À la trêve de mi saison, l’OM pointe à la deuxième place du classement. Si en début de saison l’attaque marquait but sur but, aujourd’hui moins elle est moins décisive. La défense qui, elle était très friable, est aujourd’hui bin plus compacte et salvatrice pour ses adversaires. L’objectif de ce dossier est de comprendre d’où vient cette inversion de qualités.
L’OM, une attaque moins ennjambe
Depuis la trêve de septembre, l’équipe Marseillaise est moins décisive face au but. Depuis de nombreux match, il est rare de voir l’OM marquer plus d’1 but ou 2.
Le retour du buteur
Si en temps normal, le retour d’un buteur de la qualité de Arkadiusz Milik renforce considérablement l’attaque, cela ne semble pas être le cas à Marseille. L’équipe tente moins de frappes, se créer moins de situations, et surtout, inscrit moins de buts. Son impact dans le jeu reste très superficiel. Il est très peu trouvé par ses coéquipiers et ne se créer que peu de situations. Cela s’explique très certainement par son retour de blessure précoce, puisqu’il a confié être encore gêné par sa blessure.
Cependant, le polonais reste très performant. Avec 4 réalisations en 5 matchs en Europa League et un triplé en coupe de France, l’international Polonais est tout de même à 8 buts en 15 matchs. Pour un avant-centre, cela reste totalement honorable, surtout suite à un retour précoce de blessures ainsi que le peu de ballons qu’il touche.
Néanmoins, depuis son retour, des joueurs ultra décisifs devant le but comme Payet et Ünder le sont moins. Les deux leader techniques trouvent trop peu Milik et combinent moins. Le jeu offensif semble s’être ralenti, puisque la rapidité n’est pas la grande qualité du polonais. Cependant, au retour à la compétition en Janvier, le buteur aura eu le temps de bien se reposer et se remettre de sa blessure. Rendez-vous avec Milik dans les prochaines semaines.
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Payet plus en passeur quand finisseur
Comme vu précédemment, Payet a reculé d’un cran depuis septembre. Il occupe désormais un rôle de meneur de jeu. Il doit donc bien plus décrocher qu’avant, afin de créer le jeu de son équipe. Ses frappes en dehors se font donc plus rare. Il est plus dans la dernière passe que dans la finition.
L’ex International français se voit également rattrapé par son âge. Du haut de se 34 ans, le créateur marseillais ne peut plus performer tout les 3 jours. Son corps n’est plus fait pour répéter les efforts qu’il faisait il y a encore 3 saisons. Il se doit d’être plus dans la gestion selon certains moments du match.
Dernièrement, après les incidents de Nice et la sanction dévoilée, Payet a manqué quelque déplacements. Il a à nouveau été victime à Lyon d’un jet de bouteille. En proie aux violences de certains supporters rivaux, il s’est même dit perturbé par celles-ci.
Un coach à la politique « énergivore »
Les anciens joueurs de Sampaoli ont tous été marqué par la demande colossale d’efforts. Les multiples courses efforts sont répétés encore et encore. L’argentin n’est pas réputé pour être un tendre et ménager son effectif. Certainement qu’après 6 mois intensifs, certains joueurs offensif n’ont plus autant les jambes qu’en début de saison.
La faible profondeur de banc attise également une fatigue de certains éléments clés (Comme Guendouzi, Rongier et Payet). Les allers retours sont moins vite réalisé et la transition offensive est donc plus lente. Surtout à cette période de l’année, dans le froid, les organismes sont plus exposés aux blessures et à la fatigue.
Le jeu de l’OM s’est équilibré
C’est certainement la raison la plus importante. L’OM évolue bien moins en contre attaque rapide et en jeu offensif direct. Les milieux de possession, comme Guendouzi, Gueye ou encore Kamara touchent bien plus de ballons qu’en début d’année.
C’est certainement la raison qui lie l’attaque moins performante et la défense plus solide. L’équipe est plus dans la maîtrise. Les centraux touchent aussi plus de ballons, et la relance de Pau Lopez est souvent utilisée. Cette attaque moins décisives s’explique en partie par une maîtrise plus importante du ballon au milieu de terrain. Sampaoli semble appliquer ce que l’on appelait avant, le « Tiki-Taka ». Plus de maîtrise, plus de passes et peu de frappes de loins.
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L’OM, la meilleure défense de Ligue 1
Avec seulement 14 buts encaissés en 17 matchs, l’OM à la prétention d’être l’équipe la plus solide derrière, devant le PSG
La montée en puissance de certains joueurs
Très marquant dans la défense olympienne, certains joueurs fébriles en début de saison, sont montés en puissance. C’est le cas de William Saliba. Bien que très solide depuis le début de son prêt, le capitaine des espoirs français performe de plus en plus. Les erreurs sont de plus en plus rare, et le défense de grande classe s’enchaînent.
La montée en puissance s’illustre aussi par le retour au haut niveau de Càleta-Car. Clairement sur la sellette à la fin du mercato, le croate a fait mentir Jorge Sampaoli. Il a su récupérer son meilleur niveau, avec de très bonne défense en 1 contre 1. Il a su prendre la place de Balerdi, qui avait tout la confiance du coach en début d’année.
Cette défense ne serait pas autant solide sans le nouveau portier de l’OM, Pau Lopez. Après des débuts assez compliqués avec très peu de travail à faire, le gardien espagnol a fait taire les bouches. Il est le gardien le plus décisif en ligue 1et a su équilibrer une défense dispersée en début d’année.
La patte de Sampaoli
S’il était annoncé comme un représentant du « tout pour l’attaque et tant pis pour la défense », aujourd’hui les supporters marseillais ont compris que ce n’est pas réellement le cas. Avec sa tactique de défense à 4 en phase défensive et à 3 en attaque, le coach à su apporter sa patte au 11 marseillais. Cela reste sans appel, la défense à considérablement progressé sur les derniers matchs.
L’OM est, comme vu plus haut, une équipe bien plus de possession qu’attentiste. Avec des joueurs de possession et gratteurs de ballons (comme Rongier, Gueye, Kamara et Guendouzi), la défense est moins exposée que sur les premiers matchs de la saison. De plus, Sampaoli demande à ses centraux d’être dans l’anticipation. Les attaques adverses sont donc plus embêtées pour construire leur jeu offensif.
Le rapport de force s’est inversé entre la première et seconde partie de ce début de saison. Cela s’explique par une équipe plus solidaire, plus chirurgicale et surtout, plus dans la maîtrise. Maintenant, place à la seconde partie de saison, où il faudra continuer de gagner des matchs.
