Mattéo Guendouzi réalise un très bon début de saison. Si l’OM s’en sort si bien sur ces premières journées de championnat, le milieu marseillais est fortement impliqué.
Guendouzi dépendant
La « dépendance » est le mot qui représente le mieux son impact dans ce 11 olympien. Sans Guendouzi sur le terrain, Marseille est méconnaissable. Pertes de balles, peu de contrôle de possession, peu de récupération haute et aucun pressing. Il est la pièce maîtresse de ce milieu de terrain de Tudor. Il remplit parfaitement son rôle et même plus.
Son importance est telle qu’à plusieurs reprises, le coach croate a préféré faire jouer l’ex Gunners un peu plus haut sur le terrain, qui n’est pas son poste, plutôt que de s’en passer dans son 11 de départ. C’est dire son impact dans le jeu de l’équipe olympienne.
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Généreux dans les efforts
Mattéo Guendouzi n’est pas un joueur qui se ménage. À plusieurs reprises, selon formation football, le milieu de terrain est présent de partout sur le terrain. En haut, en bas, en avant et en arrière sur les transitions défensives/offensives. Il est le joueur qui court le plus dans l’équipe marseillaise.
Pour comparer, voici la heat map de Seko Fofana. Le milieu lensois est moins présent que celui de l’OM sur différents fronts du terrain. Pourtant, l’Ivoirien est un des joueurs qui couvrent le plus de terrain en ligue 1. C’est dire l’impact de Guendouzi sur un match !
Un joueur irréprochable
Outre son impact sur le terrain, le milieu tricolore possède une attitude irréprochable. Il est volontaire, impliqué et très important dans le vestiaire. Guendouzi est un des leaders de l’équipe et sait motiver ses troupes. Même lorsqu’il sort il ne se fait pas remarquer. Il est très apprécié par les supporters et cela se voit lors de ses entrées/sorties.
À l’entraînement il est également important. Il ne se fait pas remarquer en mal et se donne « très souvent à fond » selon les dires de Tudor. Des actions qui lui ont permis de porter à plusieurs reprises le brassard de capitaine en l’absence de Payet et de Rongier.
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À progresser dans les 20 derniers mètres
Le petit bémol dans le jeu de Mattéo Guendouzi reste ses derniers gestes. Il est quelque peu maladroit dans la surface adverse et sur les dernières passes. Cela n’est pas son poste initial mais lorsqu’il est reconduit par Tudor ou bien en transition, il se retrouve parfois en position de tir ou d’avant dernier passeur. Et il manque de justesse.
Très en forme en ce début de saison, Mattéo Guendouzi devrait continuer dans cette lancée en continuant de s’imposer en patron.
