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#OMPSG : Aux abonnés absents

18 jours après le huitièmes de coupe de France, l’OM reçoit de nouveau Paris. Ici, l’objectif était bien différent puisqu’il est question de réduire l’écart en championnat. Mais le PSG semble avoir compris comment museler les Marseillais et s’impose sans trembler, 0-3.

La composition

Mbemba étant suspendu, il laisse place à Bailly, qui est accompagné de Balerdi et Kolasinac. Clauss est étonnement sur le banc, Tudor préférant placer Ünder en latéral gauche et Tavares sur le côté droit. Guendouzi vient aider en attaque.

Un scénario bien différent

Ce sont les Parisiens qui mettent la pression dès le début de ce match. Mais les premiers corners marseillais surviennent rapidement aussi, à la 7e minute.

Les deux défenses sont très concentrées et solides. A l’image de nombreux ballons repoussés dans la surface de López et du retour de Mendes sur un contre éclair de Tavares.

Suite à cette attaque, l’arbitre revient sur une blessure de Kimpembe. Le Parisien s’est écroulé sur sa course, tentant de rattraper le Portugais. Il sort sur civière à la 15e minute, remplacé par Danilo.

Un tifo d’exception pour le coup d’envoi.

La tendance s’inverse par rapport aux premières minutes de jeu. L’OM a bien plus de possession et s’offre des incursions dans la surface adverse. Le pressing n’est pas aussi intense qu’en coupe de France mais la récupération de balle est toujours active.

Cependant, cela ne suffit pas à concrétiser. Et c’est le PSG qui part en contre-attaque à la 26e minute. Absent lors du dernier match, Mbappé reçoit le ballon en profondeur et vient terminer son action. 0-1…
Et comme s’ils ne voulaient pas se faire avoir à nouveau par la tactique Tudor, ils arrivent à mieux se trouver et viennent breaker quelques minutes plus tard, sur un but de Messi. 0-2.

Marseille n’est pas absent mais n’arrive pas à être tranchant dans la finition et se fait punir sévèrement.

La période se termine sur un coup-franc bien placé tiré par Sánchez puis un corner dans la foulée, mais sans issue positive.

Sans solution

Marseille semble revenir avec plus d’intensité dans le pressing mais manque de justesse dans les choix de passe et dans les décisions face au but. Et quand on ne sait pas punir, on se fait punir. Paris n’a pas besoin de beaucoup d’occasions pour élargir le score. Mbappé, encore lui, vient marquer le 3e but, à la 55e minute.

La seconde période n’est pas aussi ponctuée d’actions que la première. Même dans les tribunes, ça s’est un peu calmé. Tudor fait tout de même rentrer Clauss à la place de Bailly, espérant un changement dans le jeu et les occasions.

Donnarumma n’aura pas fait de cadeau.

L’OM parait moins serein lorsqu’il a le ballon, contrairement aux Parisiens, qui peuvent gérer leur avance. Il y a aussi moins de spontanéité dans les passes et moins de rapidité dans les choix. Sánchez, Ünder et Malinovskyi sortent à la 80e, remplacés par Payet, Ounahi et Vitinha.

Les entrants n’apportent rien de plus malgré l’énorme occasion de Vitinha. Mais le portier italien sort encore l’arrêt qu’il faut.
Le match se termine ainsi, sans but pour les Phocéens et avec un énorme goût amer de ne pas avoir su tenir la baraque plus aisément.

La coupe de France est encore plus importante et il faut oublier ce match pour se concentrer sur la réception d’Annecy, mercredi à 21h. La deuxième place du championnat est toujours à l’OM, mais il ne faudra plus perdre de points.
Seul élément à retenir, l’affluence record qu’a pu établir le Vélodrome sur cette soirée.

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