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PROCHAINS MATCHS

Ça passe ou Sakai?

Le guerrier, le samouraï, le combattant… Les surnoms pleuvent lorsqu’il faut décrire Hiroki Sakai. Arrivé il y a 3 ans et demi en terre olympienne, le numéro 2 n’a que rarement déçu. Cependant, le début de l’exercice 2019-2020 du Japonais est contrasté. Retour sur un joueur érigé en coqueluche.

Centième apparition en Ligue 1

Le 24 septembre dernier est une date particulière pour Hiroki Sakai. Le latéral droit fêtait son 100e match en Ligue 1 avec l’OM. Comme un symbole, Hiroki a ponctué ce match par beaucoup d’efforts, une efficacité défensive et un apport offensif limité. Un contenu propre et sans excès, à l’image de ses performances habituelles. Dans une confrontation plate et sans saveur, Hiroki Sakai a contenu Chouiar, l’ailier gauche du DFCO, à l’exception d’une fois où le Marocain s’est joué d’Hiroki et a failli tromper Steve Mandanda.

Des lacunes aussi sur le plan défensif

Ce n’est un secret pour personne, les qualités du Nippon sont avant tout défensives. Costaud dans les duels mais nettement moins intéressant lorsqu’il s’agit de l’attaque. Cependant, il faut admettre qu’Hiroki Sakai a eu du mal à se mettre au niveau sur certaines rencontres. L’ancien d’Hanovre n’a pas démarré sa saison sur les chapeaux de roues. Lors de la réception de Reims pour la 1ère journée du championnat, il prend l’eau comme presque toute l’équipe. Les déplacements de Tristan Dingomé et Moussa Doumbia ont eu raison de lui. Sur les deux buts des Rémois, il tient sa part de responsabilité. Boulaye Dia ouvre le score en partant seul dans le dos du Japonais. Son placement très hasardeux permet à Hyun Jun Suk de mettre le deuxième but.

Dans cette lignée de matchs où défensivement le latéral âgé de 29 ans n’a pas rassuré, il y a aussi celui contre Paris. Placé à gauche en remplacement d’Amavi, très instable, Di Maria lui a fait vivre un cauchemar. Entre feintes, dribbles et courses en profondeur, Hiroki Sakai a vécu une sale mi-temps. Finalement Amavi prend sa place pour la seconde période. Sa prestation est aussi peu aboutie lors de la défaite face à Reims.

Instabilité tactique de l’équipe

Le début de saison poussif du Japonais est dû aussi à l’instabilité du poste d’ailier droit. Nemanja Radonjić, Valère Germain, Bouna Sarr et enfin Maxime Lopez ont pris part sur le flanc. Des profils de jeu très différents qui provoquent une perte de repères d’Hiroki. Difficile de mettre en place des combinaisons offensives quand ton coéquipier sur l’aile est rarement le même. Un certain manque de complicité s’observe entre lui et Bouna Sarr ou Radonjić. Deux joueurs qui malgré leurs tentatives de percussion, ont mené très peu d’actions coordonnées avec le Japonais.

Quant à son association avec Valère Germain, aucun mouvement dangereux n’a été mis en place. Seul Maxime Lopez (ou presque) a réussi à combiner qualitativement avec Sakai. Pour exemple le match contre Lyon. Le minot cherchait beaucoup l’axe, ce qui a permis à Hiroki de se stabiliser offensivement.

Plusieurs autres points sont aussi à évoquer, notamment celui de l’extrême gentillesse du Japonais, qui ne refuse jamais rien. Il a enchaîné les matchs sur le coté gauche et même défenseur axial dans un 3-4-1-2 (match de Coupe de la Ligue) contre l’AS Monaco, (perdu 2 à 1). Synonyme de pertes de repères tant sur l’orientation de ses choix de jeu, que sur l’apport offensif et la manière de défendre. Hiroki a joué face à Dijon en étant incertain, il a enchaîné un Tadjikistan – Japon et un OM – Strasbourg en moins de cinq jours. Hiroki Sakai a aussi enchaîné des matchs dans une période où la défense marseillaise était décimée par les blessures, suspensions et marquée par des lacunes.

Des paramètres complexes qui expliquent son début de saison mitigé. Cependant, le Japonais reste sur deux confrontations de bon niveau. Face à Toulouse, Max-Alain Gradel n’a pas entrevu la lumière. Hiroki Sakai a même tenté quelques percussions intéressantes. Contre Brest, son omniprésence sur le couloir droit a fait grand bien. Des matchs rassurants qui donnent un meilleur visage de celui qui a cet été prolongé son contrat jusqu’en 2022.

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