Cela devient presque une habitude à l’OM. La Ligue 1 connaît une croissance soudaine du nombre de cartons, et notamment de couleur rouge, en ce début de saison. Et Marseille en est un des artisans principaux. Trop de cartons jaunes et des rouges évitables, bref, compliqué d’améliorer son jeu si le comportement n’y est pas.
Cancre de la classe
En cette nouvelle trêve internationale, le bilan peut être fait. Et on peut dire que la Ligue 1 bat des records en terme de cartons, surtout en expulsion. L’OM, de son côté, pointe à la dernière place du classement fair-play, avec 29 cartons jaunes et 3 cartons rouges. De quoi se poser des questions sur le comportement et l’intelligence défensive des Marseillais. Il est vrai qu’ils ne sont pas les seuls mais certaines sanctions pourraient être facilement évitées.
Voici le détail des cartons attribués aux Olympiens en neuf rencontres de Ligue 1 :
Boubacar Kamara -> deux cartons jaunes
Jordan Amavi -> deux cartons jaunes et un carton rouge direct
Leonardo Balerdi -> un carton jaune
Nemanja Radonjić -> deux cartons jaunes
Hiroki Sakai -> trois cartons jaunes
Dimitri Payet -> un carton jaune et un carton rouge direct
Pape Gueye -> un carton jaune
Álvaro González -> trois cartons jaunes
Maxime Lopez -> un carton jaune
Darío Benedetto -> trois cartons jaunes dont un carton rouge indirect
Kevin Strootman -> un carton jaune
Morgan Sanson -> deux cartons jaunes
Yūto Nagatomo -> un carton jaune
Florian Thauvin -> un carton jaune
Duje Ćaleta-Car -> deux cartons jaunes
Valentin Rongier -> un carton jaune
André Villas-Boas -> un carton jaune
Saîf-Eddine Khaoui -> un carton jaune
Steve Mandanda -> un carton jaune
Comme on peut le voir, les cartons épargnent peu de joueurs, même certains qui n’engrangent que quelques minutes de temps de jeu.
Côté Europe, c’est sept cartons jaunes en trois matchs (deux contre ManCity, cinq contre Porto). Il faut dire que quand on se sent acculé et dominé, les fautes se font bien plus présentes. Les performances de l’OM doivent être améliorées et ça passe entre autres par la discipline défensive et mentale.
Car s’il on veut parler statistiques, en Ligue 1, trois jaunes sont la cause de protestations et deux pour du gain de temps. Le reste, pour des fautes plus ou moins utiles, ces dernières étant des tirages de maillot par exemple.
Attention aux suspensions
La règle est toujours la même, après trois jaunes en dix matchs ou moins, c’est un match ferme de suspension. Pour le rouge, direct c’est au moins deux matchs, indirect c’est au moins un match. Mais cela peut bien évidemment aller plus loin selon la gravité du geste.
Certains joueurs doivent se tenir à carreaux dans les semaines à venir s’ils ne veulent pas être écartés du groupe. Ce qui serait autant négatif pour eux que pour l’équipe et ses objectifs de résultats. En effet, Villas-Boas a laissé entendre que des cases étaient à cocher d’ici la trêve hivernale : un rattrapage en Ligue des Champions ou une continuité dans la bonne dynamique en Ligue 1 entre autres.
Seules les rencontres face à Metz en Ligue 1 (1-1) et face à l’Olympiakos en Ligue des Champions (1-0), n’ont vu aucun carton côté Olympiens.
Le dixième match aurait dû être OM-Nice le 21 septembre, mais pour le moment, la LFP a acté le report de cette rencontre. Il faut donc voir plus loin, avec Marseille-Nantes, le 28 novembre. Les joueurs qui doivent donc se retenir vis à vis des cartons jaunes sont : Kamara, Radonjić, Sanson et Ćaleta-Car. Hiroki Sakai, lui, a déjà purgé sa suspension, tout comme Álvaro.
Il serait dommage de voir trop de joueur se faire suspendre quand rien n’est à signaler côté blessure. Le groupe n’est pas très étoffé mais il est souvent au complet. Il faut le signaler. Donc aux joueurs marseillais de rester droit et de garder le sang froid nécessaire pour éviter des cartons inutiles et qui peuvent dérégler le schéma en cas d’absence.