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Strootman, l’incohérence de Jacques-Henri Eyraud.

Ce dimanche, nous apprenions que Jacques-Henri Eyraud aurait demandé au néerlandais Kevin Strootman de quitter le club pendant le mercato estival. Si cette demande peut paraitre violente pour un joueur arrivé il y a tout juste un an, elle met une nouvelle fois en lumière les incohérences du président de l’OM.

Le mois dernier, le président de l’Olympique de Marseille, Jacques-Henri Eyraud, donnait une interview à France Football dans laquelle il donnait le profil des joueurs qui seront ciblés lors des prochains recrutements :

«Maintenant, nous savons qu’à Marseille nous devons miser sur des joueurs de caractère qui ont envie de se battre pour le club ».

Interview de JHE pour France Football

Des propos surprenants pour beaucoup de supporteurs, comme si le président de l’OM avait découvert le contexte marseillais tout long de ses 18 mois de présidence… Malgré tout, cette phrase reste louable devant une saison désastreuse menée par des hommes à l’état d’esprit trop individualiste. Tous guidés par un coach dont les choix auront probablement déboussolé plus d’un, l’ensemble des joueurs a baissé les bras bien avant la dernière journée face à Montpellier.

Si certains ne sont jamais revenus de Russie, ni redescendus de leur sacre mondial, d’autres ont profité de la préparation à Marseille pour comparer la grille salariale du club. Ce mélange de genre a fait beaucoup de tort à cet exercice 2018/2019 et cela devrait amener un grand ménage d’été dans cet effectif. Un ménage pour sortir une bonne fois pour toutes des personnages encombrants dans ce vestiaire et dont l’attitude n’est pas digne de l’Olympique de Marseille. L’intérêt collectif et l’institution devant primer devant les caprices de quelques joueurs et « cadres ».

Pas aidé sur le terrain, ni en dehors.

Kevin Strootman est passé de l’AS Roma à l’OM en aout dernier. Demi-finaliste de la Ligue des Champions 2017/2018, dans laquelle il aura été un élément prépondérant, notamment dans la qualification en quart de finale face au FC Barcelone, il arrive en fin de mercato dans un nouveau pays, dans un nouveau championnat, dans une nouvelle équipe. Une période d’adaptation s’impose et elle sera longue.

Sur le terrain, il est associé un coup à Morgan Sanson, un coup à Maxime Lopez et trop peu à Luiz Gustavo dont la doublette faisait saliver plus d’un en début de saison. Physiquement emprunté, loin de son meilleur niveau, il n’a jamais trouvé ses marques et sera victime de l’impuissance tactique de Garcia en fin de saison qui le poussera sur le banc durant plusieurs matches. Hors terrain, il fait face à un vestiaire jalousant sans complexe son salaire. Joueur confirmé, capitaine de la sélection des Pays-Bas, il est doté d’une qualité -trop- rare dans cet effectif : la hargne.

Le fameux gène recherché et découvert par Jacques-Henri Eyraud qui correspond à l’ADN de l’OM. Sauf que ce dimanche, Kevin Strootman déclare sur une radio hollandaise que la direction de l’OM souhaite se débarrasser de lui. La bombe est lâchée. Certes, le hollandais a fait une saison décevante, certes son salaire parait énorme face aux réalités économiques du club (non qualification européenne et fair-play financier) avec ses 540 000 bruts mensuels mais pourquoi être aussi catégorique devant un joueur qui n’a pas montré tout son potentiel sous le maillot de l’OM ?

D’autres gros salaires, d’autres priorités.

La solution de se séparer de Strootman est probablement la plus facile pour les dirigeants car sur le terrain, lui, jouit d’une solide réputation en Europe. Mais c’est peut-être sa personnalité et sa capacité à ne pas faire de vague qui le place au dessus de la pyramide des joueurs à vendre. Pourquoi un joueur comme Adil Rami, bientôt 34 ans, plus présent sur les plateaux télés que sur le terrain, qui émarge à 250 000 ne se voit pas signifier une fin de non recevoir de la part du club ? Est-ce sa personnalité ou sa capacité à se montrer dans les médias qui effraie les dirigeants ? Pourquoi quelqu’un comme Steve Mandanda dont le salaire s’élève à 335 000 euros ne se voit pas prié de trouver un autre point de chute après une saison difficile et dont le professionnalisme interroge.

Le cas Dimitri Payet, capitaine de ce naufrage 2018/2019, à l’irrégularité chronique et dont le salaire dépasse les 550 000 euros devrait également être mis sur la table par les dirigeants. A l’aube de cette nouvelle saison, il est nécessaire que des choix interviennent afin de régénérer cet effectif mais également d’équilibrer les comptes. Espérons que les choix soient justes afin d’envoyer un message fort à ce vestiaire qui aura trop vite tout lâché cette année.

Espérons que l’immunité ne soit pas accordée à certains joueurs comme Rudi Garcia tout au long de cette pénible saison. Espérons afin que la prochaine équipe respecte les couleurs de l’OM et quelle soit à l’image de la ville : pleine de caractère.

Rédigé par Nicolas Cuoco (@n_cuoco)

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