Hier soir, l’OM s’est imposé sur la pelouse du Stade Brestois (3-2). Sur des buts de Thauvin et Ćaleta-Car. Les hommes d’André Villas-Boas, privés de Sarr, Álvaro et Payet, ont réussit à repartir avec les trois points du Stade Francis Le Blé.
Retard à l’allumage
Si on présentait dans l’avant-match quelques incertitudes, le système lui est toujours le même, en 4-3-3 avec la première titularisation de Balerdi en défense centrale. L’Olympique de Marseille se rend au Stade Francis Le Blé pour y affronter le Stade Brestois. On se demande alors dans quel état physique sont les Marseillais qui n’ont plus joué de match depuis le 5 août, et chez qui la pandémie de COVID-19 a sévit sur plusieurs joueurs.
Les 15 premières minutes de ce match nous apportent quelques indications, les Olympiens sont mal rentrés dans leur match. Bousculés au milieu de terrain, les Brestois bien en jambes imposent leur rythme à des Marseillais qui ont du mal à se mettre en route. Le premier carton jaune à la 8e minute, attribué à Kamara, témoigne de la difficulté des Phocéens à mettre leur jeu en place. Brest, qui est plus dangereux, se crée plusieurs situations intéressantes, notamment sur le côté de Sakai, ce qui amène à la première occasion des hommes d’Olivier Dall’Oglio. Romain Faivre envoie une frappe à l’entrée de la surface qui passe à côté du poteau de Mandanda.
Un réalisme froid
Une frappe qui sonne comme un réveil pour les Marseillais, qui sur un contre arrivent à trouver Thauvin côté droit. Bien servi par Kamara, il ouvre le score grâce à sa « spéciale » à la 20e minute. Le grand absent du dernier exercice olympien lance sa saison sur cette belle frappe. En avance sur le panneau d’affichage, l’OM aurait même dû avoir un penalty en sa faveur. Sanson, qui réussit à éliminé le défenseur adverse dans sa surface, voit son dribble dévié par la main de celui-ci sans obtenir de penalty. La VAR et l’arbitre du match Monsieur Delerue ne signaleront rien.
Ce n’est que partie remise car à la 27e minute, c’est sur un coup-franc aux 30 mètres bien tiré par Thauvin, que Ćaleta-Car double la marque. D’un plat du pied, le défenseur croate porte le score à 2-0. Un réalisme incroyable de la part des Marseillais, qui sur cette mi-temps ont en sept minutes mit K.O les Brestois.
Une mi-temps à sens unique
Romain Faivre qui réduit la marque à la 45e minute, relance le Stade Brestois. Qui entame cette deuxième mi-temps avec l’intention de revenir au score. Totalement décomplexé, porté par un Faivre intenable, et un Gaëtan Charbonnier omniprésent en attaque. Les Marseillais ont passés toute la deuxième période en défense. Essayant de procéder par contre. Ils ont vu à plusieurs reprises leur adversaire du soir se créer des occasions franches.
Charbonnier, à la 66e minute, manque de précision devant la cage vide de Mandanda sur un centre en retrait. Un but annulé sur une position de hors-jeu. Beaucoup d’occasions face à un OM en difficulté. En bloc bas, et qui recule beaucoup. Ćaleta-Car, d’une tête à la 80e minute, permettra à l’OM de mener 3-1. Avant que Charbonnier à la 89e réduise le score à 3-2 sur un mauvais positionnement de la défense marseillaise. Un score final qui résume assez bien la rencontre. Un OM réaliste face à une équipe brestoise joueuse.
Une victoire qui fait du bien
Cette victoire nous a permis de voir que l’OM pouvait être solide défensivement. Au-delà des buts encaissés, on a vu un bon travail sur le repli défensif. Balerdi nous a offert une bonne prestation, en défendant debout et en étant précis dans ses relances. Le retour de Thauvin fait du bien à cette équipe car on ressent déjà son importance (1 but, 2 passes décisives).
L’OM a souffert physiquement. L’OM a concédé beaucoup d’occasions, mais a pris les trois points et a bien commencé sa saison. Et avec les retours des absents, et un match de Ligue 1 dans les jambes, l’OM est prêt à enchaîner.