Les Olympiens accueillent l’OGC Nice ce mercredi en match en retard de la 29ème journée de Ligue 1. Une victoire est impérative pour encore espérer le Top 5.
Depuis l’arrivée de Jean-Louis Gasset sur son banc, il y a deux mois, l’OM semble jouer chaque week-end un match de la dernière chance pour grimper au classement. Mais ce mercredi (21h), le derby méditerranéen face à l’OGC Nice ressemble cruellement à « la der des ders ». Car à l’heure de ce rendez-vous, les Phocéens sont seulement 9èmes de Ligue 1, à 6 points de Lens (6ème) et à 7 de leurs rivaux niçois (5èmes). La donne est donc simple, il faut l’emporter au Vélodrome pour se replacer 7ème et croire encore au Top 5, avant de recevoir ensuite les Sang et Or dès dimanche soir.
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Trouver les ressources
Battu 1-0 à l’aller du côté de l’Allianz Riviera, l’OM a une revanche à prendre. L’occasion est belle de faire tomber, enfin, une équipe de haut de tableau au stade Vélodrome, qui n’a connu qu’une défaite cette saison toutes compétitions confondues (face au PSG). Marseille veut battre un voisin peu apprécié, reste à savoir si Marseille en a les moyens. En effet, depuis plusieurs semaines, l’effectif olympien tire nettement la langue. En témoigne le match laborieux à Toulouse (2-2) dimanche dernier, terminé avec une équipe expérimentale (Daou, Abdallah, Gueye en défense…). Engagé dans un calendrier serré, le staff marseillais doit gérer le temps de jeu de chacun tout en alignant un onze compétitif. Pas une mince affaire.
Heureusement, pour ce derby, l’OM compte sur le retour de suspension de Samuel Gigot et Amine Harit. Blessé aux ischios-jambiers depuis un mois, Jonathan Clauss retrouve également le groupe, au contraire d’Ismaïla Sarr et Chancel Mbemba. En dépit des nombreuses absences (Merlin, Rongier, Nadir, Meïté...), Jean-Louis Gasset ne cache pas son ambition en vue de cette semaine décisive. Et l’entraîneur français, ce mardi en conférence de presse d’avant-match, n’a pas hésité à tancer ses joueurs.
« Demain on fera au mieux, on mettra l’équipe la plus fraîche. À Toulouse, on a fait un peu tourner. C’était après des prolongations et de grandes émotions. Il s’est passé des choses que je n’imaginais pas, une décompression. En voulant faire tourner à Toulouse et en donnant la chance à des joueurs, je n’ai pas eu toutes les réponses. Je leur ai dit qu’un groupe c’était aussi des joueurs qui prennent le relais. Je ne l’ai pas senti comme ça. Il faut retrouver l’agressivité qui fait que dans notre antre, on est durs à jouer. »
– Jean-Louis Gasset, mécontent de la prestation de certains à Toulouse.
Des Aiglons en perte de vitesse
Fatigue ou pas fatigue, l’OM se frotte à un adversaire aussi prenable que redoutable. Vainqueur facile de Lorient (3-0) vendredi, Nice connaît tout de même une période délicate. De fait, l’équipe de Francesco Farioli n’a engrangé que neuf points sur les dix derniers matchs (16ème bilan) alors que sa très bonne phase aller lui promettait un podium. En difficulté dans le jeu, les Aiglons de Morgan Sanson et Terem Moffi conservent néanmoins le rêve d’un ticket pour la Ligue des champions. Charge au Vélodrome et à ses protégés d’anéantir leurs espoirs.
Le salut viendra peut-être de Faris Moumbagna, décisif face à Benfica puis Toulouse. Comparé à Brandao par Gasset, pour son « gabarit, gaucher », le Camerounais aura son rôle à jouer ce soir. À ses côtés, on espère un regain de forme pour Iliman Ndiaye et Amine Harit car Pierre-Emerick Aubameyang ne pourra pas s’occuper de tout offensivement jusqu’à la fin de la saison.
Le groupe olympien : Lopez, Blanco, Van Neck – Murillo, Clauss, Gigot, Balerdi, Garcia, Daou – Gueye, Kondogbia, Veretout, Onana, Harit, Ounahi – Moumbagna, Aubameyang, Correa, Henrique, Ndiaye, Abdallah, Bakola
La compo probable de l’OM : Lopez – Murillo, Gigot (cap), Balerdi, Garcia – Kondogbia, Veretout, Onana, Harit – Moumbagna, Aubameyang
Nice, Lens et Atalanta Bergame, l’OM aborde ce soir une série de trois matchs cruciaux à domicile. Le résultat face aux Aiglons, quel qu’il soit, conditionnera à coup sûr la suite des évènements au Vélodrome.
