Depuis les départs d’André-Pierre Gignac ainsi que Michy Batshuayi, l’OM peine à trouver un nouvel avant-centre. Entre passages ratés ou de courtes durées, aucun grand avant-centre ne s’est réellement démarqué et ce sur la durée. Après cinq saisons, il faut établir un bilan des différents prétendants au titre de remplaçant du Français et du Belge.
Passage en coup de vent de la panthère noire
Bafétimbi Gomis arrive dans la période estivale de 2016 à Marseille. Prêté une saison par Swansea, il inscrit buts sur buts. Il devient le nouveau chouchou du stade Vélodrome. Il comptabilise 21 buts en 35 rencontres. À la fin de la saison, tout porte à croire que l’option d’achat sera levée puisqu’elle reste assez faible (autour de trois millions d’euros). Néanmoins, Eyraud n’est pas de cet avis. Il repartira à l’expiration de son prêt en Angleterre après un court passage, encore synonyme de bons souvenirs pour les supporters.
Clinton Njie, l’éternel irrégulier
Le Camerounais débarque en terre phocéenne en 2016, lors de l’été et en prêt. En manque de confiance avec un passage raté à Tottenham, il vient pour retrouver son niveau de jeu. Après une saison prometteuse, son option d’achat est levée. Au fur et à mesure, le joueur prend ses marques et augmente ses bonnes performances. Néanmoins, l’irrégularité est sa caractéristique principale. Effectivement, plusieurs fois, il disparait du groupe suite à des performances médiocres puis réapparait et ainsi de suite. Njie est vendu contre six millions au Dynamo Moscou en 2019. Peu de regrets suite à son départ.
Valère Germain, une fulgurance avant la descente aux enfers
Lors de son arrivée contre dix millions d’euros, tout le monde crie au coup de génie. Le Monégasque qui a brillé aux côtés de Mbappé et Falcao signe cinq ans en faveur de Marseille. Il sort d’une super saison avec un titre de champion de France et une demi-finale de ligue des champions. Il faut également rajouter à cela, de nombreux buts.
Les débuts de Germain avec Marseille sont excellents. Cinq buts en trois matchs, dont un triplé. Les supporters commencent donc à oublier Gomis. Mais seulement pour quelques semaines. À la fin du mois d’août, une disette s’installe. Il faut attendre février et un match contre l’ASSE pour voir le joueur retrouver le chemin des filets et débloquer son compteur en ligue 1. Par la suite, les saisons sont de plus en plus décevantes. Il finira son aventure olympienne à l’expiration de son contrat. Un premier grand flop.
Kostas en perte d’altitude au fur et à mesure des saisons
Arrivé en fin de mercato 2017, Kóstas Mítroglou aura fait un des passages les plus délicats ces dernières saisons. Entre sa première saison en dents de scie dû à sa blessure, et le manque de confiance du coach, son passage reste un sacré flop. De par son achat de 15 millions et sa non participation au jeu, ainsi que de nombreux ratés, le seul bon souvenir des Marseillais restera son départ. Sa première saison restait honorable, mais la relation avec le coach et les huées du public l’ont certainement détruit en terme de confiance. Un énième flop de la période Jaques-Henri Eyraud.
Un doux rêve d’une demi-saison
Mario Balloteli s’engage gratuitement en faveur de l’olympique marseillais en janvier 2019, suite à un feuilleton mouvementé l’été précédent. Il s’engage six mois en faveur du club. Néanmoins, son salaire élevé empêchera les dirigeants de le prolonger malgré un passage très convaincant. Il inscrit deux buts en deux bouts de match. De plus, la relation fonctionne complètement entre lui et le public. Ce dernier en est très proche et les supporters lui donnent de la force. Son passage restera positif dans les esprits olympiens malgré sa courte durée.
Un Argentin dans le dur
Tout comme son prédécesseur, Darío Benedetto arrive pour une somme similaire (12 millions) et comme lui, sa première saison est honorable. Ses 13 buts sur une demi-saison semblent donner une portée plus offensive à l’équipe. Cependant, sa deuxième saison est très compliquée. À l’image de l’équipe, il coule en ligue des champions et repasse derrière Valère Germain, joueur second dans la hiérarchie la saison passée. Lors de la trêve, Arek Milik débarque et le rabaisse au rôle d’éternel second sur le banc. Un passage mitigé mais pas non plus un flop comme ses prédécesseurs.
Le Messie arrivé
L’Olympique de Marseille semble enfin avoir trouvé son buteur tant attendu ses dernières saisons. Arrivé lors du mercato hivernal 2021, Milik ne met pas longtemps pour trouver ses marques. Premier match, premier but ! Il inscrit également plusieurs doublés et relègue Darío Benedetto sur le banc des remplaçants. En seulement six mois, il aura mis tout le peuple phocéen dans sa poche. Néanmoins, son avenir reste flou. S’agissant d’un prêt avec option d’achat échelonnée, une main est mise sur le joueur mais pas les deux. Les proches de ce dernier ont déclaré qu’il était à fond sur Marseille. En espérant qu’il s’agisse bien du fameux « grantatakan » et qu’il s’inscrive dans la durée, au contraire de son homologue italien.
La recherche de grands buteurs aura été longue et mouvementée. Néanmoins, en ce jour, ce dernier semble avoir était trouvé en la personne d’Arkadiusz Milik. Reste à savoir sur quelle période.
