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PROCHAINS MATCHS

Du crocodile pour Noël

Pour la dernière journée de championnat avant la trêve hivernale, l’OM recevait le Nîmes Olympique. La rencontre s’est soldée par une victoire, sur le score de 3-1 ! Idéal pour profiter des fêtes, chaudement à la 2ème place du classement.

La composition

De sang bleu et blanc

Domination et frustration

Tout est réuni pour que la victoire soit facile. L’OM est en confiance, Nîmes patauge en bas de classement, la qualité doit être au rendez-vous ! Mais ce n’est pas tout à fait cela qui se passe en première période.
La première frappe du match est pour Nîmes mais elle reste non cadrée.

Par la suite, les Marseillais tentent beaucoup de combines, comme sur corner, entre Payet et Rongier par exemple. Sur les côtés, Amavi et Radonjić font parler leur vitesse pour tenter quelques incursions.

Les tentatives et les occasions se multiplient, à l’image d’une remise en talonnade à la 7e minute, de Benedetto pour Radonjić mais l’Argentin est hors-jeu.

La défense nîmoise est bien en place, ce qui gêne l’OM dans la conclusion des une-deux. Offensivement, les crocos deviennent même dangereux, avec des attaques éclairs. Mais le rythme est lent, aucune des deux équipes n’arrivent à emballer le match et à se montrer réellement dangereuse.

Ce ne sont pas la tête d’Álvaro, repoussée par Bernardoni, ou les face-à-face d’Amavi et Radonjić qui font peur aux Nîmois.
Dans le milieu, la pression est moins forte que sur les derniers matchs. Il y a un réel manque de rythme et les Phocéens ne trouvent pas la faille. Le scénario du match contre Metz semble vouloir se répéter. Une équipe faible, de bas de classement, qui donne le tout pour le tout et qui pourrait en surprendre plus d’un dans le stade.

Pourtant l’OM arrive à étouffer son adversaire en multipliant les occasions dans la surface, mais par la suite, les fautes viennent hacher le jeu. Les constructions prennent trop de temps à se faire pour pouvoir se concrétiser.

A la 36e, Rongier reprend le ballon d’une demi-volée, parfaitement tirée mais le gardien nîmois repousse. La tentative était très belle.

La première période se termine nerveusement. Letexier, l’arbitre du jour, part regarder la VAR, pour vérifier une possible faute de Ćaleta-Car, aux abords de la surface. Mais il semble que le Nîmois se jette surtout sur le défenseur croate, qui est solide comme un roc et ne bouge pas ses appuis. Il n’y aura pas de penalty, mais cela a fait monter la tension entre les joueurs. Sanson a déjà hérité d’un jaune pour contestation, puis c’est autour de Payet pour une grosse faute.
Un coup de coude dans le visage d’Álvaro ne vient pas arranger les choses et l’arbitre siffle avec soulagement la mi-temps.

Ça se décoince et ça s’anime !

Dès la reprise, l’OM se crée une situation. Un beau mouvement entre Radonjić puis Benedetto, qui centre vers Payet, c’est finalement le défenseur nîmois qui vient pousser la balle dans son but en voulant bien faire. Une minute seulement vient de s’écouler dans le seconde période et l’OM ouvre le score, avec de la réussite. 1-0 !

L’adversaire du jour ne se défile pas et continue les frappes, comme sur coup franc, mais elles n’inquiètent pas Pelé.
Finalement, la domination reste marseillaise, Payet s’avance et tire, la balle est contrée légèrement par le pied de Benedetto, le gardien se fait surprendre et la balle file au but.
Tout le monde célèbre le break mais la VAR vient gâcher la fête. L’ancien de Boca Junior était hors-jeu de quelques millimètres…

Dans la foulée, Nîmes sent que la faille est présente et multiplie les frappes. Ils se montrent de plus en plus dangereux.
L’OM se voit impuissant et ne domine plus. Les joueurs perdent de la possession de balle, la défense est moins rude, on sent la fatigue en cette fin de première partie de championnat.
Nîmes en profite pour se montrer plus entreprenant.

Cela dit, à la 65e, Sanson vient frapper, Bernardoni, très sollicité ce soir, repousse à nouveau, mais c’est sans compter sur Pipa Benedetto qui surgit derrière pour claquer la balle puissamment dans les filets. L’Argentin retrouve le goût du but et offre le 2-0 à l’OM, avec toute sa rage.

Benedetto

C’est à ce moment que le groupe marseillais reprend des couleurs ainsi que la domination. Même si Nîmes reste dangereux sur quelques situations, les hommes de Villas-Boas continuent de chercher le but qui sonnera définitivement la victoire. À l’image de la splendide diagonale de Radonjić pour le capitaine Payet, qui vient se placer pour tirer, mais la balle part bien trop loin.

Les remplacements se succèdent : 78e, Sarr rentre pour Benedetto ; 79e, Lopez rentre pour Rongier.
Juste avant d’opérer le troisième changement, Payet, balle au pied, se fraye un chemin et comme un grand, vient planter un superbe but. Le bonnet de Père-Noël lui va si bien… 3-0 pour l’OM qui fonce vers la victoire !

Payet

Le troisième buteur cède sa place au minot Aké. Ce dernier qui va aussi s’essayer à la frappe mais celle-ci n’est pas cadrée.

Comme une trop mauvaise habitude ces derniers temps, l’équipe se relâche et vient concéder un but, plus qu’évitable, sur une belle frappe de Briançon. Mais cela ne viendra pas gâcher la joie que procure cette victoire et cette deuxième place au classement, plus qu’honorable.

Dans un stade encore une fois bien rempli, avec des supporters heureux, les joueurs peuvent être fiers d’eux et de leur coach. La suite en janvier 2020, avec la Coupe de France (contre Trélissac) puis Rennes, qui sera d’une importance capitale !

Bonnes fêtes de fin d’année à tous !

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