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PROCHAINS MATCHS

#OMVIL : Une dernière spectaculaire dans un Vélodrome bouillant

C’était dans toutes les têtes, le retour de l’OM devant son public au stade Vélodrome. Comme attendu, il a répondu présent, nous offrant une ambiance bouillante, comme un volcan attendant d’entrer en ébullition depuis plus d’un an. Les Olympiens ont répondu à leur public, lui offrant une magnifique victoire avec la manière. L’OM finit sa préparation invaincu.

La compo ‘

Comme depuis le début de saison, Jorge Sampaoli a décidé d’aligner un 3-5-2 modulable. Plusieurs recrues étaient titulaires : Saliba, Balerdi, Peres, Gerson, Guendouzi et Ünder.

Les remplacements

Álvaro -> Balerdi (56′)

De La Fuente -> Henrique (69′)

Dieng -> Gueye (69′)

Targhalline -> Gerson (85′)

Radonjić -> Ünder (85′)

Le match

Première mi-temps

Nul ne peut savoir la part d’importance du public dans ce succès, et surtout dans le jeu olympien. Mais une chose est sûre : l’OM a proposé hier, encore plus qu’en début de préparation, des mouvements et des circuits peu vus depuis très longtemps. Le niveau technique des joueurs et la force tactique de Sampaoli sont probablement les plus grands artisans de cette réussite, que l’on a vu dès le début de match.

En effet, le coup d’envoi donné par l’arbitre aura été le lancement d’une performance physique impressionnante. Dès les cinq premières minutes, les Marseillais mettent le pied sur le ballon, ne laissant aucune miette à leur adversaire. Les mouvements incessants des milieux de terrain olympiens ont empêché les Espagnols de récupérer le ballon, laissant place à une frustration évidente assez tôt dans le match.

Luan Peres, venu apporter du soutien au milieu, en a donc profité pour obtenir un bon coup-franc sur le côté gauche. Alors qu’il y avait beaucoup de Marseillais dans la surface pour reprendre le centre de Payet, c’est finalement un joueur espagnol, Fer Niño, qui est venu ouvrir le score, mais contre son camp. Faisant tout de même exploser le Vélodrome, déjà comblé.

Ce but est donc venu conclure une domination nette, dans le premier quart d’heure, de la part des Olympiens. Très propres techniquement, ils n’en sont pas moins solides sans le ballon, notamment par les apports des deux nouvelles recrues, Luan Peres et Saliba, impassables.

La suite de la mi-temps est plus tranquille après le gros abattage physique des Marseillais. Le deuxième quart d’heure est toujours maîtrisé par les Olympiens. Mais ces derniers laissent tout de même quelques ouvertures aux joueurs de Villarreal, obligeant le portier Steve Mandanda, bien remis de sa possible blessure au genou mercredi, à sortir une très belle parade en angle fermé.

Les dix dernières minutes sont plus tranquilles, et les Olympiens rentrent au vestiaire avec un avantage d’un but, bien mérité.

Deuxième mi-temps

Le début de seconde période n’est pas tant différent que celui de la première. L’OM est toujours dominateur et ne laisse que très peu de ballons aux joueurs espagnols. À tel point que, Juan Foyth, déjà averti en première période, arrache le bras de Gerson qui partait au but. L’Argentin a donc été averti une seconde fois, laissant ses partenaires à 10 contre 11 pour une quarantaine de minutes. Mais ce n’est pas le seul, son entraîneur, Unai Emery, ancien coach du Paris Saint-Germain s’est aussi vu exclure après avoir craqué suite à l’exclusion de son joueur. Le ton est monté aussi avec Jorge Sampaoli, bien canalisé par ses adjoints.

Sur le coup-franc obtenu par Gerson, Leonardo Balerdi vient inscrire une sublime tête après un centre de Payet, mais est signalé en position de hors-jeu. Rien d’évident malgré l’intervention de la VAR.

Dans la foulée, c’est au tour de Cengiz Ünder, très actif sur son côté droit, de prendre la profondeur, magnifiquement servi par Dimitri Payet, et d’inscrire le deuxième but olympien. Malheureusement il est encore refusé pour quelques centimètres de trop. Encore une fois, ce n’est pas évident.

Mais derrière, les Olympiens marquent enfin. Après une magnifique action, Ünder est servi et n’est pas attaqué à droite de la surface, il peut donc servir Payet au point de penalty. Le Réunionnais ne se fait pas prier, contrôle et enchaîne d’une frappe du pied droit croisée dans le petit filet pour faire exploser le Vélodrome une seconde (voire une quatrième) fois.

En supériorité numérique, les Marseillais déploient un jeu intéressant. Passant d’un côté à l’autre du terrain, les situations se multiplient et Cengiz Ünder aurait pu accroître l’avance olympienne à plusieurs reprises, mais il a manqué de précision. C’est le cas aussi de Dieng, préféré à Benedetto, qui aurait pu inscrire le troisième but. Mais ceci n’est que misère à côté du jeu développé par les joueurs de Sampaoli.

En fin de match, ce sont plus les joueurs du sous-marin jaune qui dominent. Après un raté de Millan, seul au second poteau, Moreno vient à son tour manquer une occasion face à Mandanda, très bien sorti. Cependant, les Marseillais continuent de plier et vont cette fois rompre. L’intenable Moreno, vient tromper Mandanda et offrir une fin de match chaotique. Les actions vont d’un but à l’autre du terrain jusqu’au coup de sifflet final donné par monsieur Gaillouste, auteur d’un bon match à l’arbitrage. L’OM s’est donc logiquement imposé et a offert de beaux espoirs à son public, venu en nombre.

La suite ?

La suite c’est le week-end prochain contre Montpellier, à La Mosson. Après le volcan du Vélodrome, les Olympiens devront débuter du mieux possible la Ligue 1. Après une préparation plus qu’encourageante, l’objectif de ce début de saison est évidemment d’être dans le peloton de tête. Poursuivre sur cette lancée sera donc primordial pour les Olympiens, dans une saison qui semble t-il sera très relevé.

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