Il a fréquenté la plupart des grands stades européens mais pourtant, il le reconnaît, son préféré reste le Vélodrome. John Ferreira travaille pour BeIN SPORTS depuis 2012 et n’a jamais pu résister à l’idée de cacher son amour pour l’OM. Celui qui a réalisé un excellent documentaire sur les gardiens de but a décidé de se confier sur son attachement au plus grand club de France. Le Passeport Olympien, c’est 10 questions, et les mêmes pour tout le monde !
J’aime l’OM depuis…
J’aime ce club depuis 1993 et les années de prestiges. Chris Waddle m’a fait vibrer dans mon enfance, un modèle, et même jusqu’à sa coupe de cheveux (rire). J’ai ensuite eu l’occasion, quand j’étais plus grand, de suivre les supporters de l’OM de Perpignan sur deux saisons. J’avais 17 ans quand je traînais dans les kops de l’ancien Vélodrome. C’était une ambiance unique…
Mon cœur vibre pour l’OM car…
Venant de Narbonne, l’OM c’était le club du grand sud. Je suis tombé dans la marmite de ce club étant petit. De plus, je me suis marié à une Marseillaise… logique !
Le match que je n’oublierai jamais c’est…
Il s’agit du 1/4 de finale de Ligue Europa contre Leipzig. J’étais en bord terrain (pour BeIN SPORTS), c’était le feu intégral. Cette campagne européenne était d’ailleurs l’un de mes meilleurs souvenirs aux côtés de Xavier Domergue et Patrice Ferri. Quelle aventure ! La fin était frustrante.
Ce joueur qui me fait band**…
Comme évoqué avant, Chris Waddle était un phénomène. La classe, l’élégance, l’imprévisible… Une tannée pour la défense adverse. Un pied gauche chirurgical.
L’OM impacte ma vie personnelle parce que…
Marseille c’est dans les veines. Le sud. L’ambiance. La famille vibre pour Marseille. Les enfants sont conditionnés au « Allez l’OM ». C’est générationnel.
Ma plus grande joie olympienne c’est…
Je n’avais que 10 ans mais la finale de 1993 reste mon premier immense souvenir de l’OM. Ancré aussi dans l’histoire de la France sur la scène européenne. Mais on a trop longtemps vécu dans le passé. Il est temps d’écrire une nouvelle histoire. Pourquoi pas cette saison en Ligue Europa ?
Par contre, ma plus grande déception c’est…
Le départ de Didier Drogba en 2004. On savait que c’était à contrecœur. Il avait encore tant à donner au club. Mais on ne peut pas lutter avec le foot business… J’aurais aimé qu’il revienne pour une dernière pige mais ça ne s’est jamais fait. Dommage.
Cet objet olympien qui ne me quittera jamais…
La réédition du maillot de 1993. Il a été signé par l’ensemble des joueurs de l’OM de l’épopée européenne 2017/2018.
Mon anecdote la plus folle sur l’OM
Ce n’est pas une seule anecdote mais un ensemble, lors de l’épopée 2017/18. Ça m’a vraiment marqué car on avait la chance de faire tous les déplacements avec BeIN SPORTS, de créer des liens avec les joueurs, les restaurants après les matchs, les entretiens pour nos avants match, des confidences jamais dévoilées etc. On avait l’impression de faire partie d’une famille. C’est rare de ressentir ça, surtout dans le football moderne.
Question bonus : Tu as réalisé un doc sur les gardiens de but : tu préfères Barthez ou Mandanda ?
Je dirais Fabien Barthez. Car j’ai toujours aimé la folie des gardiens des anciennes générations. Incontrôlable, spectaculaire, attachant. De vraies personnalités qui s’en fichaient complètement de plaire ou non et des notes dans L’Equipe le lendemain. En plus Barthez a été le maître en la matière et en a inspiré beaucoup d’autres…
Merci beaucoup à John Ferreira de s’être dévoilé sur son amour olympien. Son passeport est validé par la direction de Peuple Olympien, tout est en règle. Il peut donc circuler librement dans l’enceinte du Vélodrome.
