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Mais à quoi Sertic ?!

Arrivé sur la Canebière lors du mercato hivernal, Grégory Sertic est aujourd’hui un fantôme au sein d’un effectif pourtant court. Retour sur les raisons de sa présence à l’OM et ses apparitions sous la tunique olympienne.

Grégory Sertic est un milieu de terrain polyvalent. Formé aux Girondins, il est prêté un temps au RC Lens où il gagne du temps de jeu mais n’étincelle pas. Il est d’abord ce que l’on appelle un « box-to-box », avec un gros volume de jeu. Aussi, il lui arrive même d’évoluer assez haut -il était numéro 10 lors de son aventure lensoise. Son retour à Bordeaux lui permet de signer quelques bonnes performances, notamment lors de la saison 2012/2013. Il recule à un poste plus défensif, dépannant même parfois en charnière centrale. En 2015, une blessure met un coup d’arrêt à la progression du franco-croate. Les fameux ligaments croisés, bourreaux de tant de carrières… Par la suite, Grégory Sertic ne joue plus aussi régulièrement qu’auparavant: son oreille devient attentive à la mélodie de nouveaux horizons.

Changement de cote

À l’hiver 2016, l’Olympique de Marseille change de propriétaire : l’Américain Franck McCourt affiche ambitions et moyens de haut niveau. Dans son sillage, Jacques-Henri Eyraud prend la présidence du club, Andoni Zubizarreta la direction sportive. La nouvelle équipe choisit Rudi Garcia pour lancer le fameux Champion’s Project. L’ancien entraîneur du LOSC et de l’AS Roma est conseillé par les frères Pascal et Sébastien Boisseau. Quelques semaines plus tard, alors que le profil ne semble pas adéquat, Grégory Sertic quitte l’Atlantique et débarque sur la côte méditerranéenne pour un peu moins de deux millions d’euros. Et là, on peut trouver un hic : il a les mêmes agents que Rudi Garcia. La « Garcia-sphère », pour reprendre le terme de Daniel Riolo, est particulièrement influente. Les rumeurs autour des arrivées de Morgan Schneiderlin ou de Gervinho font désormais sens, puisque tout ce beau monde partage les services de la société BSP International, propriété de la fratrie Boisseau.

L’annonce du transfert de Sertic à l’OM et des réactions mitigées des supporters…
Conflit d’intérêts ?

Ce type de transaction peut faire penser à un conflit d’intérêts. Cependant, sur le moment, l’opération ne semble pas risquée. Il s’agit d’un transfert à moindre coût pour un joueur polyvalent qui connait le championnat. Grégory Sertic apparaît comme quelqu’un d’équilibré, qui ne fait pas de vagues dans un vestiaire et le salaire signé est sensiblement le même que celui qu’il avait à Bordeaux. Sur le papier, rien de problématique. Le joueur a confié que la direction bordelaise ne comptait pas prolonger son contrat : trouver un club suffisamment naïf pour lui fournir la même rémunération est un beau tour de force.

En pratique, le cas Sertic s’additionne au bilan très mitigé des années Rudi Garcia à l’OM. Le franco-croate alterne absences pour blessures et apparitions piteuses sur les terrains. Un prêt à Zurich pendant six mois illustre sa condition d’indésirable. « Roudi » tenait les rênes du recrutement, et la présence d’autant de joueurs trop peu utilisés dans l’effectif (Clinton Njie, Nemanja Radonjic, Kevin Strootman…), pendant les années où il exerçait à l’OM, pousse à s’interroger sur sa compétence ou son mépris pour le club.

Or et argent

Aujourd’hui, André Villas-Boas ne compte pas sur Grégory Sertic. À peine utilisé pendant la tournée estivale, l’ancien girondin n’apparaît pas dans les feuilles de match. Par ailleurs, l’entraîneur portugais l’a -volontairement ?- omis de la liste des défenseurs de l’effectif. Les seules apparitions de Grégory Sertic autour du club marseillais sont de brefs passages dans les vidéos de communication sur les réseaux sociaux. L’occasion de constater la pousse d’une barbe d’or et la fuite intarissable d’argent : rappelons que le joueur gagne 180 000 euros par mois. Plus que Nemanja Radonjic, Maxime Lopez, Hiroki Sakai , Bouna Sarr ou encore Jordan Amavi… Alors que les finances marseillaises sont dans le dur et que les mercatos sont au régime sec, l’OM ne peut s’autoriser un tel boulet.

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