Marseille se rattrape après un Classico cataclysmique et revient dauphin de Ligue 1. Les hommes de De Zerbi n’ont malgré tout pas été en mesure de se mettre à l’abri au cours du match.
Les tops
Rulli (7) : Très disponible pour repartir de derrière, le portier argentin a encore une fois été très sérieux ce soir. Confiant dans ses relances, il permet de faire sortir l’adversaire en apportant le surnombre. Défensivement, il sort bien et n’hésite pas à aller au delà des limites de sa surface pour prendre des duels. On aura d’ailleurs eu une frayeur mais pas de blessure en apparence pour le gardien de l’OM. Décisif, il octroie lui aussi la victoire à son équipe avec des arrêts toujours plus spéciaux, de la tête cette fois-ci.
Maupay (6,5) : On attendait de voir s’il pouvait remplacer un Wahi nonchalant, il ne s’est pas fait attendre. Très actif en point d’appui, il redescend pour libérer de l’espace et remise de très belle manière. Un dépassement de fonction qui ne l’empêche pas non plus de marquer par un tacle rageur dans les cages nantaises. Fort dos au but, on lui doit aussi de belles phases de conservation de ballon. Une rencontre aboutie de sa part qui vient par la même occasion mettre la pression sur son compatriote en concurrence.
Greenwood (6,75) : Passé complètement à côté de son match face à Paris, l’Anglais se ressaisit bien ce soir. Inspiré, il mène la vie dure à son adversaire direct et s’illustre également par un beau but sur une frappe de loin. Encore un peu moins tranchant dans ses derniers choix, sa percussion a tout de même offert beaucoup de possibilités à l’OM. Avec ce rythme et cette envie, difficile de voir qui peut l’empêcher de se montrer lors des rencontres à venir.
Les flops
Kondogbia (3,5) : Malgré la victoire, la défense a été bien fébrile ce soir. Si la première demi-heure était de haute voltige, alliant duels gagnés et relances assurées, le reste du match a été beaucoup plus brouillon. Des interventions en retard, et de véritables occasions données à l’adversaire. En témoigne la perte de balle sur un contrôle trop long qui place Kadewere en face à face direct avec Rulli. A ce niveau là, ces errances sont intolérables. On entrevoit les qualités du joueur mais impossible d’être prétendant à des titularisations régulières en étant bons une demi-heure par match.
Balerdi (4) : De la même manière que son homologue de la charnière centrale, le capitaine a réalisé une prestation qui rappelle son statut d’antan. Loin de l’assurance et de la rigueur qu’il devrait octroyer avec le brassard, l’Argentin est retombé dans ses travers. Manques de vigilance liés à une certaine panique sous pression, il a réalisé bon nombre de relances directement dans les pieds adverses. Ce sont trop de duels au cours desquels il passe totalement au travers. Lui aussi aurait pu coûter l’égalisation de Nantes après une interception complètement loupée qui laisse Mohamed seul face à son compatriote aux cages. Manquant de conviction et de communication, il délaisse Kadewere de tout marquage lors de l’action du but des Canaris. Attention à ne pas mettre en péril l’équipe, on décèle aussi un manque de contrôle de soi en particulier avec une fâcheuse tendance à écoper de cartons jaunes évitables à l’instar de celui de ce match.
Koné (3,75) : L’occasion était belle pour lui afin de gratter des points auprès de l’entraîneur. Mais, trop scolaire, le Canadien n’a jamais su peser dans cette rencontre et a logiquement été sorti à l’heure de jeu. Jouant majoritairement vers l’arrière ou latéralement, la nuance est nette avec un Rabiot tant dans la projection que dans la capacité à organiser le jeu dans la transition. On espère pour lui une libération avec des prises de risque pour retrouver le dynamisme qu’il imposait à Watford.
Les notes
Rulli (7) : (voir ci-dessus)
Lirola (5,25) : Appliqué depuis son retour sur les terrains de Ligue 1, le latéral a livré une prestation sérieuse de part et d’autre du terrain. Offrant de bonnes options sur le couloir à chacune des offensives olympiennes, il s’est toutefois fait dépassé par Simon à plusieurs reprises. Remplacé à sa demande, on attend de voir ce qu’il peut donner avec 90 minutes dans les jambes.
Kondogbia (3,5) : (voir ci-dessus)
Balerdi (4) : (voir ci-dessus)
Merlin (5,25) : De retour après sa longue blessure contracté avec les Espoirs, l’arrière gauche a démontré qu’il était dans cet effectif indéboulonnable à ce poste. Disponible et juste, il a bien rempli le contrat sur son heure de jeu. Encore un peu tendre avec sa blessure en tête, il n’a pas joué certains coups à fond, le mettant notamment en retard sur l’aile pour l’égalisation nantaise.
Rabiot (5,75) : Gros match de la dernière recrue en date. Proche de figurer parmi les tops, il allie très bien agressivité sur le porteur de balle et projection à la récupération. A quelques centimètres de marquer, il démontre son efficacité dans de nombreux secteurs du jeu. Espérons qu’il garde cette fiabilité, également dans les gros matchs.
Hojbjerg (5,75) : A son habitude, le véritable métronome de la rencontre. Pas de gestes inutiles, uniquement de bonnes décisions. Autant dans sa conservation sous pression que dans ses relances, il rassure et impacte bien plus que lors de son passage en défense centrale.
Koné (3,75) : (voir ci-dessus)
Greenwood (6,75) : (voir ci-dessus)
Rowe (6) : Préféré à Henrique pour débuter la rencontre, il peine à s’illustrer dans un premier temps et se fait sermonner par l’entraîneur italien. A partir de là, il prend bien mieux la largeur et fait mal à l’adversaire dans la profondeur. Passeur pour Maupay, on sent toutefois un manque d’automatisme avec certains de ses partenaires. Il est nécessaire pour lui de s’intégrer pleinement dans ce collectif car les différences individuels ne seront pas toujours la solution dans l’avenir.
Maupay (6,25) : (voir ci-dessus)
Voici les notes de la rédaction de Peuple Olympien pour ce Nantes – OM ! N’hésitez pas à donner les vôtres en commentaires !