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Nos hommages à Pape Diouf

Seul, il est difficile de trouver les mots justes pour rendre honneur à la personne magnifique qu’était Pape Diouf. Nous, Peuple Olympien, avons donc choisi de regrouper nos hommages à travers cet article. Toute sa vie, Pape Diouf a tenté et souvent réussi dans la plus belle des entreprises : rassembler. Une dernière fois, il nous a réuni pour lui dire adieu.

Cet hommage arrive tard. Il m’a fallu, il nous a fallu plusieurs jours pour encaisser la douleur de cette nouvelle. Le déchirement, les larmes sont à la mesure de la grandeur de l’homme. Si cette plaie ne sera probablement jamais résorbée, d’autres sentiments s’y mêlent déjà. Avant tout, c’est la fierté qui prime. Ses prises de positions fortes, face aux instances ou à des joueurs capricieux, ont forgé l’institution OM. Son soutien appuyé aux groupes de supporters, dans des moments meurtris, ont montré sa grande bonté d’âme. Pour ceux qui, comme moi, l’ont connu dans leur enfance, certains témoignages peuvent marquer plus que d’autres.

Dans cette période, on comprend plusieurs choses. En lisant le message du rival de longue date ou bien celui du dirigeant dont on a l’habitude de détester chaque sortie, on prend du recul. Vous aviez, Monsieur Diouf, l’estime de ces gens-là. Le monde du football, et d’autant plus en coulisses, sait se montrer retors, malsain, et véreux. Mais, l’espace d’un instant, le ballon rond a stoppé sa course, rangé ses chéquiers, et versé ses larmes. Tout un chacun vous remercie pour avoir su, en votre temps, rendre ce sport tel qu’il aurait toujours dû le rester : un bonheur. Pour cela, Monsieur Diouf, vous êtes un grand.

Il faut enfin rendre honneur au manieur de mots d’exception que vous étiez, Monsieur Diouf. « On est tous de passage », vous disiez avec justesse. Nous sommes tous de passage, c’est vrai. Mais, ce passage qui est le vôtre restera dans la mémoire des nombreux autres éphémères que nous sommes.

Si d’autres ont gagné l’étoile, vous êtes de ceux qui l’ont faite briller.

Mille mercis, Pape.

– Thomas

« Lui, comme Michel Hidalgo brilleront dans le ciel marseillais »

Pape Diouf, c’est le président qui était à la tête de l’OM lors de mon enfance lorsque je commençais à développer ma passion pour le football et plus particulièrement pour l’Olympique de Marseille. Une passion et des émotions particulières créées grâce à un très grand monsieur qu’était M. Diouf. Un président valeureux, respectable et qui a toujours défendu courageusement son équipe. Je retiendrai longtemps son choix d’envoyer les minots à Paris, qui avaient réalisé l’exploit. Un très grand moment, ancré dans ma mémoire.

C’est le président de tout un peuple, notre peuple olympien, qui s’est montré à la hauteur de l’institution OM. Co-fondateur de mon école de journalisme, je suis d’autant plus affecté par son décès. Lui, comme Michel Hidalgo brilleront dans le ciel marseillais, j’en suis persuadé. Sincères condoléances à sa famille et ses proches.

– Julien

L’hommage de Baptiste, notre graphiste
« Il avait cette faculté à comprendre comment l’institution OM fonctionnait »

Je ne peux pas dire que je connaissais énormément le Pape Diouf président de l’OM car il a occupé cette fonction quand moi-même je suivais malheureusement l’OM de loin, trop loin. Mais la vie parfois fait qu’on rate des rendez-vous, et je peux dire que j’ai raté celui-ci pour des raisons personnelles à l’époque.

Néanmoins, même de loin, Diouf laisse des traces qu’on ne peut occulter. Ses prises de parole poignantes et souvent justes dans l’intention, font qu’il a su marquer nombre de supporters. Mais moi, c’est bien après son passage qu’il m’a le plus marqué, et encore récemment pour dire vrai.

Souvent questionné sur l’OM, ses interventions aux micros ont toujours fait mouche en ce qui me concerne. Il avait cette faculté à comprendre comment l’institution OM fonctionnait, ce que nous supporters attendions et étrangement il arrivait aussi souvent à dire ce que nous étions nombreux à penser. Oui, il avait ce pouvoir. C’est pour ces raisons qu’il marquera notre histoire.

La toute dernière intervention que je retiendrais de lui sera ce passage très récent à Téléfoot. Une fois encore, il s’en sort merveilleusement bien, et comme souvent, il fait mouche quand il évoque l’OM d’aujourd’hui.

Alors il n’a peut être pas remporté la Champions League comme Bernard Tapie, mais il a lui aussi, réussi l’exploit de remporter le cœur des supporters marseillais. C’est peu dire que cela reste rare et donc précieux !

Toutes mes condoléances à sa famille, ses proches et aux nombreuses personnes qui sont touchées par sa mort.

– Akian

« Vous avez eu le courage, l’intelligence de protester les mesures aseptisantes du Classico sous couvert de sécurité »

Que cette nouvelle fut rude à accepter, que ces mots furent durs à écrire. Que ce fut encore plus complexe d’ordonner mes idées lorsqu’il s’agit de formuler un hommage envers vous M. Diouf.

Votre histoire est immense, les souvenirs que vous laissez le sont infiniment plus. J’approchais les 7 ans lorsque vous avez débarqué dans le club de mon cœur. L’enfant que j’étais ne comprenait pas grand chose au monde managérial du football. La seule certitude de mise dans mon cerveau enfantin reste que vous étiez quelqu’un d’important et d’intelligent. Un homme au parcours parsemé d’épines mais qui a malgré tout su se relever et se réinventer.

Nombreux sont les souvenirs qui me viennent en tête. La premier étant, avec le recul, votre décision, encore aujourd’hui jugée absurde. Pourtant rien n’était insensé. Vous avez eu le courage, l’intelligence de protester les mesures aseptisantes du Classico sous couvert de sécurité. Envoyer la réserve prenait tout son sens, malgré les contre-indications du diffuseur crypté, et autres acteurs d’un foot-business déjà ancré. Quand je pense à vous, j’ai toujours en tête quatre joueurs. Quatre footballeurs qui ont énormément influencé le joueur de foot en herbe que j’étais. Niang, Ben Arfa, Nasri et Ribéry. Vous avez pris part dans la carrière de ces joueurs, tout comme vous avez œuvré pour rendre l’équipe plus compétitive, qualitative et belle à observer.

Du transfert de Ben Arfa à la bataille pour garder Ribéry en passant par le rôle d’agent de Samir Nasri entre autres, votre volonté, vos efforts, votre travail et votre rigueur ont été honorables. Tout au long de votre passage à l’OM, votre intelligence, votre culture, vos éminents discours ont marqué ma mémoire comme celle de millions de personnes.

J’aimerais dédier cet hommage à ce que vous avez mis en place dans le milieu journalistique et de la communication. L’enfant que je suis, issu de la classe ouvrière, ne peut que vous remercier. Votre lutte pour démocratiser ces métiers qui paraissent inaccessible aux milieux sociaux modestes, n’est qu’honorable.

Merci pour tout M. Diouf. Que la terre vous soit légère. Reposez en paix.

– Raphaël

« Un grand homme impliqué bien au-delà du football »

Pape,

Tu es l’un des premiers présidents avec qui j’ai découvert l’OM, le premier dont je me rappelle vraiment. J’étais trop jeune sûrement pour comprendre cela à l’époque, mais tu étais aussi le premier président noir d’un club de football professionnel européen. Une première marque de la magnifique trace que tu as laissé dans la cité phocéenne. Au-delà de la réussite dans ton travail, tu es un grand homme qui est impliqué bien au delà du football.

Ton visage marqué, tes mots, ton amour de l’OM vont me manquer, et nous manqueront à tous.

Repose en paix Pape.

– Samuel

« Pape est mon président »

Pour ma part, les mots sont vraiment difficiles à trouver pour parler de quelqu’un qui les maniait merveilleusement bien. C’est d’ailleurs la première fois que je pleure pour quelqu’un que je ne « connaissais » pas, moi qui jusqu’à présent trouvais ridicules ceux qui le faisaient… Pour moi, Pape est « mon président », comme certains le disent. Parce qu’il était là lorsque j’ai commencé à être vraiment à fond, à venir de plus en plus au stade. C’est aussi grâce à lui que le premier entraîneur qui m’a bouleversée est venu à l’OM, et leur duo m’a tellement marquée. Ensuite, il est à l’origine de deux moments extrêmement forts dont on se souvient tous et qui sont pour moi inoubliables, l’envoi de la réserve au parc, et sa très forte émotion devant la tribune après le décès d’Imad et Lahcen.. deux moments qui resteront gravés.

Bref, Pape, c’était une figure, un monument, une icône, un modèle. Il était charismatique, s’imposait naturellement et dégageait une puissance folle. Il aimait l’OM, il aimait Marseille et nous qui le pleurons aujourd’hui, nous l’aimons tout autant et lui rendrons, je l’espère, un hommage à sa hauteur : immense, comme le montrent les tonnes et les tonnes de messages de France et d’ailleurs, de joueurs, journalistes, artistes, politiciens etc. Rares, voire uniques sont ceux qui font l’unanimité comme lui.. alors du fond du cœur MERCI infiniment président, nous n’oublierons jamais. On aime les étoiles à l’OM, et la vôtre, Monsieur Diouf, ne cessera de briller.

– Juliette

« L’identité du club »

J’étais trop jeune pour réaliser quel grand homme tu étais ! Mais avec le recul, j’ai réalisé que depuis Bernard Tapie, tu es le seul président de l’OM à avoir représenté parfaitement l’identité du club et à défendre ses intérêts avec énormément d’élégance.

Pape, on ne t’oubliera pas.

– Tom

« Aujourd’hui, c’est tout Marseille qui pleure ta mort »

Pape, ton départ a été brutal, rapide, et on n’a même pas eu le temps de te dire au revoir. Étant né en 95, je n’ai malheureusement pas eu la chance de connaître la grande épopée de l’OM dans les années 90 sous l’ère Bernard Tapie. En revanche, j’ai grandi avec l’OM des années 2000, où tu étais notre président. Je me souviens comme si c’était hier de ce 5 mars 2006 où, suite à un désaccord pour une histoire de places dans le parcage visiteur, tu prends la décision d’envoyer l’équipe B à Paris, pour un match face au PSG de Pauleta. Sur le coup, personne ne croyait que nos minots arriveraient à faire un résultat, et pourtant, ils ont tenu le 0-0, et auraient même pu s’imposer.

Outre cet épisode, ta gestion de l’OM aura été précieuse pour remporter le titre de champion en 2010.

Tu étais une personne intelligente, honnête, passionnée, qui n’avait peur de personne. À ma grande surprise, j’ai pu constater que de nombreux clubs, joueurs, journalistes ou supporters, en France comme à l’étranger, ont été touchés par ta disparition. Cela prouve que tu étais très apprécié et ce, partout où tu es passé.

Aujourd’hui, c’est tout Marseille qui pleure ta mort. J’espère que de tout là-haut, tu continueras à veiller sur cette ville et sur ce club que tu aimais tant.

Je concluerai par une immense pensée pour tes proches, qui sont les premiers touchés par ta disparition.

Repose en paix Pape.

– Flo

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