Après avoir été à la direction de différents médias locaux tels que Le Phocéen ou La Provence, Stéphane Brenguier a récemment fondé Geeyuk (Start-Up spécialisée dans l’organisation et la captation d’événements en ligne). Malgré son recul professionnel sur l’OM, il ne rate pas une seule rencontre du club. Voici son Passeport Olympien !
J’aime l’OM depuis…
C’est depuis le jour où j’ai vu arriver un certain Karl Heinz Forster en 1986 ! Bernard Tapie reprend le club et fait venir ce joueur d’une classe incroyable. J’avais 12 ans. Bien sûr, j’ai aimé voir jouer Alain Giresse, surtout après l’avoir vu gagner l’Euro 84 et avoir vécu le France-Brésil de 1986, ou encore voir Jean-Pierre Papin débuter, mais ce que transmettait l’Allemand en termes de charisme et de sérénité, c’était incroyable.
Mon cœur vibre pour l’OM car…
J’aime l’OM car ce club est à l’image de ma ville. Parce que nous vivons cette passion comme celle d’un amour fou, inconditionnel. C’est comme une compagne qui nous trahit, souvent, mais à qui on pardonne toujours tout. Parce que chaque jour, chaque semaine, il sait entretenir la flamme, même dans les pires moments. On peut être en colère, bouder, dire que c’est terminé, mais on se réconcilie toujours dans les travées du Vélodrome.
Le match que je n’oublierai jamais c’est…
Évidemment c’est la finale à Munich. Parce que l’OM, le temps d’un soir, a été sur le toit du monde, à la place que méritent ses supporters. Parce que pour tous ceux qui étaient sur le Vieux-Port ou au stade le lendemain pour la présentation du trophée, ce moment restera à jamais l’un des plus beaux de leur vie. C’est indescriptible.
Ce joueur qui me fait band**…
Il y en a plusieurs. Didier Drogba, Jean-Pierre Papin, Carlos Mozer, Mamadou Niang, Chris Waddle, Pixie, Mickael Pagis aussi. Mais s’il ne fallait en choisir qu’un seul, c’est Enzo Francescoli… juste devant Eric Cantona.
L’OM a impacté ma vie personnelle parce que…
Tout simplement parce que toutes les semaines se suivent et se ressemblent. Lundi, mardi, pour récupérer de la déception du week-end, et le reste de la semaine pour alimenter l’espoir de les voir transformer le match suivant…
Ma plus grande joie olympienne c’est…
La première fois avec mon fils au Vélodrome, et ses yeux qui brillaient. J’ai passé plus de temps à le regarder qu’à suivre le match. Un mélange de fierté, d’émotion, et de patrimoine transmis.
Mais ma plus grande déception reste…
La défaite à Bari. Avec sur le terrain, l’une des équipes les plus solides de l’OM de tous les temps (de mon point de vue). Jamais on ne doit la perdre. Les larmes de Basile Boli, les nôtres, et le sentiment qu’on n’aurait jamais le droit au bonheur.
Cet objet olympien qui ne me quittera jamais…
Un autographe du merveilleux Tony Cascarino. Mais j’ai également eu la chance dans mon parcours professionnel de pouvoir interviewer les légendes de ma jeunesse, dans l’émission Le Salon des Légendes (Le Phocéen), co-présenté avec Marjorie Fabre. Aujourd’hui encore, je regarde de temps en temps ces émissions, parce que j’ai encore du mal à réaliser.
Mon anecdote la plus folle sur l’OM…
Le match contre Montpellier (1998), le 5-4 au Vélodrome. Parce que, honteusement, je fais partie de ceux qui sont partis à la mi-temps. J’habitais à l’époque à 500 mètres du stade, et j’entendais en rentrant le public gronder, une première fois, puis une deuxième… On voulait aller boire un verre pour oublier, mais on a couru avec les potes pour arriver à la maison, et s’est produit le miracle qu’on connaît. Je m’en veux encore aujourd’hui. Je n’ai jamais plus quitté le stade avant le coup de sifflet final.
La question bonus : plutôt Germain ou Mitroglou ?
Footballistiquement, je ne vais sans doute pas être original, mais aucun des deux. Valère Germain, peut-être, parce que j’ai beaucoup de respect pour leur famille. Bruno et Valère sont vraiment de très belles personnes.
Un grand merci à Stéphane Brenguier d’avoir pris le temps de répondre à nos questions. Son Passeport Olympien est validé par les autorités de notre média. Il peut donc circuler librement dans le périmètre du Stade Vélodrome !