Camara et Youssouf. Un Bouanga en forme associé à un Romain Hamouma qui a l’air d’avoir laissé ses précédents déboires physiques derrière lui.
Des Olympiens démunis
Bien rentrés dans leur match, les Stéphanois prennent la possession du ballon et dès leur première occasion, trouvent le chemin du but. Dès la 5e minute, à la suite d’une bonne combinaison côté gauche, le jeune Maçon envoie un bon centre en retrait. Celui-ci est repris victorieusement du gauche par Hamouma qui inscrit son troisième but de la saison.
Après ce but, Marseille baisse la tête et subit le jeu Stéphanois à domicile. Un Bouba Kamara aux abonnés absents laisse tout le loisir à un Hamouma en forme de dicter le jeu de son équipe. Aucune occasion dangereuse, des contres annihilés aussi vite qu’ils sont créés, rien n’est à retenir de cette mi-temps. A noter que Aouchiche aurait pu doubler le score à la 17e minute, mais Bouanga a contré la frappe qui prenait la direction du but. Beaucoup de manque de justesse technique dans les relances, avec un pressing stéphanois haut, Marseille prend l’eau.
Les Verts occupent bien l’espace du terrain et asphyxient totalement l’entre-jeu marseillais. Impossible pour les trois milieux Sanson–Rongier–Kamara d’enchaîner des combinaisons avec leurs coéquipiers. En dessous de tout pendant cette première période, aucun Marseillais n’a su tirer son épingle du jeu. Pire encore, les cadres de cette équipe sont fantomatiques.
Pour faire guère mieux ensuite
Marseille entame alors sa seconde période avec d’autres intentions avec le changement de Balerdi remplacé par Sarr. Marley Aké remplace également Lopez, ce qui permettra à l’OM d’avoir enfin une pointe dans ce match. Retrouvant des automatismes, les Marseillais se montrent dangereux dès la 55e minute avec Aké qui touche la barre bien servi par Thauvin. Deux minutes plus tard, bien servi en retrait, Sanson loupe totalement sa frappe qui se transforme en passe pour Thauvin, mais celui-ci se rate et envoie le ballon hors des limites du terrain. Revigoré par ces occasions, Marseille pousse encore avec une bonne frappe de Aké arrêtée par un très bon Moulin ce soir.
Le coup de massue
Complètement absent de cette deuxième mi-temps, Saint-Etienne se montre alors dangereux sur un contre à la 75e minute. Nordin élimine facilement DCC, il décale alors Bouanga qui, sans grande pression, peut ajuster Mandanda et inscrire le but du 2-0.
Une fois de plus, la défense marseillaise est bien naïve et se fait distancer au score. Incapables de relever la tête après ce deuxième but, les joueurs marseillais sont méconnaissables. Tant techniquement, que tactiquement! Jessy Moulin se distinguera une fois de plus à la parade sur un coup franc de Thauvin à la 89e minute.
Alors, que penser de cette défaite?
Bien embêté par une bonne équipe de Saint-Etienne, Marseille n’aura pas su prendre le contrôle de match. Après une victoire historique face au PSG, c’est un dur retour à la réalité pour les Marseillais. AVB et ses joueurs devront se reprendre ce dimanche au Vélodrome à 21 heures face à Lille. Nul doute que les supporters marseillais attendront de pied ferme un résultat face à ce concurrent direct.
