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PROCHAINS MATCHS

Samir Nasri, le petit prince des Calanques

De nombreux joueurs sont considérés comme incontournables à l’Olympique de Marseille. Et l’on peut dire que Samir Nasri en fait partie. Fraîchement retraité de sa carrière de joueur, il a fait son apparition lors du match de charité de l’UNICEF, au côté de Didier Drogba. Malgré quelques critiques, il est toujours plaisant de revoir le minot avec le maillot bleu et blanc. L’occasion aussi de se faire une rétrospective sur son passage en Phocée, pour les jeunes ignorants comme pour les anciens nostalgiques.

Qui est-il ?

Comme bon nombre de Marseillais, Samir Nasri est né franco-algérien, de par ses deux parents. Un pur minot comme on en voit rarement exploser au club. À l’image de Kamara ou de Lopez récemment, Nasri a fait sa formation à l’OM, dès l’âge de neuf ans. De là, il gravit les échelons et fait ses marques à Marseille en se montrant à l’Europe entière. C’est la Premier League qui le verra grandir un peu plus, ainsi que l’équipe de France.

Nasri en chiffres c’est : 563 matchs professionnels, clubs et sélection confondues. C’est également 78 buts et 98 passes décisives. De belles statistiques pour le minot, décisif avec les plus grands.

Son parcours en club

Son passage à l’OM

Des débuts à tâtonnements

C’est à la saison 2004-2005 qu’il fait ses débuts avec les professionnels, alors que José Anigo dirige l’équipe première sur les premiers mois. Il démarre en diesel, ne faisant que trop peu son apparition dans l’effectif, puis, passé la trêve hivernale, il prend un peu plus place dans le XI et enchaîne quelques matchs. En tout, c’est 25 rencontres, un but et une passe décisive. Le jeune Olympien se positionne surtout en milieu offensif voire droit pour ses débuts.

La saison suivante est signe de consécration, bien qu’il ne touche pas encore à l’équipe de France, il comptabilise le double de matchs, aux côtés de Ribéry, Taiwo, Cana ou encore Barthez et Niang. De quoi avoir des étoiles dans les yeux mais aussi de quoi travailler plus à l’entraînement pour pouvoir être titulaire les jours de match. Il est confirmé par Jean Fernandez au poste de milieu offensif, mais semble polyvalent et peut voyager sur les côtés gauche comme droit. Nasri est partout et ça arrange forcément une équipe. 49 matchs, deux buts et une passe décisive plus tard, le minot est intégré au groupe et de plus en plus apprécié, même s’il n’est pas encore un pur titulaire.

Deux joueurs très appréciés par la #TeamOM.

Une saison flamboyante

Exercice 2006-2007. Sa saison marseillaise la plus prolifique en terme de nombre de matchs joués et de titularisations. Son épopée en bleu débute tandis que sous les ordres d’Albert Emon, il s’épanouit un peu plus encore avec l’écusson marseillais. Le jeune joueur continue d’alterner entre ailier droit, gauche ou milieu offensif. Pour résumer, lorsqu’il est placé à droite, c’est en appui de Pagis ou Maoulida, ainsi qu’au côté de Cana, placé en milieu offensif. Lorsqu’il est placé à gauche, c’est entre Niang devant et M’Bami au milieu. Enfin, quand le coach le place en numéro 10, c’est les talentueux Niang, Cissé ou Pagis qui se proposent devant lui, ainsi que Ribéry ou Maoulida sur les côtés. En somme, du beau monde pour mettre dans les meilleures dispositions le minot. Qui par ailleurs, a su se frayer un chemin dans ce XI déjà compétitif.

Samir Nasri dans les bras de Mamadou Niang.

Tous ces efforts et ce talent lui valent d’être élu meilleur espoir de la saison 2006-2007 et de recevoir le trophée UNFP des mains d’un autre Franco-algérien, Zinédine Zidane.
La deuxième place au championnat et la finale de coupe de France ne sont pas venues en claquant des doigts. Nasri a fait partie de cette équipe et a grandement aidé au parcours.

L’amour à la belge

Gerets pose ses valises à Marseille pour coacher les pros à partir du mois de septembre. L’OM n’entame pas très bien sa saison, d’où le changement d’entraîneur. Nasri, lui, rate même quelques matchs sur les premiers mois. Mais lorsqu’il est apte à jouer, il fait office de titulaire à tous les coups. On ne peut nier qu’il est entièrement ancré dans le XI depuis deux saisons. Il goûte aussi à ses premières minutes en ligue des Champions, face au Besiktas, en étant décisif par la passe.

Il cumule sur la saison, toutes compétitions confondues, six buts et quinze passes décisives, des statistiques qui s’améliorent un peu plus, qui stagneront au début de ses années à Arsenal mais qui exploseront sur sa dernière saison en tant que Gunners.

L’heure de prendre son envol

À l’été 2008, alors que Nasri se sent très bien à l’OM, il décide de quitter le cocon pour tenter une première expérience dans un autre club. C’est la bande à Wenger qu’il rejoint pour trois saisons, afin de goûter à la Premier League. Un gros changement mais dont il avait, semble-t-il, besoin. Trop dans ses pantoufles, il lui fallait un nouveau défi pour s’émanciper.

« J’ai commencé à jouer à Marseille à 17 ans, dans la ville où Zidane est né. On avait tous les deux des origines algériennes. Mais l’attente était trop grande, la comparaison n’était pas possible, surtout que nous sommes des joueurs différents dans notre style. Et le problème, quand les choses commencent à aller bien et que vous êtes très jeune, c’est que vous prenez la grosse tête. C’est pourquoi j’ai quitté Marseille. C’était trop facile pour moi. J’étais l’enfant du pays, j’avais ma famille, c’était mon club, j’étais chez moi partout, je jouais en équipe première de l’OM mais j’habitais chez mes parents. J’avais besoin de partir et de devenir un homme. Aller à Londres, une ville que j’adore, m’a transformé et m’a aidé à devenir plus mature. »

– Samir Nasri sur son départ de l’OM (Source : footmarseille.com)

Cela dit, il part au sommet de son art à l’OM, sans animosité et avec des raisons compréhensibles finalement, même si l’on imagine toujours qu’un minot comme lui resterait bien plus longtemps au club.
Arsenal se l’offre contre seize millions d’euros. Un joli bénéfice pour un minot formé sur place.

Et aujourd’hui ?

Sa carrière de joueur se termine après la saison 2019-2020, en pleine crise du COVID. Après avoir marqué également le club mancunien bleu et blanc puis être parti en Espagne, en Turquie puis en Belgique, il raccroche les crampons, sans plus vraiment de motivation.

« Ça ne s’est pas passé comme prévu. Puis le Championnat a été arrêté à cause du Covid. Après, je n’avais plus forcément envie. Aucun challenge ne m’a botté. Et je ne me voyais pas revenir en France si ce n’était pas l’OM. »

– Nasri pour le JDD

Il faut dire aussi qu’il connait un épisode complexe durant ses dernières saisons en tant que professionnel. Avant de rebondir à Anderlecht, il est suspendu plusieurs mois pour dopage. Il se défend bien évidemment en parlant de vitamines mais l’UEFA en a décidé autrement. Forcément, le mental en prend un coup, surtout lorsque l’on arrive en fin de carrière, après 30 ans.

« Un épisode m’a fait très mal et a changé ma relation au foot : ma suspension. J’ai trouvé ça plus qu’injuste, je n’avais pris aucun produit dopant. C’était juste une injection de vitamines parce que j’étais malade. Ça m’a coupé dans mon élan. »

– Nasri pour le JDD

On le revoit avec plaisir lors du match au profit de l’UNICEF, présidé par Drogba et joué au Vélodrome, devant une multitude de supporters. De quoi ravir tout le monde, car il est toujours bon de revoir des visages marquants avec cet écusson à l’étoile sur le cœur.

Nasri aux côtés de Cissé et Pirès lors du match pour l’UNICEF.

Samir Nasri, surnommé « le petit prince du Vélodrome », laisse une jolie marque derrière lui. De la formation à son départ pour l’Angleterre, il brille et fait parler le talent sur le terrain. Un joli souvenir, dans des années plutôt prolifiques et au sein d’un effectif agréable à revoir. Chacun peut se faire son avis sur certains points mais les échos restent positifs à son égard.

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