Numéro 2 dans les cages olympiennes la saison dernière, l’Espagnol n’était pas parti pour revenir. Retournement de situation, Longoria le rappelle pour suppléer López. Et cette fois-ci définitivement.
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Un transfert sur la durée
Alors que Mandanda quittait l’OM, López accédait au poste de numéro 1. Il fallait alors trouver un gardien capable d’assurer derrière, Simon estimé encore trop jeune et inexpérimenté. Longoria a jeté son dévolu sur un autre Espagnol, Blanco, appartenant au Celta Vigo. Privé de jeu à cause d’une grosse blessure, c’était un pari que de le prendre, n’étant même pas sûr qu’il saurait assurer l’intérim en cas de problème avec López.
C’est en prêt avec option d’achat qu’il arrive à Marseille, l’été dernier. La saison se termine et le voilà reparti en Espagne. Le Celta ne voulait pas s’en séparer et Longoria semblait ne pas vouloir insister. Mais Blanco a plutôt convaincu sur les quelques apparitions qu’il a dues assurer, ce qui a conforté le board olympien dans l’idée de le reprendre. Un joueur connaissant déjà le club, le groupe et ayant déjà travaillé avec le portier espagnol.
Il signe alors pour trois ans, contre une somme tournant autour des deux millions d’euros.
De nouveau à sa place
Blanco revient à l’OM en tant que numéro 2. Bien évidemment, López garde son poste sur le devant de la scène. Mais c’est Simon qui en fait, en quelques sortes, les frais. Âgé seulement de 20 ans, il a encore beaucoup de temps devant lui pour espérer plus. Mais voir un revenant lui passer sous le nez peut être rageant. Cela dit, il montre de bonnes choses avec la Réserve et va peut-être connaître un prêt, afin de progresser ailleurs. Pour Blanco, la place de second est donc toujours là pour lui, bien au chaud.
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La saison dernière, il a su tenir son rang, bien qu’il n’ait joué que sept matchs (6 en Ligue 1 et 1 en coupe de France). Ses statistiques s’élèvent à 6 buts encaissés et 2 clean-sheet.
La coupe nationale lui étant attribuée, comme dans beaucoup d’autres clubs, il n’aura finalement joué qu’un seul match, au 3e tour. López, sous les ordres de Tudor, a pris la relève, comme si un manque de confiance ou de rassurement planait dans l’air.
Mais aujourd’hui, c’est Marcelino qui a la barre entre les mains. Si Blanco est de retour c’est que le club le voulait. À lui de confirmer cela et d’assurer son poste. Il est toujours important d’avoir un gardien suppléant qui tienne la baraque en cas de pépin.
