Ce match aller de barrages comptant pour les seizièmes de finale de l’Europa league a pris une tournure quelque peu habituelle ces derniers temps. L’OM, insipide en première période et déséquilibré en seconde, ne se donne plus le droit à l’erreur lors de la réception du club ukrainien.
Spectacle en tribune, moins sur le terrain
Dès le coup d’envoi du match, les 1700 supporters olympiens présents sur place ont tout de suite mis l’ambiance à Hambourg. Si bien que la rencontre a été suspendu un court instant après quelques minutes de jeu seulement. La faute à un gros craquage de fumigènes.
Un goût de fumigènes comparable à celui le laisser par la terne prestation phocéenne durant la première mi-temps. Après un premier quart d’heure d’observation, l’OM tente désespérément d’approcher le but adverse. Sans succès. Afin de se libérer de l’oppression ukrainienne, Harit ou encore Ounahi doivent avancer balle au pied sur de nombreux mètres. Et, malgré les décrochages de Moumbagna, le peu d’activité au milieu de terrain favorise de nombreuses pertes de balle.
Seule véritable frayeur, pour l’OM : un contre bien mené par les attaquants du Shakhtar oblige Balerdi à faire faute. L’arbitre siffle instantanément, sortant au passage la biscotte jaune pour le défenseur argentin. Heureusement car, l’action se concluait par un but.
L’Olympique de Marseille aussi possède des occasions. À maintes reprises, des contacts dans la surface ont lieu, sans ne jamais inquiéter l’arbitre de la rencontre. On s’est même cru au Groupama Stadium, lorsque le gardien adverse effectue une sortie kamikaze sur notre attaquant camerounais. En fin de compte, l’OM cherche à se créer des occasions franches mais pas de la bonne manière.
Seconde mi-temps, seconde chance ?
À la reprise, les intentions changent légèrement. L’OM se découvre menaçant, mais ne conclut toujours pas ses actions. Après une récupération haute, Henrique lance parfaitement dans son couloir. Ce dernier centre en retrait sur Aubameyang qui reprend fermement après le rebond. L’OM ouvre le score contre toute attente. Il n’aurait fallu que d’une incursion dangereuse des latéraux pour conclure une belle action en trois touches.
Néanmoins, toute bonne chose à une fin, et d’autant plus rapidement avec l’OM. Quelques secondes après l’ouverture du score, les olympiens concèdent un coup franc plus qu’évitable. Repoussé dans un premier temps, le ballon reviens sur Clauss qui se troue complètement et concède l’égalisation des « locaux ».
Par séquences, l’OM retrouve des couleurs et fait déjouer la défense adverse. Mais sans réellement créer le danger. D’ailleurs, les phocéens ne cadreront qu’à trois reprises au cours de ce match. Très, trop par rapport à ce que l’on attend d’une équipe de cette envergure. La deuxième frappe viendra de merlin qui, après une chevauchée solitaire dans la défense, tente sa chance sur le gardien à angle fermé. Sans réussite.
Entré en jeu et peu en vue jusqu’alors, Ndiaye reprend un centre d’Aubameyang après un gros travail du gabonais à l’entrée de la surface. Il redonne l’avantage à l’OM dans les derniers instants du temps réglementaire. Mais c’était sans compter la nonchalance des marseillais qui se relâchent. Eguinaldo vient placer une tête en coupant un centre au premier poteau. Le match se terminera donc sur un score nul de deux partout.
L’OM, ne s’est pas donné de répit dans l’attente du match, retour face au Shakhtar. Des regrets peuvent pas bien entendu être présents, Gattuso lui-même reconnaissant le résultat comme une sorte de défaite. En attendant, focus sur le championnat et le match à venir contre Brest.