Au terme d’un piètre match de Ligue 1, un OM en infériorité numérique a concédé le match nul (1-1) face au FC Metz. La situation s’aggrave en championnat.
Un OM en 4-3-3
Face au 16ème de Ligue 1, Gennaro Gattuso décide de repasser à quatre derrière, avec Jonathan Clauss titulaire et un trio Onana-Harit-Ounahi aligné au milieu. Faris Moumbagna connaît sa première titularisation à la pointe de l’attaque.
La composition de l’OM : Lopez – Clauss, Gigot, Balerdi, Merlin (Garcia 68′) – Onana, Ounahi, Harit (Meïté 33′) – Ndiaye (Sarr 68′), Moumbagna (Luis Henrique 85′), Aubameyang
Des intentions mais du déchet, Gigot coupable
Pour emballer un Vélodrome bien calme ce vendredi soir, les Olympiens se projettent vers l’avant d’entrée. Heureusement, l’attaque messine joue très mal un improbable 3 contre 1, avant que l’OM ne se procure ses premières occasions. Le gros problème ? Évidemment le dernier geste, en plus d’un manque de rythme évident. Aubameyang, positionné sur l’aile gauche, multiplie les tirs sans précision ni puissance. Au cours de la première période, ce sont finalement les Marocains qui ratent le coche. Servi idéalement par Merlin, Harit tergiverse beaucoup trop puis sert Ounahi qui ne cadre pas (10′).
Le numéro 8 est le Marseillais le plus remuant mais voit Oukidja sortir son coup de tête à bout portant (42′). Une opportunité énorme de 1-0 pour l’OM, réduit à dix depuis un quart d’heure. La faute au capitaine Gigot, coupable d’un grossier plaquage sur Mikautadze en position de dernier défenseur (31′). La VAR ne laisse rien passer – sauf un potentiel penalty sur Moumbagna quelques instants plus tard – et expulse le partenaire de Balerdi, qui lui comble les brèches comme il peut. Dans la lignée des dernières rencontres, rien ne semble tourner en faveur de l’équipe de Gattuso, inefficace et surtout naïve.
Un court espoir puis plus rien
Après le repos, les dix Phocéens s’exposent logiquement en défense car la victoire reste impérative. Peu sollicité jusqu’ici, Lopez s’illustre devant Mikautadze (50′). Une parade décisive, croit-on, lorsque Moumbagna ouvre le score d’un vrai but d’attaquant sur un service du précieux Merlin (56′). Enfin du soulagement pour l’OM et ses supporters ? Pas pour longtemps. En cinq minutes, Metz, pourtant affligeant balle au pied, égalise grâce à Udol à la suite d’un corner, au milieu d’une défense marseillaise apathique (61′). Tout est à refaire…
La fin de rencontre vire malheureusement à la caricature. L’OM fait toujours le jeu mais ne parvient plus à créer du danger. Seul Moumbagna, très entreprenant et efficace dos au but, se procure une ultime occasion de la tête (77′). Circulez, il n’y a plus rien à voir. Les Olympiens ne peuvent pas gagner, les visiteurs messins ne veulent pas gagner. Score final 1-1, (nouvelle) triste soirée dans un stade Vélodrome apathique.
Face à une équipe de Metz d’une faiblesse abyssale, l’OM se devait de l’emporter. C’est raté. Les Olympiens se sont sabordés et pourraient reculer à la 9ème place ce week-end. Le podium s’éloigne semaine après semaine…
