L’OGC Nice et l’OM se partagent les points. Mené au score, les Olympiens ont affiché un joli visage revanchard. Retour sur un match plaisant à regarder, soldé par deux jolis buts dans les deux camps.
Sursaut d’orgueil
Le match a mal débuté pour l’OM. Les ballons ne ressortent pas et la défense est mise sous pression. Au bout de seulement sept minutes, les Aiglons ouvrent le score. La défense est trop passive et l’attaque niçoise joue bien le jeu. Par la suite, l’OM reste dominé par Nice. Les Phocéens ne peuvent garder les ballons et concèdent beaucoup d’actions, mais pas d’autres buts concédés.
Vers la 30ème minute, les Marseillais commencent à réellement jouer. Les décollages sont trouvés et le jeu se développe plus vite. Ce mieux semble provenir du changement de positionnement de Guendouzi. Le Français décroche plus pour permettre à ses coéquipiers de faire circuler le ballon. Au fur et a mesure, Marseille se fait plus pressant, ce qui à la 42ème minute, amène le but de Payet. Dans les derniers instants de la première période, une dernière occasion aurait pu faire mouche, mais les attaquants marseillais n’arrivent pas à conclure.
Un second acte équilibré
En seconde période, les temps forts se multiplient des deux côtés, mais personne ne trouve le chemin des filets. L’OM est plus présent au milieu de terrain et évite de trop subir. Le ballon est le plus souvent olympien, ce qui oblige très souvent Nice à reculer et a contre-attaquer. Lors de temps forts, Gerson et Guendouzi, auteurs tous deux d’une belle performance, lancent leurs ailiers, mais sans réussite. Les centres adressés par Luis Henrique et Amavi ne trouvent que des têtes adverses. Le duo Payet–Milik a eu du mal également. Même si les deux se sont souvent cherchés, la charnière Todibo–Dante s’est très souvent interposée.
Sur les phases défensives, tout comme son adversaire, Marseille s’est plutôt montré solide. Saliba a récidivé sa performance du Classique. Présent dans les duels pour amorcer le feu dans la défense et parfois initiateur d’actions, il est l’un des hommes clés de ce match. Avec ses deux autres coéquipiers, ils ont eu beaucoup de travail avec les lancées de Atal et Gouiri. Dans les temps forts Niçois, les arrières se sont montrés solides. Un match où en attaque comme en défense, les deux équipes se sont rendues coup sur coup.
Du mal dans le dernier geste
Seul bémol des Olympiens, la conclusion. Même si Payet met un joli but, l’OM a eu de belles occasions de mener au score. Même si la défense de l’OGCN s’est montrée très solide, dans certains cas, le duo Payet–Milik n’a pas concrétisé beaucoup d’occasions. Beaucoup de déchets dans la dernière passe sont à noter. Le meneur de jeu français a vu ses passes souvent être trop longues. De même sur les coups de pieds arrêtés. Aucun but n’a été inscrit, malgré trois coups francs dangereux et plusieurs corners.
Les centres des pistons ont souvent été peu précis également. Peu de ballons se sont retrouvés sur Arek Milik, ou dans les pieds de Payet. Les ballons ont souvent été « jetés » ou mal joués. Un aspect à retravailler sur ce match.
De belles attitudes
Malgré un énième match sans victoire, l’attitude des joueurs a été très bonne. Menés au score, l’équipe ne s’est pas laissée balader longtemps. Des joueurs clés comme Guendouzi, Saliba ou bien Payet ont pris leurs responsabilités. Un sursaut d’orgueil est à noter. Les joueurs ne se sont pas cachés les uns derrière les autres.
À noter également la performance de Gerson. Beaucoup critiqué ces derniers temps, le Brésilien a affiché un bon niveau au milieu de terrain. Il s’est mis au niveau de ses coéquipiers et a beaucoup pressé, à l’image d’un milieu marseillais conquérant.
C’est sur un match équilibré que Marseille part de Troyes avec 1 point. Compte tenu du score en août, ce match rejoué permet de prendre un point, et surtout d’en faire perdre à Nice. L’OM reste 4ème, au coude à coude avec Nice, son adversaire du soir.
