L’euphorie retombe pour l’OM qui concède sa première défaite (0-1) de la saison en Alsace. Dominés dans tous les domaines, les Olympiens ont raté leur rendez-vous.
Le onze de l’OM à Strasbourg : Rulli – Murillo, Hojberg (cap), Cornelius, Brassier – Kondogbia, Koné – Greenwood, Harit, Luis Henrique – Wahi
Sept jours après une soirée mémorable du côté de Lyon, l’OM devait redescendre de son nuage et remettre le bleu de chauffe sur la pelouse de la Meinau. Car son adversaire du soir, Strasbourg, démarrait la rencontre pied au plancher devant son public. Pressing, marquage individuel, vitesse d’exécution, les Alsaciens récitaient leur partition d’entrée pendant que les Marseillais, sans solution, multipliaient les erreurs techniques. Positionné en défense, Hojberg apparaissait moins souverain. Devant, Harit et Wahi perdaient tous leurs duels, sans compter leurs mauvais choix à l’approche de la zone de vérité.
Une première période à l’envers
Justement, c’est une offensive gâchée par le Marocain, trop hésitant, qui offrait une contre-attaque au Racing, conclue du pied gauche par Moreira (40′) face à Rulli. Avant cela, le gardien olympien, irréprochable, avait gagné son un contre un face à Emegha (33′) pour maintenir son équipe à flot. Pendant 45 minutes, et pour la première fois de la saison, les Marseillais semblaient totalement perdus sur le terrain. Dominés dans l’agressivité et sans idées avec ballon. Hormis un tir puissant de Greenwood dans le temps additionnel, l’OM n’avait rien à se mettre sous la dent. Le maître-mot ? Impuissance.
❌ | Quel arrêt de Geronimo Rulli qui sauve une nouvelle fois l'Olympique de Marseille 💪👀 #RCSAOM pic.twitter.com/XhcLMHOTei
— DAZN France (@DAZN_FR) September 29, 2024
Greenwood dangereux, en vain
Au retour des vestiaires, bis repetita, Rulli sauvait la maison marseillaise devant Emegha (47′). Une énième parade qui, au moins, a eu le mérite de réveiller (un peu) ses partenaires. Le danger principal venait de Greenwood mais Petrovic s’offrait un arrêt de grande classe pour éviter le 1-1 (55′) puis le cadre se dérobait de peu sur une nouvelle frappe de l’Anglais (70′). Entre temps, De Zerbi avait décidé de lancer ses jokers Rowe, Maupay et la dernière recrue tant attendue, Rabiot, qui remplaçait Koné, sorti en larmes pour une blessure a priori musculaire. Très observé, le « Duc » aura bien failli être décisif sur son premier ballon touché, lançant Maupay vers le but. Mais le portier strasbourgeois Petrovic veillait encore au grain (66′).
👀 | Première entrée en jeu d'Adrien Rabiot sous ses nouvelles couleurs 🔵⚪️ #RCSAOM pic.twitter.com/2UkL2W5iC6
— DAZN France (@DAZN_FR) September 29, 2024
En résumé, ce n’était pas la soirée de l’OM, qui aura timidement poussé dans le dernier quart d’heure. En vain. L’extrême opposé émotionnel de dimanche dernier en somme. Le collectif marseillais et son entraîneur ont manqué leur rendez-vous, battus à la loyale par un Strasbourg séduisant et surtout très bien préparé tactiquement.
Pas de feu au lac néanmoins, l’OM version De Zerbi reste en construction et devra afficher un meilleur visage lors de la réception d’Angers, vendredi prochain au Vélodrome. Les Phocéens passeront la semaine à la 3ème place du classement de Ligue 1, à trois longueurs du duo PSG-Monaco.