Cette saison est déterminante pour Morgan Sanson. Ce dernier étant enfin en concurrence, nous sommes en droit d’en attendre davantage. Les critiques à son égard sont-elles justifiées ?
Des statistiques positives
Ce début de saison n’a pas été de tout repos pour Sanson. L’arrivée plus qu’attendue de Cuisance le met dans une position de concurrence. Il se doit de se dépasser et hausser son niveau de jeu pour espérer garder sa place de titulaire.
Effectivement, malgré le jeu de l’équipe assez terne et des prestations en Ligue des Champions catastrophiques, l’ancien Montpelliérain a su proposer des prestations suffisantes pour garder un bon temps de jeu.
En effet, sur les 11 matchs dont ceux de Ligue des Champions, il a été titularisé huit fois cette saison. De plus, il est l’auteur de deux buts et deux passes décisives. Cela paraît peu, mais c’est déjà plus que son concurrent direct Cuisance qui n’a pas su être décisif pour le moment, malgré ses entrées de qualité.
Un joueur essentiel
Comme nous l’avions déjà dit dans un premier bilan, l’apport de Sanson est essentiel au sein de cet effectif. Sa capacité à couvrir tout le terrain et sa protection de balle font de lui un joueur important. Il subit en moyenne 1.1 fautes par match en zone offensive.
La concurrence supplémentaire cette saison fait qu’il commence à reprendre du poil de la bête malgré le ras-le-bol des supporters. En témoigne son but délivrant face à Strasbourg avec une splendide reprise de volée.
Le but de Morgan Sanson la passe décisive de Dimitri Payet j'adore 😂🔥💙#TeamOM 🔵⚪ pic.twitter.com/jEXXoqbYry
— JoJo-FADA2-L'OM (@JoJoFADA13) November 6, 2020
Il est seul à offrir un pressing offensif constant et dangereux. On se rappelle notamment du but face à Bordeaux la saison passée.
Une pluie de critiques
Malgré ce que l’on vient d’énoncer, les supporters expriment un ras-le-bol général. Ce n’est pas la première fois durant sa carrière à l’OM. On a l’impression qu’il essuie les critiques du mauvais jeu de l’OM comme étant l’unique responsable. Il suffit de taper Morgan Sanson sur Twitter pour voir toute l’agitation que provoquent ses titularisations ou ses pertes de balle.
Les supporters ne se rendent pas compte de tous les efforts sans ballon que propose Sanson à chaque match. Il intercepte en moyenne 1.1 ballons par match, ce qui n’est pas beaucoup soyons d’accord. Néanmoins, rappelons le fait qu’il joue à un poste offensif et doit soutenir l’attaque. De ce point de vue là, on peut dire que c’est très suffisant quand on sait que Kamara possède le même ratio à un poste à vocation plus défensive.
Les critiques sont faciles mais celles-ci deviennent incohérentes lorsque l’on voit ses statistiques parlantes. Ce qui peut lui être reproché est le nombre de contrôles et d’occasions ratés. Cela peut provoquer la colère. Cependant, même si son poste est essentiel en attaque, il ne doit pas être la solution à tous les problèmes. Sinon, il ferait un sport individuel. La question est plus complexe quant aux performances en demi-teinte de l’équipe surtout en attaque.
Le point contractuel
Au niveau du contrat, Morgan Sanson sera marseillais jusqu’au 30 juin 2022 à moins d’un départ ou d’une prolongation. Pour le moment, aucune nouvelle. Inquiétant, surtout lorsque l’on connaît les situations contractuelles de certains joueurs comme Thauvin notamment.
De plus, sa valeur marchande reste à environ 22,5 millions d’euros même si de nouvelles sources annoncent le contraire. En effet, on annonce une valeur marchande d’environ 12 millions d’euros.
[TRANSFERT📝]🚨 La valeur de Morgan Sanson🇨🇵 aujourd'hui ne vaudrait pas beaucoup plus que la somme investi par le club en 2017, soit 12M€ 😳 !!! (@laprovence)#TeamOM | #MercatOM pic.twitter.com/IdOX6KgQVr
— Massalia (@bibifircotin_OM) November 13, 2020
En conclusion, Sanson n’a pas toujours été plaisant lors de ses prestations cette saison. En même temps, qui a été irréprochable ? Il reste un joueur essentiel au sein de l’effectif de Villas Boas. La concurrence avec Cuisance ne peut être que positive pour l’équipe. Nous devons en attendre plus certes mais nous ne devons pas négliger ce qu’il fait déjà.