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PROCHAINS MATCHS

#OMPSG : Un classique sans triomphe

Hier soir, Marseillais et Parisiens se sont neutralisés au Stade Vélodrome. Un match infructueux en matière de but qui laisse un arrière-goût de frustration. Les Phocéens ont-ils laissé filer une occasion d’enfin rompre la série noire au Vélodrome ? Retour sur cette soirée.

Un match disputé

Le match s’est ouvert sur une première séquence très disputée. Avec l’attaque galactique du Paris Saint-Germain, l’OM a dû livrer une performance parfaite pour ne pas sombrer. Et c’est ce genre de prestation que les hommes de Sampaoli ont su nous livrer. En effet, dans un premier temps, les joueurs parisiens ont exercé un gros pressing sur les Marseillais. Si bien que cela a conduit les Marseillais à reculer. Ainsi, les Parisiens ont vraiment pu assiéger les cages de Pau López. Cela a même failli être décisif puisqu’à la 15ème minute, Luan Peres inscrit un but contre son propre camp. Coup de théâtre après consultation de la VAR, Benoît Bastien décide finalement d’annuler le but. Neymar étant hors-jeu, l’OM se préserve.

L’excellent Payet à la lutte contre un Lionel Messi étrangement positionné à droite.

Cependant, quelques minutes plus tard, c’est l’OM qui crée la surprise. Milik parvient à renverser la vapeur et inscrit un but qui fait chavirer le Vélodrome. Manque de chance, celui -ci est également retiré par la VAR. La suite va être extrêmement tendue. Pau López s’emploie sur plusieurs frappes cadrées de Messi. L’occasion pour le portier espagnol de retrouver un rival qu’il a bien connu lorsque les deux jouaient en Espagne. Pourtant rien ne passe. Duje Ćaleta-Car et William Saliba réalisent des prestations impeccables. La mi-temps vient et même si les Marseillais doivent faire face à un adversaire qui offensivement effraie, ces derniers restent méthodiquement bien regroupés. À la reprise, même scénario, les Marseillais tiennent bon face aux offensives. Rongier et Guendouzi ratissent le milieu de terrain très efficacement. Le match est disputé.

Expulsion et crainte

Le match se retourne à la 56ème minute. Ünder est lancé face à Navas. Ce dernier est accroché par Hakimi, le Turc s’effondre dans la surface. Grosse bronca au Vélodrome. L’arbitre consulte la VAR et retournement de situation : Hakimi commet la faute à l’entrée de la surface. Il n’y aura donc pas penalty. Cependant, en qualité de dernier défenseur, Hakimi écope tout de même d’un carton rouge.

Hakimi écopant de son carton rouge.

Le match s’ouvre, l’OM se retrouve donc en supériorité numérique et va pouvoir inverser franchement la tendance. L’OM se crée quelques occasions franches comme à la 65ème minute, avec une superbe tête de Rongier servi par Payet qui passe à peu de choses d’ouvrir la marque. On notera également un tacle d’anthologie de William Saliba sur Mbappé qui parvient à reprendre le ballon alors que ce dernier était pleinement lancé.

Finalement, on sent petit à petit que si les situations parviennent malgré tout à se créer, l’OM reste très prudent. L’équipe n’emballe pas le match et joue timidement, craignant peut-être de se faire surprendre par une contre-attaque parisienne. En tout cas, les Marseillais ne forcent pas l’issue du match et temporisent. À ce titre, on pourrait mentionner les frappes de Guendouzi à la 89ème minute, ou de Gueye à la 92ème. On voit là des frappes qui sont certes trop imprécises, mais qui ne semblent pas tirées au moment opportun. On a le sentiment d’un manque de conviction, alors que l’équipe semblait avoir le potentiel de prendre l’ascendant.

Un nul frustrant ou bon nul à prendre ?

Un bon nul…

Le match de but en blanc est frustrant car il s’est soldé sans vainqueur mais également sur un score vierge. Cependant, face à une équipe de la dimension du PSG, dont le niveau est celui d’un prétendant à la lutte finale à la C1, tout est-il à jeter ? D’une part, il est bon de rappeler que l’effectif du PSG est estimé à presque 1 milliard d’euros par le site transfermarkt.fr alors que celui de l’OM avoisine plutôt 250 millions d’euros. Un rapport de force économique qu’on doit avoir en tête afin de rappeler que l’OM, mais également ses concurrents directs de Ligue 1, ne jouent pas dans la même dimension que le PSG.

Par ailleurs, rappelons également que l’OM jouait avec deux jours de récupération de moins liés aux compétitions européennes. On a pu le voir en fin de match où les joueurs semblaient épuisés. On pourrait également mentionner le fait que les joueurs ont tout de même su maîtriser leur match, dans la mesure où ils ont su résister défensivement. À ce titre, Saliba, Ćaleta-Car et Pau López se sont montrés rayonnants.

Saliba s’est montré étincelant hier soir avec ce geste de grande classe sur Mbappé.

… qui demeure frustrant

Cependant, d’un autre côté, l’OM peut tout de même nourrir des regrets. Tout d’abord parce que dans un match où l’adversaire est réduit, l’absence de pression de la part de l’OM a pu être un peu gênante. Ce qu’on pourrait regretter ce n’est pas tellement le fait que l’OM ne soit pas fondamentalement meilleur que le PSG. Au fond, même à dix, une fulgurance de Mbappé reste menaçante. Pour autant, le fait qu’aucun joueur de l’équipe n’ait semblé se révolter et n’ait cherché à venir faire tomber le géant parisien diminué peut frustrer.

On reste sur un sentiment d’inachevé. Sans doute que dans une certaine mesure, certains auraient pu soutenir que la devise exigerait qu’on aille « Droit au but ». En attendant, le nul a été maintenu, et cela permet à l’OM de tenir la 4ème place. Il faudra néanmoins faire la différence impérativement contre le concurrent direct niçois, si l’OM veut rester dans la lutte pour le podium.

Suite des incidents

Rappel du sursis

Le match d’hier, « Classique » de la Ligue 1, s’est déroulé également dans une certaine tension. En effet, comme chaque année il s’agit d’un match animé au Vélodrome. De fait, on a pu voir circuler sur les réseaux sociaux différents communiqués de la part de l’OM. Ceux-ci exhortaient les supporters de l’OM à se comporter de manière exemplaire notamment. La raison de cette communication, c’est évidemment la décision rendue par la commission de discipline suite aux incidents d’Angers – OM du 22 septembre dernier. La commission ayant décidé d’un point de pénalité avec sursis, pouvant être retenu en cas de nouveaux débordements. Rappelons tout de même que si des Marseillais se sont effectivement battus avec des Angevins ce jour-là, c’est bien à la suite de l’explosion d’une bombe agricole projetée dans le parcage visiteur ce jour-là.

Le tifo mémorable célébrant la culture Ultra du virage Sud.

Ce qui s’est déroulé

Une diversité d’éléments survenus lors du match pourraient laisser entendre que la commission pourrait faire sauter ce point de sursis. De fait, de nombreuses torches ont été allumées, avec le splendide tifo du virage Sud en début de match, mais aussi tout le long du match, notamment à la 73ème minute avec l’exceptionnel craquage des Fanatics. À ce titre, on peut rajouter un tifo ouvertement hostile, quoique bien réalisé, a été déployé. On peut également mentionner les jets de déchets divers survenus à divers moments du match contre les joueurs parisiens. Cela a d’ailleurs exigé un rappel du speaker durant la rencontre.

Stadiers protégeant les corners des jets d’objets ici en plastique.

Il y a aussi les lasers qu’on a vu utilisés à répétition pour gêner la vision. On n’oubliera pas non plus le fait qu’un supporter ce soit introduit sur la pelouse et a interrompu momentanément la rencontre. Enfin, une diversité de micro-évènements survenus aux abords du Vélodrome pourraient également conduire la LFP dans le chemin de la répression (intrusion de supporters sans billet, jets de fumigènes dans la direction du car du PSG, rassemblement des supporters avant le match en dépit de l’interdiction de la préfecture, etc.) La commission devra donc trancher. Affaire à suivre.

Conclusion

On saluera tout de même l’ambiance volcanique du Vélodrome, au rendez-vous pour les grands soirs. Le fait que la majorité de ces évènements mentionnés au-dessus sont effectivement sans gêne pour le jeu. À ce titre, certains font partie de la culture ultra (fumigènes notamment) qui permet de faire vivre l’ambiance d’un stade. On saluera également les ultras amis de l’AEK et de la Sampdoria.

Les Ultras Tito Cucchiaroni représentés hier soir au Vélodrome.

En somme, un match dont le ressenti peut être mitigé. D’un côté, l’OM résiste à un PSG peut-être au fait de sa puissance, avec ses superstars mondiales. Mais d’un autre côté, peut-être un des PSG les plus « prenable » de ces dernières années. Réduit à dix, pas très inspiré et bien maîtrisé, la crainte de Marseille peut laisser un sentiment de regret tant il semblait possible d’espérer quelque chose. Un match un peu frustrant donc sans but, sans être non plus un « bon nul ».

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